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72 BULLETIN ÉCONOMIQUE
CHAPITRE II
Géographie physique
La carte la plus détaillée qui existe sur l'extrême sud est la carte au 1/500.000e
du service géographique, feuilles 25 et 26. Le nivellement n'y est pas fait ; un seul
point géodésique y est marqué ; l'Antanimboromanga (255 mètres) ; beaucoup de
localités indiquées sur cette carte ont disparu ou se sont tout au moins déplacées,
l'emplacement d'autres est marqué inexactement. Le cap Sainte-Marie lui-même est
appelé pointe Vatomangy, alors que Vatomangy, situé sur l'emplacement d'un village
aujourd'hui abandonné, se trouve en réalité à une dizaine de kilomètres à l'ouest du
cap (1). En un mot, la topographie de cette région est encore entièrement à faire.
Le district de Tsihombe, d'une superficie d'environ 9.000 kilomètres carrés
forme l'extrême sud de Madagascar. Il possède au sud et à l'ouest des limites
naturelles, savoir : au sud, l'océan Indien sur une longueur d'environ 160 kilomètres,
au milieu de laquelle se trouve le cap Sainte-Marie ; à l'ouest le fleuve Menarandra
qui le sépare du district d'Ampanihy (pays Mahafaly) depuis son embouchure
jusqu'au confluent de son affluent le Mahalahy, c'est à-dire sur une longueur
d'environ 100 kilomètres ; les limites du nord et de l'est sont conventionnelles, tout
au moins partiellement ; celle du nord est une ligne longue de 45 kilomètres, qui,
formant la frontière avec le district de Tsivory, part du Menarandra et va rejoindre
le Manambovo, en faisant dans sa partie est un saillant qui englobe quelques
villages des tribus Milahea (2). Quant à la limite est, qui le sépare du district
d'Ambovombe elle est formée par le Manambovo dans son cours supérieur, c'est-à-
dire sur une longueur de 55 kilomètres, puis jusqu'à la mer par une ligne conven-
tionnelle qui forme d'abord un fort saillant vers l'est, passe à 10 kilomètres ouest ,
d'Ambondro (district d'Ambovombe) puis s'infléchit vers le sud où elle fait plusieurs
sinuosités et finalement rejoint l'océan Indien (3).
Quand, du sommet du Vohimena, montagne située sur le territoire d'Antanimora,
non loin de la frontière est du Manambovo, on contemple le panorama qui se
déroule à ses pieds vers l'est et le sud, et constitue la presque totalité du district de
Tsihombe, on est tout d'abord frappé de la désespérante monotonie du pays. A
perte de vue le terrain semble plat, avec à peine une légère inclinaison vers le sud,
recouvert d'une brousse basse dont la composition parait homogène, le tapis de
brousse étendu aux pieds du spectateur semble toujours le même comme le sol qui
le supporte. Et pourtant sous cette apparence monotone le pays cache une grande
variété de terrains et de végétation. Si l'on est trop loin pour distinguer des diffé-
rences dans la flore, par contre on peut apercevoir à travers la brume qui embue
souvent légèrement les paysages du sud, les collines de Kokomba, de l'Antanimbo-
romanga et de Tranoroa, l'échancrure du Manambovo, les larges ondulations de
la région d'Andempopale..
(1) C'est à cause de cette inexactitude qu'au cours de son voyage dans le sud, en 1901, M. G. Gran-
didier voulant aller sur la foi de la carte à la pointe Vatomangy, c'est-à-dire au cap Sainte-Marie, a été
conduit par les indigènes à la pointe Vatomangy véritable, et a ainsi échoué dans sa première expé-
dition au cap (G. Grandidier. Le Sud de Madagascar. La Nouvelle Revue. 15 février 1908, p. 455.)
(2) Voir plus loin : Chapitre VII.
(3) L'irrégularité de ces limites artificielles est une conséquence du groupement des tribus dont
il a fallu tenir compte lors de U fixation des frontières du district.
