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COMPTES-RENDUS ET BIBLIOGRAPHIE
Apports espérés des colonies à notre ravitaillement en temps
de guerre et projet d'organisation scientifique de la
production coloniale après les hostilités
C'est sous ce titre que le professeur Auguste Chevalier, membre de l'Institut,
a fait une communication à l'Académie des Sciences coloniales.
Le Professeur Auguste Chevalier, après avoir parlé des résultats excellents de
la récolte de 1939, fait remarquer que le ravitaillement de la France exige aussi
une masse de denrées et de matières premières qui ne se trouvent qu'outre mer.
Au cours des quatre années de la guerre 1914-18, notre empire colonial nous a
fourni (Afrique du Nord exclue) plus de deux millions et demi de tonnes de
marchandises ; aujourd'hui il pourrait fournir annuellement plus de dix millions
de tonnes (Afrique du Nord comprise).
Les statistiques montrent que nos exportations coloniales ont, dans leur
ensemble, presque doublé en moins de vingt années ; elles montrent l'effort
immense accompli au point de vue économique dans nos colonies.
Il convient de l'intensifier encore. Des tâches urgentes se posent dès mainte-
nant à nos agronomes coloniaux pour instaurer et répandre chez les colons et
les indigènes de nouvelles techniques agricoles.
Il faut se préoccuper aussi de l'organisation et de l'équipement de la recherche
scientifique appliquée à l'agriculture coloniale.
L'auteur, pour terminer, exprime sa conviction que toute cette organisation se
fera, la paix revenue, mais il lui paraît opportun d'étudier dès maintenant la
mise au point du futur agencement agricole et scientifique de nos colonies.
Développement de la consommation des thés verts
indochinois au Maroc
M. RIGAUX, délégué élu de l'Annam au Conseil supérieur de la France d'Outre-
mer, a déposé tout récemment devant cette assemblée un rapport sur la consom-
mation des thés indochinois en Afrique du Nord. Il a tout d'abord visité les
régions de production du thé en Indochine, puis au cours d'une mission au
Maroc, il a étudié le développement des relations économiques entre l'Indochine
et le Maroc.
En Indochine, un effort important est réalisé en vue d'améliorer la production
locale et de préparer des thés verts conformes aux thés livrés par la Chine
qu'exige le goût marocain.
Le problème qui se pose est d'assurer une place prépondérante au thé
d'Indochine. Le marché qu'il s'agit de conquérir représente une valeur annuelle
de 80 à 100 millions de francs. En retour, l'Indochine pourrait acheter au Maroc
une partie de ses vins, farines, conserves, huiles.
Il serait souhaitable d'envisager, de part et d'autre, la réduction des taxes
intérieures pour les produits ainsi importés.
M. RIGAUX propose également une prime à l'exportation aux catégories parfai-
tement conditionnées et il déplore le taux élevé du frêt entre Saigon et Casablanca.
Apports espérés des colonies à notre ravitaillement en temps
de guerre et projet d'organisation scientifique de la
production coloniale après les hostilités
C'est sous ce titre que le professeur Auguste Chevalier, membre de l'Institut,
a fait une communication à l'Académie des Sciences coloniales.
Le Professeur Auguste Chevalier, après avoir parlé des résultats excellents de
la récolte de 1939, fait remarquer que le ravitaillement de la France exige aussi
une masse de denrées et de matières premières qui ne se trouvent qu'outre mer.
Au cours des quatre années de la guerre 1914-18, notre empire colonial nous a
fourni (Afrique du Nord exclue) plus de deux millions et demi de tonnes de
marchandises ; aujourd'hui il pourrait fournir annuellement plus de dix millions
de tonnes (Afrique du Nord comprise).
Les statistiques montrent que nos exportations coloniales ont, dans leur
ensemble, presque doublé en moins de vingt années ; elles montrent l'effort
immense accompli au point de vue économique dans nos colonies.
Il convient de l'intensifier encore. Des tâches urgentes se posent dès mainte-
nant à nos agronomes coloniaux pour instaurer et répandre chez les colons et
les indigènes de nouvelles techniques agricoles.
Il faut se préoccuper aussi de l'organisation et de l'équipement de la recherche
scientifique appliquée à l'agriculture coloniale.
L'auteur, pour terminer, exprime sa conviction que toute cette organisation se
fera, la paix revenue, mais il lui paraît opportun d'étudier dès maintenant la
mise au point du futur agencement agricole et scientifique de nos colonies.
Développement de la consommation des thés verts
indochinois au Maroc
M. RIGAUX, délégué élu de l'Annam au Conseil supérieur de la France d'Outre-
mer, a déposé tout récemment devant cette assemblée un rapport sur la consom-
mation des thés indochinois en Afrique du Nord. Il a tout d'abord visité les
régions de production du thé en Indochine, puis au cours d'une mission au
Maroc, il a étudié le développement des relations économiques entre l'Indochine
et le Maroc.
En Indochine, un effort important est réalisé en vue d'améliorer la production
locale et de préparer des thés verts conformes aux thés livrés par la Chine
qu'exige le goût marocain.
Le problème qui se pose est d'assurer une place prépondérante au thé
d'Indochine. Le marché qu'il s'agit de conquérir représente une valeur annuelle
de 80 à 100 millions de francs. En retour, l'Indochine pourrait acheter au Maroc
une partie de ses vins, farines, conserves, huiles.
Il serait souhaitable d'envisager, de part et d'autre, la réduction des taxes
intérieures pour les produits ainsi importés.
M. RIGAUX propose également une prime à l'exportation aux catégories parfai-
tement conditionnées et il déplore le taux élevé du frêt entre Saigon et Casablanca.
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