Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A30)-1927/06/30. 1927/01/01 (A30)-1927/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529052g
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 66
- A - Changes à Saigon sur Paris, New-York et Londres et cours de l'argent fin à Londres et à New-York.......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- MÉTÉOROLOGIE
- .......... Page(s) .......... 85
[ 278 ]
On a signalé néanmoins que dans l'Est de la zone cotonnière, où la
récolte est pratiquement terminée, on se préoccupait peu des semailles,
et la demande d'engrais, beaucoup moins forte que l'année dernière,
portait sur les qualités inférieures, alors qu'en 1926 les meilleures qua-
lités avaient été très demandées. Si les prix restent bas, il est probable
que les fermiers procèderont eux-mêmes à la réduction nécessaire. Mais
si, au contraire, il se produisait prochainement une hausse sensible
du brut, que certains souhaitent la jugeant indispensable pour rame-
ner l'activité sur le marché en faisant sortir les consommateurs (le leur
réserve actuelle, le planteur pourrait être tenté de conserver le même
acréage, peut-être même de l'augmenter tout en espérant que ses voisins
réduiront le leur.
Le rapport du Bureau de l'Agriculture sur les ensemencements de blé
d'hiver mentionnait qu'une certaine partie de la superficie ordinaire-
ment dévolue à la culture du coton a été ensemencée en blé cette année,
l'acréage en blé ayant augmenté de 25 o o au Texas, 30-0 0 en Georgie
et 35 0/0 dans la Caroline du Sud. ,
En Egypte, la campagne 1926, dont le rendement quantitatif est reste
élevé, semble devoir être assez sensiblement éprouvée par la baisse des
prix qui, de septembre à décembre, sont tombés de 35 talaris à 24 pour le
Sakellaridis et de 25 à I5 pour l'Achmouni.
Sollicité d'intervenir pour enrayer la baisse, le Gouvernement égyp-
tien avait acheté pendant le premier semestre 1926, à un cours moyen
d'environ 33 talaris, 480.000 cantars qu'il détenait encore récemment.
L'accentuation de la baisse en novembre 1926 l'a amené à prendre une
série de nouvelles mesures. Un crédit de 4.000.000 de livres égyptien
nes au taux de 4 0/0, a, tout d'abord, été mis à la disposition des en
tivateurs désireux d'obtenir une avance sur leur récolte. Une loi a été
ensuite votée par le Parlement ramenant pendant trois ans au tiers des
terres cultivées la superficie réservée au coton, à partir du commence
ment de la saison prochaine.
Le Gouvernement égyptien a décidé, enfin, d'intervenir à nouveau
sur le marché. Cette intervention s'explique du fait qu'il perçoit depuis
la guerre une taxe spéciale sur le coton en dehors des impôts ordinaires
sur les terres. Il est donc intéressé particulièrement à ce que le cultiva-
teur ne se trouve pas accablé par une mévente. '1
Aux Etats-Unis, les milieux financiers étaient opposés à l'achat (e
Aux Etats-Unis, les milieux financiers étaient opposés a l'achat de
la récolte de coton par le gouvernement, car ce geste encoura-
gerait les planteurs à compter sur une nouvelle intervention de 1 &
en cas de besoin. Le Sénat américain a, néanmoins, adopté par kl v01%
contre 39 un projet de loi ayant pour objet l'ouverture d'un crédit de 2
millions de dollars qui permettra de retirer du marché l'excédent
coton, de blé, de riz et d'autres produits de la récolte de 1927. Ces iïiesU
res ont surtout pour but de protéger les producteurs de coton con
,. )
On a signalé néanmoins que dans l'Est de la zone cotonnière, où la
récolte est pratiquement terminée, on se préoccupait peu des semailles,
et la demande d'engrais, beaucoup moins forte que l'année dernière,
portait sur les qualités inférieures, alors qu'en 1926 les meilleures qua-
lités avaient été très demandées. Si les prix restent bas, il est probable
que les fermiers procèderont eux-mêmes à la réduction nécessaire. Mais
si, au contraire, il se produisait prochainement une hausse sensible
du brut, que certains souhaitent la jugeant indispensable pour rame-
ner l'activité sur le marché en faisant sortir les consommateurs (le leur
réserve actuelle, le planteur pourrait être tenté de conserver le même
acréage, peut-être même de l'augmenter tout en espérant que ses voisins
réduiront le leur.
Le rapport du Bureau de l'Agriculture sur les ensemencements de blé
d'hiver mentionnait qu'une certaine partie de la superficie ordinaire-
ment dévolue à la culture du coton a été ensemencée en blé cette année,
l'acréage en blé ayant augmenté de 25 o o au Texas, 30-0 0 en Georgie
et 35 0/0 dans la Caroline du Sud. ,
En Egypte, la campagne 1926, dont le rendement quantitatif est reste
élevé, semble devoir être assez sensiblement éprouvée par la baisse des
prix qui, de septembre à décembre, sont tombés de 35 talaris à 24 pour le
Sakellaridis et de 25 à I5 pour l'Achmouni.
Sollicité d'intervenir pour enrayer la baisse, le Gouvernement égyp-
tien avait acheté pendant le premier semestre 1926, à un cours moyen
d'environ 33 talaris, 480.000 cantars qu'il détenait encore récemment.
L'accentuation de la baisse en novembre 1926 l'a amené à prendre une
série de nouvelles mesures. Un crédit de 4.000.000 de livres égyptien
nes au taux de 4 0/0, a, tout d'abord, été mis à la disposition des en
tivateurs désireux d'obtenir une avance sur leur récolte. Une loi a été
ensuite votée par le Parlement ramenant pendant trois ans au tiers des
terres cultivées la superficie réservée au coton, à partir du commence
ment de la saison prochaine.
Le Gouvernement égyptien a décidé, enfin, d'intervenir à nouveau
sur le marché. Cette intervention s'explique du fait qu'il perçoit depuis
la guerre une taxe spéciale sur le coton en dehors des impôts ordinaires
sur les terres. Il est donc intéressé particulièrement à ce que le cultiva-
teur ne se trouve pas accablé par une mévente. '1
Aux Etats-Unis, les milieux financiers étaient opposés à l'achat (e
Aux Etats-Unis, les milieux financiers étaient opposés a l'achat de
la récolte de coton par le gouvernement, car ce geste encoura-
gerait les planteurs à compter sur une nouvelle intervention de 1 &
en cas de besoin. Le Sénat américain a, néanmoins, adopté par kl v01%
contre 39 un projet de loi ayant pour objet l'ouverture d'un crédit de 2
millions de dollars qui permettra de retirer du marché l'excédent
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,. )
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