Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A30)-1927/06/30. 1927/01/01 (A30)-1927/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529052g
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 66
- A - Changes à Saigon sur Paris, New-York et Londres et cours de l'argent fin à Londres et à New-York.......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- MÉTÉOROLOGIE
- .......... Page(s) .......... 85
[ «s ]
La valeur des produits que le Japon exporte annuellement à destin3
tion de ces pays des mers du Sud de l'Asie est donc légèrement inférieûf
à 350 millions des yens. La valeur de ceux qu'elle en fait venir tels cjue
le coton brut de l'Inde britannique, le riz de l'Indochine française, de
l'Inde britannique et du Siam, le sucre des Indes néerlandaises, dépas§c
800 millions de yens.
Dans toutes ces régions, le commerce japonais s'est développé Par
ticulièrement pendant la Grande Guerre. Les exportations sont passee:
de 59 millions de yens en 1924 à 430 millions en 1918 pour décroître rap1
dement ensuite. C'est cette dernière chute, et surtout l'écart défrdtalJe
considérable entre les importations et les exportations qui a attiré I'atten
tion des pouvoirs publics. Le commerce japonais semble avoir fait preU
ve de faiblesse vis-à-vis de ses concurrents européens quand les et
constances exceptionnelles ne le favorisent pas. Le but de la Conférence
était donc non seulement de stimuler les entreprises coloniales du J&P°j
lIf.
dans les mers du Sud, dont beaucoup, comme les entreprises caO
chouctières, ont bien de la peine à vivre, mais aussi d'y développer le~'
débouchés de l'industrie japonaise. fi.
Les raisons que l'on a données de cet état de choses ne sont pas su
santés. On a parlé du nombre réduit des résidents japonais à l'étraUr
de l'absence d'institutions pour le commerce, d'organisation bancaire Ill1
parfaite. Un journal, le « Hochi » a dit en propres termes : « il n
qu'une solution à la crise il faut vendre de bons articles à des pfl,
modérés ».. , t.
Mais ce n'est pas de cela qu'il a été question. Instinctivement et al:
gré les avertissements gouvernementaux, c'est du côté de l'Etat qu'
s'est tourné. Des hommes comme le Président de la Chambre de COe
merce de Tokyo ont préconisé la « guaranteed business », c'est-à-
les affaires dont les risques sont pour l'Etat et les bénéfices pour les P g
ticuliers. Ce que l'on a dit notamment de l'aide insuffisante des ban<ï
« semi-officielles¡ » semble se rattacher à ces critiques. Ces banques al
« semi-officielles » sem b le se rattacher à ces critiques. Ces banques 0111
plutôt pêché par excès d'optimisme en accordant des crédits à des en
prises qui ne les méritaient pas, et cela, s'ajoutant aux spéculations s
le caoutchouc, les a conduites à une situation si difficile qu'on a
procéder à leur complète réorganisation.
Au cours d'un article dans lequel il annonçait la réunion de la ca11
férence commerciale des mers du Sud, le « Osaka Mainichi », sans tro1)
insister sur cette situation, pourtant si défavorable de la balance
merciale du Japon, faisait remarquer d'une part que le commerce c
de l'Empire dans les mers du Sud était d'environ I milliard 200 m' <
que le Japon avait, d'autre part, près de 30.000 de ses enfants dans C f
pays et qu'il y avait placé également une centaine de millions de Y .,
dont 70 dans les plantations de caoutchouc et 10 dans l'i.iidustr.e
chanvre de Manille, | I
La valeur des produits que le Japon exporte annuellement à destin3
tion de ces pays des mers du Sud de l'Asie est donc légèrement inférieûf
à 350 millions des yens. La valeur de ceux qu'elle en fait venir tels cjue
le coton brut de l'Inde britannique, le riz de l'Indochine française, de
l'Inde britannique et du Siam, le sucre des Indes néerlandaises, dépas§c
800 millions de yens.
Dans toutes ces régions, le commerce japonais s'est développé Par
ticulièrement pendant la Grande Guerre. Les exportations sont passee:
de 59 millions de yens en 1924 à 430 millions en 1918 pour décroître rap1
dement ensuite. C'est cette dernière chute, et surtout l'écart défrdtalJe
considérable entre les importations et les exportations qui a attiré I'atten
tion des pouvoirs publics. Le commerce japonais semble avoir fait preU
ve de faiblesse vis-à-vis de ses concurrents européens quand les et
constances exceptionnelles ne le favorisent pas. Le but de la Conférence
était donc non seulement de stimuler les entreprises coloniales du J&P°j
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dans les mers du Sud, dont beaucoup, comme les entreprises caO
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Les raisons que l'on a données de cet état de choses ne sont pas su
santés. On a parlé du nombre réduit des résidents japonais à l'étraUr
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qu'une solution à la crise il faut vendre de bons articles à des pfl,
modérés ».. , t.
Mais ce n'est pas de cela qu'il a été question. Instinctivement et al:
gré les avertissements gouvernementaux, c'est du côté de l'Etat qu'
s'est tourné. Des hommes comme le Président de la Chambre de COe
merce de Tokyo ont préconisé la « guaranteed business », c'est-à-
les affaires dont les risques sont pour l'Etat et les bénéfices pour les P g
ticuliers. Ce que l'on a dit notamment de l'aide insuffisante des ban<ï
« semi-officielles¡ » semble se rattacher à ces critiques. Ces banques al
« semi-officielles » sem b le se rattacher à ces critiques. Ces banques 0111
plutôt pêché par excès d'optimisme en accordant des crédits à des en
prises qui ne les méritaient pas, et cela, s'ajoutant aux spéculations s
le caoutchouc, les a conduites à une situation si difficile qu'on a
procéder à leur complète réorganisation.
Au cours d'un article dans lequel il annonçait la réunion de la ca11
férence commerciale des mers du Sud, le « Osaka Mainichi », sans tro1)
insister sur cette situation, pourtant si défavorable de la balance
merciale du Japon, faisait remarquer d'une part que le commerce c
de l'Empire dans les mers du Sud était d'environ I milliard 200 m' <
que le Japon avait, d'autre part, près de 30.000 de ses enfants dans C f
pays et qu'il y avait placé également une centaine de millions de Y .,
dont 70 dans les plantations de caoutchouc et 10 dans l'i.iidustr.e
chanvre de Manille, | I
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