Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A30)-1927/06/30. 1927/01/01 (A30)-1927/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529052g
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 66
- A - Changes à Saigon sur Paris, New-York et Londres et cours de l'argent fin à Londres et à New-York.......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- MÉTÉOROLOGIE
- .......... Page(s) .......... 85
[ 351 ]
parler des nouvelles et des jeunes plantations, s'élèverait au moins
au double ou au triple. L'industrie indigène du caoutchouc fonctionne
par conséquent avec un coût très élevé des saignées directes. Néanmoins
le docteur Rutgers pense qu'elle sera toujours capable de faire concur-
rence à la culture européenne, parce que le coût des saignées
directes dans les propriétés indigènes représente à peu près les
seuls frais que l'on y fait tandis que dans les domaines exploités
par les européens il représente une petite fraction des dépenses totales.
Il s'ensuit qu'en général les planteurs indigènes peuvent vendre à des
prix beaucoup moins élevés que les propriétaires européens.
Le plus bas prix économique
« C'est à la même conclusion que sont arrivés, d'autre part, les
membres de la Commission d'enquête sur le caoutchouc indigène, qui
avaient pour instructions de rechercher le prix le plus bas auquel les
indigènes pratiquent la saignée. Les chiffres obtenus ont été les sui-
vants. Palembang arrêterait en partie la saignée à un prix inférieur à
35 fl. par picul (30 0/ 0 d'eau). Dans le secteur Ouest de Bornéo le prix
descend au-dessous de 20 fl. par picul (20 o o d'eau) et même plus bas
en certains endroits. Dans le secteur Sud et Est de Bornéo le prix est
inférieur à 20 fl. par picul (40 0/0) d'eau). Dans le Djambi il est infé-
rieur à 25 fl. par picul (50 d'eau). Il est à remarquer que cette
région, avec des cours supérieurs à 5o fl. et de la main-d'œuvre exté-
rieure, pourrait aussi dépasser considérablement sa production de 1924
comme on l'a pu remarquer cette année-là. En rapprochant ces
différents renseignements on s'aperçoit, dit le docteur Rutgers, que la
production indigène demeurerait aussi importante avec des prix variant
entre 20 et 40 fl. par picul de produit mouillé, ou, d'après les cours
standard de Londres, entre 35 et 60 cents de guilder par livre anglaise
de caoutchouc sec. La production de caoutchouc, indigène- n'a pas ces-
sé d'augmenter pendant l'année 1924 où les prix furent les plus bas.
« Le quatrième point, très important, est l'organisation du commerce
de caoutchouc indigène. Ce commerce consiste dans l'achat en gros
d'un produit dont on ne pouvait trouver l'écoulement sur le marché
parce qu'il était mal préparé. Tous ces produits étaient dirigés sur les
grandes raffineries chinoises de Singapore. Tous les achats étaient faits
par les Chinois de Singapore qui les finançaient. Ce système d'achats
en masse a été nuisible à beaucoup de points de vue. En premier lieu,
la qualité était amoindrie parce que les acheteurs mélangeaient toutes
les qualités. Une meilleure préparation n'était pas mieux payée. Il
en est résulté que le pourcentage d'eau et d'impuretés du caoutchouc
du Djambi a augmenté au point de s'élever de 20 o o en 1922 à 5o 0/0
parler des nouvelles et des jeunes plantations, s'élèverait au moins
au double ou au triple. L'industrie indigène du caoutchouc fonctionne
par conséquent avec un coût très élevé des saignées directes. Néanmoins
le docteur Rutgers pense qu'elle sera toujours capable de faire concur-
rence à la culture européenne, parce que le coût des saignées
directes dans les propriétés indigènes représente à peu près les
seuls frais que l'on y fait tandis que dans les domaines exploités
par les européens il représente une petite fraction des dépenses totales.
Il s'ensuit qu'en général les planteurs indigènes peuvent vendre à des
prix beaucoup moins élevés que les propriétaires européens.
Le plus bas prix économique
« C'est à la même conclusion que sont arrivés, d'autre part, les
membres de la Commission d'enquête sur le caoutchouc indigène, qui
avaient pour instructions de rechercher le prix le plus bas auquel les
indigènes pratiquent la saignée. Les chiffres obtenus ont été les sui-
vants. Palembang arrêterait en partie la saignée à un prix inférieur à
35 fl. par picul (30 0/ 0 d'eau). Dans le secteur Ouest de Bornéo le prix
descend au-dessous de 20 fl. par picul (20 o o d'eau) et même plus bas
en certains endroits. Dans le secteur Sud et Est de Bornéo le prix est
inférieur à 20 fl. par picul (40 0/0) d'eau). Dans le Djambi il est infé-
rieur à 25 fl. par picul (50 d'eau). Il est à remarquer que cette
région, avec des cours supérieurs à 5o fl. et de la main-d'œuvre exté-
rieure, pourrait aussi dépasser considérablement sa production de 1924
comme on l'a pu remarquer cette année-là. En rapprochant ces
différents renseignements on s'aperçoit, dit le docteur Rutgers, que la
production indigène demeurerait aussi importante avec des prix variant
entre 20 et 40 fl. par picul de produit mouillé, ou, d'après les cours
standard de Londres, entre 35 et 60 cents de guilder par livre anglaise
de caoutchouc sec. La production de caoutchouc, indigène- n'a pas ces-
sé d'augmenter pendant l'année 1924 où les prix furent les plus bas.
« Le quatrième point, très important, est l'organisation du commerce
de caoutchouc indigène. Ce commerce consiste dans l'achat en gros
d'un produit dont on ne pouvait trouver l'écoulement sur le marché
parce qu'il était mal préparé. Tous ces produits étaient dirigés sur les
grandes raffineries chinoises de Singapore. Tous les achats étaient faits
par les Chinois de Singapore qui les finançaient. Ce système d'achats
en masse a été nuisible à beaucoup de points de vue. En premier lieu,
la qualité était amoindrie parce que les acheteurs mélangeaient toutes
les qualités. Une meilleure préparation n'était pas mieux payée. Il
en est résulté que le pourcentage d'eau et d'impuretés du caoutchouc
du Djambi a augmenté au point de s'élever de 20 o o en 1922 à 5o 0/0
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