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- Etudes diverses
- Notes et renseignements
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- NOTES ICHTYOLOGIQUES:
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Études diverses
Les prairies malgaches
Les prairies malgaches sont constituées par une végétation de graminées
ayant pris la place d'une végétation arborescente anciennement détruite par
les feux de brousse. Quand )e chaumes de ces graminées sont secs, les
indigènes les brûlent par habitude ancestrale. Ce régime de feux annuels, à la
longue, en détruisant toutes les espèces annuelles ou à rhizome superficiel,
n'a laissé subsister que les espèces aptes à vivre sous un pareil régime, c'est-à-
dire seulement les graminées à souche vivace et profonde, dont les chaumes
sont toujours durs et coriaces. Par suite, surtout dans la région centrale où ces
prairies sont à peine utilisables pour nourrir le bétail, elles ne constituent que
de très médiocres pâturages, sur lesquels les bœufs malgaches restent souvent
maigres et meurent même parfois de faim. »
, L'élevage est une des principales ressources de Madagascar. Les prairies
en couvrent les trois quarts de la superficie. Il y a donc un très grand intérêt
à étudier la composition botanique de ces prairies, à évaluer les aptitudes
fourragères de chacune des espèces qui les constituent, et à rechercher surtout
les moyens par lesquels on pourrait les améliorer et les rendre plus' aptes à
servir de réels pâturages. C'est ce que nous allons essayer d'esquisser dans
cette note, bien incomplète, mais qui aura atteint son but si elle attire l'attention
sur cette question si intéressante et si elle provoque les recherches et les essais
pratiques, qui seuls permettront d'aboutir à dés résultats tangibles.
Les plantés habituelles de f la prairie sont presque toutes des espèces
cosmopolites ou ubiquistes, répandues dans tous les pays tropicaux et, par,
suite, assez insensibles aux changements de climat et d'altitude. Néanmoins,
il y a quelques différences dans la composition botanique, correspondant aux
différentes régions de l'île et les espèces qui leur sont communes s'y comportent
différemment, soit au point de vue station, soit au point de vue végétation.
Aussi étudierons-nous séparément les prairies du versant oriental, celles du
plateau central, et celles du versant occidental, en donnant la liste des espèce
qui constituent, actuellemènt, sous le régime des feux, les prairies de chacune
de ces régions et en y ajoutant celle, plus intéressante encore, des espèces
bonnes fourragères, messicolles, rudérales ou autochtones, qui croissent aux
alentours, mais auxquelles les feux interdisent l'accès de la prairie.
Prairies du versant oriental. — Du Nord au Sud de la région, les
caractéristiques de la prairie ne changent pas; Malgré la très grande humidité
Les prairies malgaches
Les prairies malgaches sont constituées par une végétation de graminées
ayant pris la place d'une végétation arborescente anciennement détruite par
les feux de brousse. Quand )e chaumes de ces graminées sont secs, les
indigènes les brûlent par habitude ancestrale. Ce régime de feux annuels, à la
longue, en détruisant toutes les espèces annuelles ou à rhizome superficiel,
n'a laissé subsister que les espèces aptes à vivre sous un pareil régime, c'est-à-
dire seulement les graminées à souche vivace et profonde, dont les chaumes
sont toujours durs et coriaces. Par suite, surtout dans la région centrale où ces
prairies sont à peine utilisables pour nourrir le bétail, elles ne constituent que
de très médiocres pâturages, sur lesquels les bœufs malgaches restent souvent
maigres et meurent même parfois de faim. »
, L'élevage est une des principales ressources de Madagascar. Les prairies
en couvrent les trois quarts de la superficie. Il y a donc un très grand intérêt
à étudier la composition botanique de ces prairies, à évaluer les aptitudes
fourragères de chacune des espèces qui les constituent, et à rechercher surtout
les moyens par lesquels on pourrait les améliorer et les rendre plus' aptes à
servir de réels pâturages. C'est ce que nous allons essayer d'esquisser dans
cette note, bien incomplète, mais qui aura atteint son but si elle attire l'attention
sur cette question si intéressante et si elle provoque les recherches et les essais
pratiques, qui seuls permettront d'aboutir à dés résultats tangibles.
Les plantés habituelles de f la prairie sont presque toutes des espèces
cosmopolites ou ubiquistes, répandues dans tous les pays tropicaux et, par,
suite, assez insensibles aux changements de climat et d'altitude. Néanmoins,
il y a quelques différences dans la composition botanique, correspondant aux
différentes régions de l'île et les espèces qui leur sont communes s'y comportent
différemment, soit au point de vue station, soit au point de vue végétation.
Aussi étudierons-nous séparément les prairies du versant oriental, celles du
plateau central, et celles du versant occidental, en donnant la liste des espèce
qui constituent, actuellemènt, sous le régime des feux, les prairies de chacune
de ces régions et en y ajoutant celle, plus intéressante encore, des espèces
bonnes fourragères, messicolles, rudérales ou autochtones, qui croissent aux
alentours, mais auxquelles les feux interdisent l'accès de la prairie.
Prairies du versant oriental. — Du Nord au Sud de la région, les
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