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- Etudes diverses
- Notes et renseignements
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- NOTES ICHTYOLOGIQUES:
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NOTES
sur l'élevage du mouton à laine à Madagascar
(Réunies par M. Carougeau, chef du service vétérinaire)
t 0 Dans le centre de l'île
Dès le début de l'occupation française il fut fait des essais d'introduction de
moutons à laine à Madagascar ; mais, entreprises sans méthode, ces expériences ne
conduisirent pas à de brillants résultats.
Il en reste cependant des traces dans le pays et il ne paraît pas inutile de
rappeler sommairement ce qui a été fait dans cet ordre d'idées, afin d'en tirer des
enseignements pour l'avenir.
Historique des essais déjà tentés
A. - La colonie a fait quatre importations de moutons à laine d'Europe :
1° En 1896, un essai de moutons mérinos de Hambomllet qui furent d'abord
laissés à Diego-Suarez puis montés à la station d'essais de Nanisana où il ne parvint
qu'un bélier et six brebis. Cet unique bélier mourut bientôt et les six brebis, bien que
croisées avec des béliers malgaches, restèrent stériles tant à Nanisana qu'à Antsira-
be où le troupeau fut finalement transporté. En 1901, il ne restait plus rien de cette
importation.
"2° En 1901, un essai de deux troupeaux, l'un de race mérinos d'Algérie ou
barbarine, l'autre de race solognot (M. Schoumacher (1) a affirmé que ce dernier
troupeau était formé non de solognots purs mais de métis Southdown-solognots).
Une partie de ces animaux fut confiée à la station d'essais de Nanisana, l'autre
à la ferme hippique de l'Iboaka.
Dans les deux établissements les béliers disparurent rapidement et on fut obligé
de faire du métissage entre les brebis pures et le bélier malgache.
Les deux races parurent cependant s'acclimater, sans trop de peine, mais à Na-
nisana la race barbarine fut estimée plus résistante que la solognote, tandis que ce
fut le contraire à la ferme de l'Iboaka.
Le troupeau de Nanisana fut cédé en 1906 au district d'Ambatolampy qui le
répartit entre M. Marchand, colon, et quelques indigènes. 11 en reste encore des traces
dans cette région.
Quelques animaux du lot de M. Marchand ont même servi à constituer partiel-
lement les élevages actuels de la station d'essais d'Antsirabe et du Dr Monnier dans
la même ville.
Le troupeau de la ferme de l'Iboaka fut liquidé et vendu aux enchères en 1000,
à Fianarantsoa. Les animaux qui le composaient furent recueillis par plusieurs
éleveurs et constituèrent partiellement les élevages aujourd'hui disparus de MM.
(1) Vétérinaire Schouuiacher, décodé le--'9 octobre 1019 à Betroku.
sur l'élevage du mouton à laine à Madagascar
(Réunies par M. Carougeau, chef du service vétérinaire)
t 0 Dans le centre de l'île
Dès le début de l'occupation française il fut fait des essais d'introduction de
moutons à laine à Madagascar ; mais, entreprises sans méthode, ces expériences ne
conduisirent pas à de brillants résultats.
Il en reste cependant des traces dans le pays et il ne paraît pas inutile de
rappeler sommairement ce qui a été fait dans cet ordre d'idées, afin d'en tirer des
enseignements pour l'avenir.
Historique des essais déjà tentés
A. - La colonie a fait quatre importations de moutons à laine d'Europe :
1° En 1896, un essai de moutons mérinos de Hambomllet qui furent d'abord
laissés à Diego-Suarez puis montés à la station d'essais de Nanisana où il ne parvint
qu'un bélier et six brebis. Cet unique bélier mourut bientôt et les six brebis, bien que
croisées avec des béliers malgaches, restèrent stériles tant à Nanisana qu'à Antsira-
be où le troupeau fut finalement transporté. En 1901, il ne restait plus rien de cette
importation.
"2° En 1901, un essai de deux troupeaux, l'un de race mérinos d'Algérie ou
barbarine, l'autre de race solognot (M. Schoumacher (1) a affirmé que ce dernier
troupeau était formé non de solognots purs mais de métis Southdown-solognots).
Une partie de ces animaux fut confiée à la station d'essais de Nanisana, l'autre
à la ferme hippique de l'Iboaka.
Dans les deux établissements les béliers disparurent rapidement et on fut obligé
de faire du métissage entre les brebis pures et le bélier malgache.
Les deux races parurent cependant s'acclimater, sans trop de peine, mais à Na-
nisana la race barbarine fut estimée plus résistante que la solognote, tandis que ce
fut le contraire à la ferme de l'Iboaka.
Le troupeau de Nanisana fut cédé en 1906 au district d'Ambatolampy qui le
répartit entre M. Marchand, colon, et quelques indigènes. 11 en reste encore des traces
dans cette région.
Quelques animaux du lot de M. Marchand ont même servi à constituer partiel-
lement les élevages actuels de la station d'essais d'Antsirabe et du Dr Monnier dans
la même ville.
Le troupeau de la ferme de l'Iboaka fut liquidé et vendu aux enchères en 1000,
à Fianarantsoa. Les animaux qui le composaient furent recueillis par plusieurs
éleveurs et constituèrent partiellement les élevages aujourd'hui disparus de MM.
(1) Vétérinaire Schouuiacher, décodé le--'9 octobre 1019 à Betroku.
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