Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A30)-1927/06/30. 1927/01/01 (A30)-1927/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529052g
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 66
- A - Changes à Saigon sur Paris, New-York et Londres et cours de l'argent fin à Londres et à New-York.......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- MÉTÉOROLOGIE
- .......... Page(s) .......... 85
t 222 ]
pogonium mucunoides Desv., plante originaire de Guyane qui constitue
un excellent engrais vert et qui peut aussi être employée comme four-
rage. On laisse le calopogonium en permanence sous les caféiers, alors
qu'après la deuxième année il faut supprimer les Légumineuses de hau-
te taille.
Le Coffea excelsa fleurit à la 3e ou 4e année, mais il ne donne une
réelle récolte qu'à la 56 année. Sa production est donc retardée de deux
ans par rapport au C. arabica. Les rendements plus élevés qu'on obtient
par la suite compensent largement cet inconvénient.
,Le Dr P. J. S. CRAMER est partisan d'étêter l'Excelsa à i m, 50 ou 2 III
afin que la cueillette puisse se faire facilement. Certains planteurs n'étê
tent qu'à 2 m ,50 ou même 3m ,50, mais, dans ce cas, il faut des échel-
les pour cueillir les baies et il ne paraît pas qu'il y ait avantage. Un caféier
qu'on laisse monter a tendance à se dénuder à la base, de sorte qu'il ne
semble pas que la récolte soit plus élevée du fait que le caféier est, plus
haut et on a l'inconvénient de la cueillette à l'échelle.
L'Excelsa est en plein rapport à 7 ou 8 ans et il peut durer très long-
temps si la plantation est bien entretenue. Son rendement est beaucoup
plus élevé que celui de l'Arabica, non seulement par arbre, mais aussi
par surface équivalente, bien qu'il soit nécessaire de dépulper 7 à 8 kg
de cerises pour obtenir 1 kg de café marchand, alors qu'il faut seulement
5 kg, 5 de cerises d'Arabica pour préparer la même quantité de café.
Dans les bonnes terres fumées le rendement peut aller jusqu'à i.5oo kg
de café marchand à l'ha ; le Dr CRAMER pense qu'une moyenne de 800
F| 1.000 kg à l'ha peut être couramment obtenue. Les fruits mûrissent
presque en même temps ; ils sont plus adhérents, de sorte que les frais
de cueillette sont moins élevés.
Aux hautes altitudes le rendement est un peu moins élevé ; le caféier
est aussi plus lent à se mettre à fruits ; il en est de même au fur et à me-
sure qu'on s'éloigne de la zone équatoriale pour se rapprocher des ré-
gions limites de la culture au point de vue climat.
Le caféier Chari demande des fumures tout comme l'Arabica. Au Ton-
kin, on évalue ces fumures à 26 kg d'engrais de ferme par pied tous les
deux ans. Les engrais chimiques, la chaux dans les sols acides doivent
également être employés ; mais les engrais verts peuvent, pour une bon'
ne part, suppléer aux engrais minéraux. Plus la récolte est forte, plus
naturellement il faut restituer au sol de matières alimentaires.
«
Le café Excelsa est jusqu'à présent- un peu moins apprécié sur le mar-
ché que le café Arabica provenance Tonkin ou Java. Au Tonkin, par
exemple, quand l'Arabica est à 12 francs, l'Excelsa est à 11 francs ou
II fr, 50. Il n'y a pas de raison pour qu'il n'acquiert pas un jour une
valeur équivalente, mais il faut qu'il soit préparé d'une manière ir-
réprochable. Il est assez difficile à dépulper.
pogonium mucunoides Desv., plante originaire de Guyane qui constitue
un excellent engrais vert et qui peut aussi être employée comme four-
rage. On laisse le calopogonium en permanence sous les caféiers, alors
qu'après la deuxième année il faut supprimer les Légumineuses de hau-
te taille.
Le Coffea excelsa fleurit à la 3e ou 4e année, mais il ne donne une
réelle récolte qu'à la 56 année. Sa production est donc retardée de deux
ans par rapport au C. arabica. Les rendements plus élevés qu'on obtient
par la suite compensent largement cet inconvénient.
,Le Dr P. J. S. CRAMER est partisan d'étêter l'Excelsa à i m, 50 ou 2 III
afin que la cueillette puisse se faire facilement. Certains planteurs n'étê
tent qu'à 2 m ,50 ou même 3m ,50, mais, dans ce cas, il faut des échel-
les pour cueillir les baies et il ne paraît pas qu'il y ait avantage. Un caféier
qu'on laisse monter a tendance à se dénuder à la base, de sorte qu'il ne
semble pas que la récolte soit plus élevée du fait que le caféier est, plus
haut et on a l'inconvénient de la cueillette à l'échelle.
L'Excelsa est en plein rapport à 7 ou 8 ans et il peut durer très long-
temps si la plantation est bien entretenue. Son rendement est beaucoup
plus élevé que celui de l'Arabica, non seulement par arbre, mais aussi
par surface équivalente, bien qu'il soit nécessaire de dépulper 7 à 8 kg
de cerises pour obtenir 1 kg de café marchand, alors qu'il faut seulement
5 kg, 5 de cerises d'Arabica pour préparer la même quantité de café.
Dans les bonnes terres fumées le rendement peut aller jusqu'à i.5oo kg
de café marchand à l'ha ; le Dr CRAMER pense qu'une moyenne de 800
F| 1.000 kg à l'ha peut être couramment obtenue. Les fruits mûrissent
presque en même temps ; ils sont plus adhérents, de sorte que les frais
de cueillette sont moins élevés.
Aux hautes altitudes le rendement est un peu moins élevé ; le caféier
est aussi plus lent à se mettre à fruits ; il en est de même au fur et à me-
sure qu'on s'éloigne de la zone équatoriale pour se rapprocher des ré-
gions limites de la culture au point de vue climat.
Le caféier Chari demande des fumures tout comme l'Arabica. Au Ton-
kin, on évalue ces fumures à 26 kg d'engrais de ferme par pied tous les
deux ans. Les engrais chimiques, la chaux dans les sols acides doivent
également être employés ; mais les engrais verts peuvent, pour une bon'
ne part, suppléer aux engrais minéraux. Plus la récolte est forte, plus
naturellement il faut restituer au sol de matières alimentaires.
«
Le café Excelsa est jusqu'à présent- un peu moins apprécié sur le mar-
ché que le café Arabica provenance Tonkin ou Java. Au Tonkin, par
exemple, quand l'Arabica est à 12 francs, l'Excelsa est à 11 francs ou
II fr, 50. Il n'y a pas de raison pour qu'il n'acquiert pas un jour une
valeur équivalente, mais il faut qu'il soit préparé d'une manière ir-
réprochable. Il est assez difficile à dépulper.
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