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- NOTES ICHTYOLOGIQUES:
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La Cartographie de Madagascar
CARTE D'ENSEMBLE AU 1/5000.000e
Le service géographique de Madagascar, créé en 1896 au lendemain de la con-
quête, reçut pour première mission d'assembler, de coordonner et d'éditer les
travaux géographiques existants, itinéraires d'explorateurs et levés de reconnais-
sance d'officiers, en vue d'établir une carte d'ensemble répondant aux besoins les
plus pressants de l'administration et de la colonisation. Huit années d'efforts fournis
par les officiers spécialistes envoyés de la Métropole et par ceux qui poursuivaient
la pacification de notre nouvelle conquête, aboutirent en 1905, au résultat remar-
quable que représente l'édition, dans un si court délai, d'une carte complète au
1 500.000e de la Grande Ile et de ses dépendances.
Cette carte, établie, au point de vue de la projection, en utilisant tous les
travaux géodésiques exécutés jusqu'au moment de l'édition, présente une ossature
extrêmement sérieuse. Au point de vue des détails, on a assemblé et agencé tous
les renseignements possibles (levés et itinéraires d'explorateurs, de missionnaires,
d'officiers, d'administrateurs, etc,) de façon à utiliser l'œuvre de tous : mais il est
bien évident que ces différents travaux n'ont pas tous la même valeur et que,
partant, la précision des détails n'est pas homogène.
La carte considérée, constamment revisée et tenue à jour, constitue encore à
l'heure actuelle le seul document cartographique à échelle relativement grande
se rapportant à l'ensemble de la Colonie.
Le ralentissement notable, consécutif à l'état de guerre, des travaux de levé
de la carte régulière au 1/100 000e, dont il sera parlé plus loin, a permis de
procéder depuis 1914 à la réédition d'un certain nombre de feuilles de la carte au
1.500.00e, afférentes aux régions sur lesquelles de nouveaux renseignements d'ordre
géodésique ou topographique avaient pu être recueillis au cours des dix dernières
années. C'est ainsi que sont sorties des presses du service géographique :
1° En 1915, la feuille de l'archipel des Comores complètement refondue à l'aide
de documents émanant du service des domaines ;
2° En lUW, 1917, 1918 et 1919. des éditions entièrement nouvelles des feuilles
intitulées : Soalala, Maevatanana, Besalampy, Tananarive. Maroantsetra, Fénérive,
Vangaindrano. Fort-Dauphin, Diégo-Suarez, Analalava.
CARTE AU 1 '100.000'
Aussitôt après l'achèvement de la carte d'ensemble au 1T>00.000'', laquelle était
considérée comme n'ayant qu'un caractère provisoire, fut entreprise la réalisation
d'une carte définitive régulière à l'échelle du 1/100.000e, établie d'après les méthodes
en usage au service géographique de l'armée, c'est-à-dire basée sur une géodésie
l'égulière, levée par des opérateurs topographes en mission spéciale et constituant
au demeurant un document comparable à la carte de France à 1/80.000e dressée
par l'état-major.
L'échelle du 1/100.000e a paru être celle qu'il convenait d'adopter dans la circons-
tance comme susceptible de répondre le plus complètement aux besoins essentiels
CARTE D'ENSEMBLE AU 1/5000.000e
Le service géographique de Madagascar, créé en 1896 au lendemain de la con-
quête, reçut pour première mission d'assembler, de coordonner et d'éditer les
travaux géographiques existants, itinéraires d'explorateurs et levés de reconnais-
sance d'officiers, en vue d'établir une carte d'ensemble répondant aux besoins les
plus pressants de l'administration et de la colonisation. Huit années d'efforts fournis
par les officiers spécialistes envoyés de la Métropole et par ceux qui poursuivaient
la pacification de notre nouvelle conquête, aboutirent en 1905, au résultat remar-
quable que représente l'édition, dans un si court délai, d'une carte complète au
1 500.000e de la Grande Ile et de ses dépendances.
Cette carte, établie, au point de vue de la projection, en utilisant tous les
travaux géodésiques exécutés jusqu'au moment de l'édition, présente une ossature
extrêmement sérieuse. Au point de vue des détails, on a assemblé et agencé tous
les renseignements possibles (levés et itinéraires d'explorateurs, de missionnaires,
d'officiers, d'administrateurs, etc,) de façon à utiliser l'œuvre de tous : mais il est
bien évident que ces différents travaux n'ont pas tous la même valeur et que,
partant, la précision des détails n'est pas homogène.
La carte considérée, constamment revisée et tenue à jour, constitue encore à
l'heure actuelle le seul document cartographique à échelle relativement grande
se rapportant à l'ensemble de la Colonie.
Le ralentissement notable, consécutif à l'état de guerre, des travaux de levé
de la carte régulière au 1/100 000e, dont il sera parlé plus loin, a permis de
procéder depuis 1914 à la réédition d'un certain nombre de feuilles de la carte au
1.500.00e, afférentes aux régions sur lesquelles de nouveaux renseignements d'ordre
géodésique ou topographique avaient pu être recueillis au cours des dix dernières
années. C'est ainsi que sont sorties des presses du service géographique :
1° En 1915, la feuille de l'archipel des Comores complètement refondue à l'aide
de documents émanant du service des domaines ;
2° En lUW, 1917, 1918 et 1919. des éditions entièrement nouvelles des feuilles
intitulées : Soalala, Maevatanana, Besalampy, Tananarive. Maroantsetra, Fénérive,
Vangaindrano. Fort-Dauphin, Diégo-Suarez, Analalava.
CARTE AU 1 '100.000'
Aussitôt après l'achèvement de la carte d'ensemble au 1T>00.000'', laquelle était
considérée comme n'ayant qu'un caractère provisoire, fut entreprise la réalisation
d'une carte définitive régulière à l'échelle du 1/100.000e, établie d'après les méthodes
en usage au service géographique de l'armée, c'est-à-dire basée sur une géodésie
l'égulière, levée par des opérateurs topographes en mission spéciale et constituant
au demeurant un document comparable à la carte de France à 1/80.000e dressée
par l'état-major.
L'échelle du 1/100.000e a paru être celle qu'il convenait d'adopter dans la circons-
tance comme susceptible de répondre le plus complètement aux besoins essentiels
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
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