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CULTURE DU RIZ SANS IRRIGATION
La culture du riz sans irrigation est possible dans toutes les contrées où, la.
- chaleur étant convenable, les pluies sont suffisamment régulières pour assurer, la
bonne végétation de cette céréale ; on pésigne sous le nom de riz de montagne les
variétés ordinairement utilisées pour la culture sèche.
Cette méthode est en usage dans plusieurs régions de l'île; c'est le procédé
des « Tavy » qui a tant contribué à détruire la forêt. Le riz sans irrigation n'est
d'ailleurs pas exclusivement fait en forêt ; très souvent, sur le versant est, l'indi-
gène utilise des parcelles simplement recouvertes de brousse, sapée, puis brûlée
avant le semis qui s'exécute en paquets dans des trous faits à l'aide d'un bâton
- pointu ; la seule intervention; assez coûteuse d'ailleurs, pendant la période de
croissance consiste'en un et même parfois deux sarclages à l'angady. En dehors
de l'incertitude du rendement et de la main-d'œuvre importante qu'elle occupe,
cette dernière méthode n'est pas nuisible, mais elle constitue un danger d'incendie
et doit faire place à un procédé moins primitif. -
Souvent aussi, dans la rizière aménagée, le riz ne reçoit pas d'autre eau que
celle des pluies ; les digues contribuent simplement à retenir celle-ci on plus
grande quantité ; si les chutes sont fréquentes, le sol, peu perméable ne permettant
pas un écoulement rapide il y a toujours une humidité très suffisante; mais si
les pluies sont irrégulières la terre se dessèche vite et il n'est pas rare, 'dans les
- régions où l'indigène n'a pas su ou pas voulu créer un système d'irrigation suffi-
sant, de rencontrer des rizières desséchées avec le sol fendillé et cela à une
période quelconque" de la croissance du riz. Ce fait est très fréquent en pays
Sihanaka.
Dans tous les cas,, la production est incertaine, entièrement dépendante de
la régularité des pluies ; il suffit d'une - interruption un peu prolongée, surtout
pendant la période critique de l'épiage pour réduire considérablement le rende-
ment.
L'échec est bien dû à l'insuffisance do l'humidité, mais la dessication rapide
du sol est une conséquence de son mauvais état physique auquel on peut remédier
dans une très large mesure. Pour les tavy, la terre qui n'a jamais été remuée,
est très tassée à la surface, dans la rizière c'est encore pire, le piétinage, ou
seulement le pétrissage à l'angady pour constituer la boue nécessaire au repiquage
réduisent la terre en particules fines dont le tassement se fait très vite. Dans
l'un et l'autre cas le sol a un grand pouvoir capillaire, dès que les pluies cessent
quelques jours, en vertu de la facilité, d'ascension existante, l'eau évaporée à la
surface est constamment: remplacée et les plantes se trouvent vite ne plus en
avoir en quantité suffisante à leur bonne végétation.
En remuant le sol avec les instruments, il est créé une couche meuble, qui
diminue sensiblement la capillarité et s'oppose dans une large mesure à l'évapo-
ration; il s'ensuit que sur un emplacement labouré le riz peut supporter sans
inconvénient une période sèche relativement longue sans en souffrir, à la condition
qu'il y ait au préalable une réserve d'eau suffisante dans la couche inférieure du
sol ; ce qui n'est obtenu qu'en terrain plat ou à faible pente. *
Par cette méthode, le repiquage n'est pas possible puisqu'il faut pour la
reprise certaine une grande humidité constante à défaut d'une faible nappe d'eau.
Ce ne peut être un inconvénient, bien au contraire, en admettant même une
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La culture du riz sans irrigation est possible dans toutes les contrées où, la.
- chaleur étant convenable, les pluies sont suffisamment régulières pour assurer, la
bonne végétation de cette céréale ; on pésigne sous le nom de riz de montagne les
variétés ordinairement utilisées pour la culture sèche.
Cette méthode est en usage dans plusieurs régions de l'île; c'est le procédé
des « Tavy » qui a tant contribué à détruire la forêt. Le riz sans irrigation n'est
d'ailleurs pas exclusivement fait en forêt ; très souvent, sur le versant est, l'indi-
gène utilise des parcelles simplement recouvertes de brousse, sapée, puis brûlée
avant le semis qui s'exécute en paquets dans des trous faits à l'aide d'un bâton
- pointu ; la seule intervention; assez coûteuse d'ailleurs, pendant la période de
croissance consiste'en un et même parfois deux sarclages à l'angady. En dehors
de l'incertitude du rendement et de la main-d'œuvre importante qu'elle occupe,
cette dernière méthode n'est pas nuisible, mais elle constitue un danger d'incendie
et doit faire place à un procédé moins primitif. -
Souvent aussi, dans la rizière aménagée, le riz ne reçoit pas d'autre eau que
celle des pluies ; les digues contribuent simplement à retenir celle-ci on plus
grande quantité ; si les chutes sont fréquentes, le sol, peu perméable ne permettant
pas un écoulement rapide il y a toujours une humidité très suffisante; mais si
les pluies sont irrégulières la terre se dessèche vite et il n'est pas rare, 'dans les
- régions où l'indigène n'a pas su ou pas voulu créer un système d'irrigation suffi-
sant, de rencontrer des rizières desséchées avec le sol fendillé et cela à une
période quelconque" de la croissance du riz. Ce fait est très fréquent en pays
Sihanaka.
Dans tous les cas,, la production est incertaine, entièrement dépendante de
la régularité des pluies ; il suffit d'une - interruption un peu prolongée, surtout
pendant la période critique de l'épiage pour réduire considérablement le rende-
ment.
L'échec est bien dû à l'insuffisance do l'humidité, mais la dessication rapide
du sol est une conséquence de son mauvais état physique auquel on peut remédier
dans une très large mesure. Pour les tavy, la terre qui n'a jamais été remuée,
est très tassée à la surface, dans la rizière c'est encore pire, le piétinage, ou
seulement le pétrissage à l'angady pour constituer la boue nécessaire au repiquage
réduisent la terre en particules fines dont le tassement se fait très vite. Dans
l'un et l'autre cas le sol a un grand pouvoir capillaire, dès que les pluies cessent
quelques jours, en vertu de la facilité, d'ascension existante, l'eau évaporée à la
surface est constamment: remplacée et les plantes se trouvent vite ne plus en
avoir en quantité suffisante à leur bonne végétation.
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diminue sensiblement la capillarité et s'oppose dans une large mesure à l'évapo-
ration; il s'ensuit que sur un emplacement labouré le riz peut supporter sans
inconvénient une période sèche relativement longue sans en souffrir, à la condition
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sol ; ce qui n'est obtenu qu'en terrain plat ou à faible pente. *
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