Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A30)-1927/06/30. 1927/01/01 (A30)-1927/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529052g
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 66
- A - Changes à Saigon sur Paris, New-York et Londres et cours de l'argent fin à Londres et à New-York.......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- MÉTÉOROLOGIE
- .......... Page(s) .......... 85
[ 350 ]
grande superficie est à la disposition du cultivateur. Tant qu'il
y avait des possibilités d'extension des cultures, l'indigène se conten-
tait de rendre son travail plus productif par l'aménagement de nouveaux
jardins, et cela sans nouvelles dépenses de main-d'œuvre engagée, afin
d'obtenir un champ d'aspect joli, régulièrement bien entretenu. Et
il était convaincu d'agir ainsi sagement, puisque ce résultat était at-
teint sans augmentation sensible des frais.
De la saignée inconsidérée et de la perte d'écorce
« Le deuxième point est la négligence montrée dans la pratique des
saignées, par laquelle les avantages futurs sont sacrifiés aux avantages
immédiats. La destruction des superficies de saignées et la perte résul-
tant de l'enlèvement de l'écorce, sauf de rares exceptions très louables,
est inquiétante. Ici, la destruction du capital, par laquelle l'avenir de
la production est fort compromis, se fait sur une grande échelle. On
ne pourrait évaluer même d'une manière approximative le nombre de
millions que les planteurs indigènes d'arbres à caoutchouc détruisent
annuellement en écorce. Le docteur Rutgers a souhaité que l'on portât
une grande attention de ce côté : la destruction en grand de l'écorce a été
remarquée surtout aux époques où le cours du caoutchouc était avan-
tageux. Et si les prix baissaient au point que la saignée ne rapporte
plus, comme ce fut le cas en 1921, celle-ci serait comme alors
en grande partie suspendue et les arbres auraient le temps de se recons
tituer. Cette occasion serait d'autant meilleure que, dans la plupart
des cas, le sol n'aurait pas été appauvri par une longue période
de sarclage complet et que les arbres auraient conservé leur faculté
de croissance.
Coût élevé de la saignée directe sur les domaines indigènes
« Le troisième point est constitué par la faiblesse de la production
de chaque arbre et le travail minime des saigneurs. De là vient le coût
élevé de la saignée directe.
« Les rapports publiés par la Commission d'enquête sur le caout-
chouc indigène, relatifs aux quatre districts les plus importants au
point de vue des plantations en caoutchoucs, sont unanimes à ce sujet-
Une production quotidienne par saignée de I kilog 1/2, soit 3 livres 3,
de caoutchouc sec était considérée comme normale. Dans le Djambi
et dans la région occidentale de Bornéo, on obtenait une production
beaucoup plus importante. Sur les plantations exploitées par les
européens, la production quotidienne ordinaire par saignée, sans
grande superficie est à la disposition du cultivateur. Tant qu'il
y avait des possibilités d'extension des cultures, l'indigène se conten-
tait de rendre son travail plus productif par l'aménagement de nouveaux
jardins, et cela sans nouvelles dépenses de main-d'œuvre engagée, afin
d'obtenir un champ d'aspect joli, régulièrement bien entretenu. Et
il était convaincu d'agir ainsi sagement, puisque ce résultat était at-
teint sans augmentation sensible des frais.
De la saignée inconsidérée et de la perte d'écorce
« Le deuxième point est la négligence montrée dans la pratique des
saignées, par laquelle les avantages futurs sont sacrifiés aux avantages
immédiats. La destruction des superficies de saignées et la perte résul-
tant de l'enlèvement de l'écorce, sauf de rares exceptions très louables,
est inquiétante. Ici, la destruction du capital, par laquelle l'avenir de
la production est fort compromis, se fait sur une grande échelle. On
ne pourrait évaluer même d'une manière approximative le nombre de
millions que les planteurs indigènes d'arbres à caoutchouc détruisent
annuellement en écorce. Le docteur Rutgers a souhaité que l'on portât
une grande attention de ce côté : la destruction en grand de l'écorce a été
remarquée surtout aux époques où le cours du caoutchouc était avan-
tageux. Et si les prix baissaient au point que la saignée ne rapporte
plus, comme ce fut le cas en 1921, celle-ci serait comme alors
en grande partie suspendue et les arbres auraient le temps de se recons
tituer. Cette occasion serait d'autant meilleure que, dans la plupart
des cas, le sol n'aurait pas été appauvri par une longue période
de sarclage complet et que les arbres auraient conservé leur faculté
de croissance.
Coût élevé de la saignée directe sur les domaines indigènes
« Le troisième point est constitué par la faiblesse de la production
de chaque arbre et le travail minime des saigneurs. De là vient le coût
élevé de la saignée directe.
« Les rapports publiés par la Commission d'enquête sur le caout-
chouc indigène, relatifs aux quatre districts les plus importants au
point de vue des plantations en caoutchoucs, sont unanimes à ce sujet-
Une production quotidienne par saignée de I kilog 1/2, soit 3 livres 3,
de caoutchouc sec était considérée comme normale. Dans le Djambi
et dans la région occidentale de Bornéo, on obtenait une production
beaucoup plus importante. Sur les plantations exploitées par les
européens, la production quotidienne ordinaire par saignée, sans
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 355/573
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6529052g/f355.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6529052g/f355.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6529052g/f355.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6529052g
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6529052g
Facebook
Twitter