Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A30)-1927/06/30. 1927/01/01 (A30)-1927/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529052g
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 66
- A - Changes à Saigon sur Paris, New-York et Londres et cours de l'argent fin à Londres et à New-York.......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- MÉTÉOROLOGIE
- .......... Page(s) .......... 85
l 147 J
approuvent cette façon de procéder, seraient achestés en grandes quan-
ltés par les Américains. Quant à empêcher la thésaurisation, le peuple
llidien n'aimera-t-il pas mieux amasser de l'or ? Et d'où cet or doit-il
venir ? ».
V. - Historique de l'application du « Pittman act ». — M. W. Mont
erry, de Salt Lake City, présidait le meeting. Après le discours de
I Brownell, M. Ferry présenta l'ancien sénateur Charles S. Thomas,
qUI traita dans son discours la question de l'argent et de l'application
II « Pittman act ».
Le sénateur Thomas commença par rappeler les discours que le se-
ctaire Work et le commissaire Spry avaient prononcé la veille en ré-
gion publique. ,L
Ces Messieurs, dit le sénateur Thomas, rconnaissent l'importance
Capitale de l'application des lois telles qu'elles sont établies. Et il ajouta
que les fonctionnaires qui en sont chargés devraient être soutenus. Il
Clara ensuite qu'il était de son devoir d'en citer quelques échecs.
ans ce but, il se rapporta aux déclarations du secrétaire Gilbert qui
t rapporteur de la question des allocations d'argent pour les subsides
lIlOIlétires prévues par le « Pittman act ».
L orateur, prenant comme point de départ le le janvier 1918, exposa
onlrnent, à cette date, il y avait dans les caisses du Trésor 600.000.000
e dollars en or ou en argent, couvrant les effets en circulation dans le
Pays, entier. C'était, à l'époque,la seule grande réserve d'argent du
monde.
b Les Etats-Unis étaient déjà entrés en guerre. La Grande-Bretagne ayant
0111, d'argent pour prévenir un désastre dans son empire de l'Inde
echec de sa campagne de Mésopotamie, le « Pittman act » fut adopte
un des quatre desseins dans lesquels cet acte fut dressé était de four-
nir des subsides monétaires, et cette raison fut insérée dans l'acte sur
s Illstances du Secrétaire des finances.
] Pour s'assurer que l'argent ainsi utilisé pourrait être racheté, dit
sénateur Thomas, le sénateur Pittman ajouta une clause stipulant
qu'il serait considéré comme vendu. Deux cent millions de dollars
:lOIlIlaYés furent ainsi vendus à la Grande-Bretagne. Sur cette somme,
14 000.000 d'onces furent versés au Directeur de l'Hôtel des Monnaies
a chacune des ventes, le Directeur des Monnaies recevait l'ordre -
acheter plus tard une égale quantité d'argent aux producteurs améri-
S au prix d'un dollar l'once. L'application de la loi se poursuivit
ju en décembre 1920. Sur la quantité d'argent versée, près de
°oo.ooo d'onces furent utilisées pour la frappe des monnaies divi-
,0Hïiaire8
En J'anvier i g 2 2 la frappe des pièces de monnaie divisionnaires fut
Pendue. Soudain en février 1922, le Secrétaire prit une décision
approuvent cette façon de procéder, seraient achestés en grandes quan-
ltés par les Américains. Quant à empêcher la thésaurisation, le peuple
llidien n'aimera-t-il pas mieux amasser de l'or ? Et d'où cet or doit-il
venir ? ».
V. - Historique de l'application du « Pittman act ». — M. W. Mont
erry, de Salt Lake City, présidait le meeting. Après le discours de
I Brownell, M. Ferry présenta l'ancien sénateur Charles S. Thomas,
qUI traita dans son discours la question de l'argent et de l'application
II « Pittman act ».
Le sénateur Thomas commença par rappeler les discours que le se-
ctaire Work et le commissaire Spry avaient prononcé la veille en ré-
gion publique. ,L
Ces Messieurs, dit le sénateur Thomas, rconnaissent l'importance
Capitale de l'application des lois telles qu'elles sont établies. Et il ajouta
que les fonctionnaires qui en sont chargés devraient être soutenus. Il
Clara ensuite qu'il était de son devoir d'en citer quelques échecs.
ans ce but, il se rapporta aux déclarations du secrétaire Gilbert qui
t rapporteur de la question des allocations d'argent pour les subsides
lIlOIlétires prévues par le « Pittman act ».
L orateur, prenant comme point de départ le le janvier 1918, exposa
onlrnent, à cette date, il y avait dans les caisses du Trésor 600.000.000
e dollars en or ou en argent, couvrant les effets en circulation dans le
Pays, entier. C'était, à l'époque,la seule grande réserve d'argent du
monde.
b Les Etats-Unis étaient déjà entrés en guerre. La Grande-Bretagne ayant
0111, d'argent pour prévenir un désastre dans son empire de l'Inde
echec de sa campagne de Mésopotamie, le « Pittman act » fut adopte
un des quatre desseins dans lesquels cet acte fut dressé était de four-
nir des subsides monétaires, et cette raison fut insérée dans l'acte sur
s Illstances du Secrétaire des finances.
] Pour s'assurer que l'argent ainsi utilisé pourrait être racheté, dit
sénateur Thomas, le sénateur Pittman ajouta une clause stipulant
qu'il serait considéré comme vendu. Deux cent millions de dollars
:lOIlIlaYés furent ainsi vendus à la Grande-Bretagne. Sur cette somme,
14 000.000 d'onces furent versés au Directeur de l'Hôtel des Monnaies
a chacune des ventes, le Directeur des Monnaies recevait l'ordre -
acheter plus tard une égale quantité d'argent aux producteurs améri-
S au prix d'un dollar l'once. L'application de la loi se poursuivit
ju en décembre 1920. Sur la quantité d'argent versée, près de
°oo.ooo d'onces furent utilisées pour la frappe des monnaies divi-
,0Hïiaire8
En J'anvier i g 2 2 la frappe des pièces de monnaie divisionnaires fut
Pendue. Soudain en février 1922, le Secrétaire prit une décision
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