CHAPITRE II
Géographie physique
La carte la plus détaillée qui existe sur l'extrême sud est la carte au 1/500.000e
du service géographique, feuilles 25 et 26. Le nivellement n'y est pas fait ; un seul
point géodésique y est marqué ; l'Antanimboromanga (255 mètres) ; beaucoup de
localités indiquées sur cette carte ont disparu ou se sont tout au moins déplacées,
l'emplacement d'autres est marqué inexactement. Le cap Sainte-Marie lui-même est
appelé pointe Vatomangy, alors que Vatomangy, situé sur l'emplacement d'un village
aujourd'hui abandonné, se trouve en réalité à une dizaine de kilomètres à l'ouest du
cap (1). En un mot, la topographie de cette région est encore entièrement à faire.
Le district de Tsihombe, d'une superficie d'environ 9.000 kilomètres carrés
forme l'extrême sud de Madagascar. Il possède au sud et à l'ouest des limites
naturelles, savoir : au sud, l'océan Indien sur une longueur d'environ 160 kilomètres,
au milieu de laquelle se trouve le cap Sainte-Marie ; à l'ouest le fleuve Menarandra
qui le sépare du district d'Ampanihy (pays Mahafaly) depuis son embouchure
jusqu'au confluent de son affluent le Mahalahy, c'est à-dire sur une longueur
d'environ 100 kilomètres ; les limites du nord et de l'est sont conventionnelles, tout
au moins partiellement ; celle du nord est une ligne longue de 45 kilomètres, qui,
formant la frontière avec le district de Tsivory, part du Menarandra et va rejoindre
le Manambovo, en faisant dans sa partie est un saillant qui englobe quelques
villages des tribus Milahea (2). Quant à la limite est, qui le sépare du district
d'Ambovombe elle est formée par le Manambovo dans son cours supérieur, c'est-à-
dire sur une longueur de 55 kilomètres, puis jusqu'à la mer par une ligne conven-
tionnelle qui forme d'abord un fort saillant vers l'est, passe à 10 kilomètres ouest ,
d'Ambondro (district d'Ambovombe) puis s'infléchit vers le sud où elle fait plusieurs
sinuosités et finalement rejoint l'océan Indien (3).
Quand, du sommet du Vohimena, montagne située sur le territoire d'Antanimora,
non loin de la frontière est du Manambovo, on contemple le panorama qui se
déroule à ses pieds vers l'est et le sud, et constitue la presque totalité du district de
Tsihombe, on est tout d'abord frappé de la désespérante monotonie du pays. A
perte de vue le terrain semble plat, avec à peine une légère inclinaison vers le sud,
recouvert d'une brousse basse dont la composition parait homogène, le tapis de
brousse étendu aux pieds du spectateur semble toujours le même comme le sol qui
le supporte. Et pourtant sous cette apparence monotone le pays cache une grande
variété de terrains et de végétation. Si l'on est trop loin pour distinguer des diffé-
rences dans la flore, par contre on peut apercevoir à travers la brume qui embue
souvent légèrement les paysages du sud, les collines de Kokomba, de l'Antanimbo-
romanga et de Tranoroa, l'échancrure du Manambovo, les larges ondulations de
la région d'Andempopale..
(1) C'est à cause de cette inexactitude qu'au cours de son voyage dans le sud, en 1901, M. G. Gran-
didier voulant aller sur la foi de la carte à la pointe Vatomangy, c'est-à-dire au cap Sainte-Marie, a été
conduit par les indigènes à la pointe Vatomangy véritable, et a ainsi échoué dans sa première expé-
dition au cap (G. Grandidier. Le Sud de Madagascar. La Nouvelle Revue. 15 février 1908, p. 455.)
(2) Voir plus loin : Chapitre VII.
(3) L'irrégularité de ces limites artificielles est une conséquence du groupement des tribus dont
il a fallu tenir compte lors de U fixation des frontières du district.
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