Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A30)-1927/06/30. 1927/01/01 (A30)-1927/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529052g
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 66
- A - Changes à Saigon sur Paris, New-York et Londres et cours de l'argent fin à Londres et à New-York.......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- MÉTÉOROLOGIE
- .......... Page(s) .......... 85
[ 225 ]
Les essais de résistance à la rupture ont montré qu'elle était légère-
ment plus forte que le jute, sans être cependant très résistante.
Les essais d'aptitude à la filature ou de souplesse ont prouvé qu'elle
avait une souplesse de l'ordre de celle du jute ; elle est donc filable.
La mesure de la finesse des brins, après peignage, nous a montré que
ceux-ci étaient plus grossiers que ceux de jute. On ne pouvait atteindre
que le n° 10 anglais, au lieu du n° 16 atteint par le jute. De cet essai,
on peut déduire que cette fibre est tout à fait appropriée pour le tissage
du sac à emballage ou « gunny », pour lequel on emploie, le plus sou-
vent, le n° 6 anglais.
Conclusion. — Cette écorce, qui est très riche en fibres, permettrait
l'extraction facile, par rouissage, d'une filasse pouvant servir de suc-
cédané aux jutes communs, dans leurs usages ordinaires, tels que con-
fection de sacs, toile d'emballage, etc. Elle est certainement intéres-
sante.
Nous croyons devoir donner, à la suite de cette expertise, une étude,
faite par M. MALPUECH, Commissaire du Gouvernement à Savannakhet,
sur la question (1).
Le « Po Lom Pom » est un arbrisseau qui aime les bas-fonds humi-
des et couvre des étendues considérables de terrains dans la province
de Savannakhet aux confluents de la Sé-Sang-Xoi et de la Sé Cham-
Phone dans les vastes plaines inondées chaque année par ces deux cours
d'eau. Il pousse spontanément et aucune culture n'en est faite par les
indigènes qui utilisent cependant largement sa fibre.
Cette fibre est d'ailleurs extrêmement solide et d'assez belle appa-
rence, encore que traitée à la façon indigène.
La plante est d'une vitalité considérable. Tous les ans, l'inondation
la. couvre pendant parfois des mois entiers sans qu'elle paraisse en souf-
frir. A la saison sèche l'incendie de la forêt clairière, que les indigènes
Pratiquent pour avoir de l'herbe nouvelle pour les animaux, détruit ses
raIlleaux jusqu'au ras du sol ; dès les premières pluies, la végétation
repart aussi active qu'auparavant.
Les animaux qui en sont très friands en détruisent cependant de
grandes quantités, pour la raison probable qu'ils mangent les plantes
dès que les jeunes pousses commencent à sortir.
(1) Tiré de: Le Laos économique, par MALPUECH, Administrateur des Services Civils de
l'Indochine. ,
Les essais de résistance à la rupture ont montré qu'elle était légère-
ment plus forte que le jute, sans être cependant très résistante.
Les essais d'aptitude à la filature ou de souplesse ont prouvé qu'elle
avait une souplesse de l'ordre de celle du jute ; elle est donc filable.
La mesure de la finesse des brins, après peignage, nous a montré que
ceux-ci étaient plus grossiers que ceux de jute. On ne pouvait atteindre
que le n° 10 anglais, au lieu du n° 16 atteint par le jute. De cet essai,
on peut déduire que cette fibre est tout à fait appropriée pour le tissage
du sac à emballage ou « gunny », pour lequel on emploie, le plus sou-
vent, le n° 6 anglais.
Conclusion. — Cette écorce, qui est très riche en fibres, permettrait
l'extraction facile, par rouissage, d'une filasse pouvant servir de suc-
cédané aux jutes communs, dans leurs usages ordinaires, tels que con-
fection de sacs, toile d'emballage, etc. Elle est certainement intéres-
sante.
Nous croyons devoir donner, à la suite de cette expertise, une étude,
faite par M. MALPUECH, Commissaire du Gouvernement à Savannakhet,
sur la question (1).
Le « Po Lom Pom » est un arbrisseau qui aime les bas-fonds humi-
des et couvre des étendues considérables de terrains dans la province
de Savannakhet aux confluents de la Sé-Sang-Xoi et de la Sé Cham-
Phone dans les vastes plaines inondées chaque année par ces deux cours
d'eau. Il pousse spontanément et aucune culture n'en est faite par les
indigènes qui utilisent cependant largement sa fibre.
Cette fibre est d'ailleurs extrêmement solide et d'assez belle appa-
rence, encore que traitée à la façon indigène.
La plante est d'une vitalité considérable. Tous les ans, l'inondation
la. couvre pendant parfois des mois entiers sans qu'elle paraisse en souf-
frir. A la saison sèche l'incendie de la forêt clairière, que les indigènes
Pratiquent pour avoir de l'herbe nouvelle pour les animaux, détruit ses
raIlleaux jusqu'au ras du sol ; dès les premières pluies, la végétation
repart aussi active qu'auparavant.
Les animaux qui en sont très friands en détruisent cependant de
grandes quantités, pour la raison probable qu'ils mangent les plantes
dès que les jeunes pousses commencent à sortir.
(1) Tiré de: Le Laos économique, par MALPUECH, Administrateur des Services Civils de
l'Indochine. ,
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