Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A30)-1927/06/30. 1927/01/01 (A30)-1927/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529052g
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 66
- A - Changes à Saigon sur Paris, New-York et Londres et cours de l'argent fin à Londres et à New-York.......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- MÉTÉOROLOGIE
- .......... Page(s) .......... 85
[ 362]
Le produit. - La qualité du produit exporté varie d'une maniere
considérable ; le caoutchouc humide contient jusqu'à 5o o o d'eau
(Djambi) ; celui de la partie Sud et Est de Bornéo en contient 40 0/0,
tandis que le pourcentage des espèces plus sèches est souvent très bas,
généralement il n'excède pas 10 à 20 0/0. La diminution de poids après le
lavage du caoutchouc indigène exporté en 1925 était en moyenne du tiers
du poids total.
Les qualités inférieures (« lumps » et « scraps ») sont souvent mêlées
aux plaques de caoutchouc humide, et les bandes d'écorce y sont égale-
ment ajoutées. De temps en temps les indigènes altèrent la qualité en
y mêlant du sable, des pierres, de la boue ou de la farine.
La plus grande partie des exportations du caoutchouc indigène est
dirigée vers Singapore et Penang. Là, le produit est converti dans un
grand nombre d'usines en blankets ou blanket crêpe, une qualité qUI
égale à peu près le brown crêpe et le dark crêpe des plantations euro-
péennes. La plus grande partie du caoutchouc indigène est vendue aUX
Etats-Unis.
Un assez grand nombre d'usines d'épuration ont été établies derniè-
rement dans l'Archipel des Indes néerlandaises, et l'on peut prévoir
que dans un temps peu éloigné, la plus grande partie du caoutchouc
indigène sera préparée dans ces régions. Dans la région de Tapanoeli
c'est la population même qui s'occupe de l'épuration.
Conditions de travail. — Les plantations sont saignées en partie par le
propriétaire et sa famille sans aide d'autrui ; mais lorsque les jardins
sont trop vastes, des ouvriers sont engagés. Souvent aussi on a recours
à cette mesure dès que le propriétaire a quelque argent à sa disposition.
Presque partout ces gens sont payés en nature ; le propriétaire et le
coolie reçoivent chacun la moitié de la récolte. Ceci a pour résultat
que ce dernier s'efforce de récolter le plus de produit possible en sai-
gnant d'une manière inconsidérée. Il en résulte que la plus grande partie,
- des arbres est mal et grossièrement saignée et la consommation d'écorce
est énorme tandis que le propriétaire ne peut faire grand'chose paul'
éviter ce mal.
Dans la plupart des régions des Indes néerlandaises, la main-d'œuvre
est suffisante pour saigner toutes les plantations de caoutchouc.
Souvent aussi on peut voir des femmes et des enfants aider au traval.
Dans quelques régions cependant l'étendue de la plantation rend la
population locale insuffisante pour saigner tous les arbres. Lorsque le
prix du caoutchouc est assez élevé il n'est pas difficile de recruter de
la main-d'œuvre, les salaires étant généralement très avantageux. ,.)
Quelquefois même la quantité d'arbres à saigner est si grande qi 1
n'est pas possible pour la population d'accomplir le travail à elle sei-
Le produit. - La qualité du produit exporté varie d'une maniere
considérable ; le caoutchouc humide contient jusqu'à 5o o o d'eau
(Djambi) ; celui de la partie Sud et Est de Bornéo en contient 40 0/0,
tandis que le pourcentage des espèces plus sèches est souvent très bas,
généralement il n'excède pas 10 à 20 0/0. La diminution de poids après le
lavage du caoutchouc indigène exporté en 1925 était en moyenne du tiers
du poids total.
Les qualités inférieures (« lumps » et « scraps ») sont souvent mêlées
aux plaques de caoutchouc humide, et les bandes d'écorce y sont égale-
ment ajoutées. De temps en temps les indigènes altèrent la qualité en
y mêlant du sable, des pierres, de la boue ou de la farine.
La plus grande partie des exportations du caoutchouc indigène est
dirigée vers Singapore et Penang. Là, le produit est converti dans un
grand nombre d'usines en blankets ou blanket crêpe, une qualité qUI
égale à peu près le brown crêpe et le dark crêpe des plantations euro-
péennes. La plus grande partie du caoutchouc indigène est vendue aUX
Etats-Unis.
Un assez grand nombre d'usines d'épuration ont été établies derniè-
rement dans l'Archipel des Indes néerlandaises, et l'on peut prévoir
que dans un temps peu éloigné, la plus grande partie du caoutchouc
indigène sera préparée dans ces régions. Dans la région de Tapanoeli
c'est la population même qui s'occupe de l'épuration.
Conditions de travail. — Les plantations sont saignées en partie par le
propriétaire et sa famille sans aide d'autrui ; mais lorsque les jardins
sont trop vastes, des ouvriers sont engagés. Souvent aussi on a recours
à cette mesure dès que le propriétaire a quelque argent à sa disposition.
Presque partout ces gens sont payés en nature ; le propriétaire et le
coolie reçoivent chacun la moitié de la récolte. Ceci a pour résultat
que ce dernier s'efforce de récolter le plus de produit possible en sai-
gnant d'une manière inconsidérée. Il en résulte que la plus grande partie,
- des arbres est mal et grossièrement saignée et la consommation d'écorce
est énorme tandis que le propriétaire ne peut faire grand'chose paul'
éviter ce mal.
Dans la plupart des régions des Indes néerlandaises, la main-d'œuvre
est suffisante pour saigner toutes les plantations de caoutchouc.
Souvent aussi on peut voir des femmes et des enfants aider au traval.
Dans quelques régions cependant l'étendue de la plantation rend la
population locale insuffisante pour saigner tous les arbres. Lorsque le
prix du caoutchouc est assez élevé il n'est pas difficile de recruter de
la main-d'œuvre, les salaires étant généralement très avantageux. ,.)
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n'est pas possible pour la population d'accomplir le travail à elle sei-
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