Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A30)-1927/06/30. 1927/01/01 (A30)-1927/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529052g
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 66
- A - Changes à Saigon sur Paris, New-York et Londres et cours de l'argent fin à Londres et à New-York.......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- MÉTÉOROLOGIE
- .......... Page(s) .......... 85
[ 347 ]
*' 160.000 habitants. Le nombre des arbres ayant atteint l'âge de la
saignée à la fin de 19'M dépassait de beaucoup celui des sujets qui pou-
vaient être traités étant donnée la main-d'œuvre dont on disposait. Il
était très probablement le double de celui qu'il a atteint.
« La production est déterminée par l'importation de la main-d'œuvre
Nécessaire dont elle dépend. La possibilité d'obtenir de la main-d'œuvre
étrangère dépend du cours du caoutchouc. La coutume est de donner
cOIllme salaire aux saigneurs la moitié de la récolte. Les propriétaires
qui pratiquent eux-mêmes la saignée prennent plus de soin pour con-
server l'écorce que les saigneurs salariés qui, ordinairement, ne s'ac-
quittent pas consciencieusement de leur travail. Le propriétaire indigène
peut aisément planter un nombre appréciable de nouveaux arbres pour
Compenser la perte des écorces occasionnée par les saignées excessives
H inconsidérées. Celles-ci n'ont donc pas pour résultat de faire baisser
le chiffre des exportations. Toutes les maladies connues du caoutchouc
Sevissent sur les plantations du Djambi, mais il n'y a pas à redouter
qu'elles constituent un véritable danger. L'indigène peut planter plu-
ceurs nouveaux arbres pour un qui périt. Dans le Djambi, les indigè
nes ont tellement d'arbres qu'ils ne peuvent ni les saigner tous, ni se
Procurer assez d'ouvriers pour le faire, car la main-d 'œuvre fait défaut.
Tout le caoutchouc du Djambi est expédié sur Singapore, à l'exception
d'une quantité négligeable qui est travaillée dans une petite usine du
djambi et envoyée à Batavia. Il y a en outre trois petites manufactures
chinoises qui traitent une faible quantité de caoutchouc indigène, mais
leur travail n'a aucun influence sur le commerce. Les possibilités de pro-
duction de caoutchouc dans le Djambi s'accroissent sans cesse ».
Le commerce du caoutchouc ou Pontianak
L'extrait suivant d'un rapporl d'un correspondant du « Straits Times »
batavia, qui se trouvait dans le Pontianak et le Bornéo hollandais oc-
('idental vers la fin de l'année 1 925, donnant des indications sur le com-
merce du caoutchouc dans le Pontianak à cette époque, permet de prévoir
Inle augmentation continue de la production du caoutchouc indigène.
eme si les salaires des ouvriers ont été réduits des deux tiers à la suite de
la baisse des prix depuis le début de 1996, ils doivent être encore bien
plus élevés que ceux des coolies des plantations. L'habitude de retra-
vailler le caoutchouc est déjà en vogue dans le Pontianak, bien qu'el-
l ne se soit pas aussi généralisée dans les autres centres hollandais
Importants de production de caoutchouc. Ce correspondant dit :
(< La production indigène représente environ 99 0/0 de la totalité
:u caoutchouc produit par tout le Bornéo Ouest hollandais. Il y a dé-
.Ia sept manufactures dans le Pontianak. Elles ont pour la plupart des
Propriétaires chinois. Le caoutchouc indigène est surtout acheté par ces
*' 160.000 habitants. Le nombre des arbres ayant atteint l'âge de la
saignée à la fin de 19'M dépassait de beaucoup celui des sujets qui pou-
vaient être traités étant donnée la main-d'œuvre dont on disposait. Il
était très probablement le double de celui qu'il a atteint.
« La production est déterminée par l'importation de la main-d'œuvre
Nécessaire dont elle dépend. La possibilité d'obtenir de la main-d'œuvre
étrangère dépend du cours du caoutchouc. La coutume est de donner
cOIllme salaire aux saigneurs la moitié de la récolte. Les propriétaires
qui pratiquent eux-mêmes la saignée prennent plus de soin pour con-
server l'écorce que les saigneurs salariés qui, ordinairement, ne s'ac-
quittent pas consciencieusement de leur travail. Le propriétaire indigène
peut aisément planter un nombre appréciable de nouveaux arbres pour
Compenser la perte des écorces occasionnée par les saignées excessives
H inconsidérées. Celles-ci n'ont donc pas pour résultat de faire baisser
le chiffre des exportations. Toutes les maladies connues du caoutchouc
Sevissent sur les plantations du Djambi, mais il n'y a pas à redouter
qu'elles constituent un véritable danger. L'indigène peut planter plu-
ceurs nouveaux arbres pour un qui périt. Dans le Djambi, les indigè
nes ont tellement d'arbres qu'ils ne peuvent ni les saigner tous, ni se
Procurer assez d'ouvriers pour le faire, car la main-d 'œuvre fait défaut.
Tout le caoutchouc du Djambi est expédié sur Singapore, à l'exception
d'une quantité négligeable qui est travaillée dans une petite usine du
djambi et envoyée à Batavia. Il y a en outre trois petites manufactures
chinoises qui traitent une faible quantité de caoutchouc indigène, mais
leur travail n'a aucun influence sur le commerce. Les possibilités de pro-
duction de caoutchouc dans le Djambi s'accroissent sans cesse ».
Le commerce du caoutchouc ou Pontianak
L'extrait suivant d'un rapporl d'un correspondant du « Straits Times »
batavia, qui se trouvait dans le Pontianak et le Bornéo hollandais oc-
('idental vers la fin de l'année 1 925, donnant des indications sur le com-
merce du caoutchouc dans le Pontianak à cette époque, permet de prévoir
Inle augmentation continue de la production du caoutchouc indigène.
eme si les salaires des ouvriers ont été réduits des deux tiers à la suite de
la baisse des prix depuis le début de 1996, ils doivent être encore bien
plus élevés que ceux des coolies des plantations. L'habitude de retra-
vailler le caoutchouc est déjà en vogue dans le Pontianak, bien qu'el-
l ne se soit pas aussi généralisée dans les autres centres hollandais
Importants de production de caoutchouc. Ce correspondant dit :
(< La production indigène représente environ 99 0/0 de la totalité
:u caoutchouc produit par tout le Bornéo Ouest hollandais. Il y a dé-
.Ia sept manufactures dans le Pontianak. Elles ont pour la plupart des
Propriétaires chinois. Le caoutchouc indigène est surtout acheté par ces
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