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Au Sianfu, le quartier régional général du N. W. possède un laboratoire pour
l'industrie chimique.
On travaille aussi sérieusement à la création d'ateliers de réparations pour au-
tomobiles, en vue du trafic le long de la route du Shensi au Turkestan. Ces ate-
liers répareront aussi les machines où le fer remplace l'acier. Enfin, on crée des
fabriques d'alcool comme combustible à la place de l'essence, et il ne faut pas ou-
blier l'extraction de l'or dans le Shensi en coopératives.
Bien qu'il semble que le mouvement ait surtout réussi au N. W. les autres provin-
ces ont également montré une certaine activité. Le quartier général régional du S.
W. annonce qu'il existait à la fin de février dans le Hunan 30 associations coopéra-
tives. Des nouvelles ultérieures parlent de la création de fabriques de chaussures,
d'imprimerie et de fabriques d'articles de pansement tandis que le quartier général
du S. E. a fondé des tanneries, des fabriques de cigarettes, des tissages et des
filatures de coton. En ce qui concerne l'activité du quartier général de l'Ouest, il
faut surtout mentionner l'extraction (lavage) de l'or et l'industrie de la laine.
Il y avait dans cette région en mai 1939, 755 coopératives de production à
l'œuvre, au début d'août, ce nombre était de 1200. Il semble, de plus, qu'il y en
ait encore des centaines à l'intérieur du pays qui sont organisées mais qui atten-
dent des crédits, des outils et des conseils techniques. Etant donné que ces résul-
tats furent atteints en un an environ, ils sont jugés par les Chinois comme satis-
faisants et pleins d'espoir pour l'avenir.
Projets d'avenir
La C. I. C. a l'intention de porter dans les deux années qui viennent le nombre
total des unités coopératives à 30.000. La réalisation d'un tel chiffre dépendra
évidemment du développement de la situation en Chine. On ne compte pas avoir
réalisé ce projet avant avril 1941. L'extension se fera en deux étapes : 10.000 la
première année et 20.000 la seconde. Ce qui veut dire que, suivant le projet de
cette année, il faudrait créer environ 30 associations par jour. On espère que
3.200.000 mex. $ seront suffisants pour le financement de ce plan.
Conclusion
La C. I.C. est en train d'appliquer à la Chine le système coopératif dans le sens
moderne du mot. Etant donné que l'industrie doit en fait se contsruire à partir du
sol, la coopération à la production n'a pas rencontré de résistance en Chine.
Selon les milieux chinois, le mouvement offre les possibilités suivantes : la libé-
ration économique des travailleurs, ce qui leur permettra de vendre leurs produits
directement aux consommateurs. Jusqu'à un certain point, élimination de la concur-
rence. Socialisation du capital. Education des ouvriers en leur apprenant la solida-
rité et l'aide mutuelle.
Le fait que la C. I. C organise des coopératives de transport, des boutiques coo-
pératives et des écoles indique qu'elle n'a pas la tendance de se limiter aux coopé-
ratives de production mais qu'elle cherche une application du système coopératif
dans tous les domaines.
C'est pourquoi beaucoup considèrent que ce fut une idée très juste et une po-
litique sociale consciente que la C. I. C. ne fasse pas partie du Ministère des
Affaires Economiques, mais, étant donné sa très grande influence dans le do maine
social, ait été mise immédiatement sous le Conseil Exécutif.
Au Sianfu, le quartier régional général du N. W. possède un laboratoire pour
l'industrie chimique.
On travaille aussi sérieusement à la création d'ateliers de réparations pour au-
tomobiles, en vue du trafic le long de la route du Shensi au Turkestan. Ces ate-
liers répareront aussi les machines où le fer remplace l'acier. Enfin, on crée des
fabriques d'alcool comme combustible à la place de l'essence, et il ne faut pas ou-
blier l'extraction de l'or dans le Shensi en coopératives.
Bien qu'il semble que le mouvement ait surtout réussi au N. W. les autres provin-
ces ont également montré une certaine activité. Le quartier général régional du S.
W. annonce qu'il existait à la fin de février dans le Hunan 30 associations coopéra-
tives. Des nouvelles ultérieures parlent de la création de fabriques de chaussures,
d'imprimerie et de fabriques d'articles de pansement tandis que le quartier général
du S. E. a fondé des tanneries, des fabriques de cigarettes, des tissages et des
filatures de coton. En ce qui concerne l'activité du quartier général de l'Ouest, il
faut surtout mentionner l'extraction (lavage) de l'or et l'industrie de la laine.
Il y avait dans cette région en mai 1939, 755 coopératives de production à
l'œuvre, au début d'août, ce nombre était de 1200. Il semble, de plus, qu'il y en
ait encore des centaines à l'intérieur du pays qui sont organisées mais qui atten-
dent des crédits, des outils et des conseils techniques. Etant donné que ces résul-
tats furent atteints en un an environ, ils sont jugés par les Chinois comme satis-
faisants et pleins d'espoir pour l'avenir.
Projets d'avenir
La C. I. C. a l'intention de porter dans les deux années qui viennent le nombre
total des unités coopératives à 30.000. La réalisation d'un tel chiffre dépendra
évidemment du développement de la situation en Chine. On ne compte pas avoir
réalisé ce projet avant avril 1941. L'extension se fera en deux étapes : 10.000 la
première année et 20.000 la seconde. Ce qui veut dire que, suivant le projet de
cette année, il faudrait créer environ 30 associations par jour. On espère que
3.200.000 mex. $ seront suffisants pour le financement de ce plan.
Conclusion
La C. I.C. est en train d'appliquer à la Chine le système coopératif dans le sens
moderne du mot. Etant donné que l'industrie doit en fait se contsruire à partir du
sol, la coopération à la production n'a pas rencontré de résistance en Chine.
Selon les milieux chinois, le mouvement offre les possibilités suivantes : la libé-
ration économique des travailleurs, ce qui leur permettra de vendre leurs produits
directement aux consommateurs. Jusqu'à un certain point, élimination de la concur-
rence. Socialisation du capital. Education des ouvriers en leur apprenant la solida-
rité et l'aide mutuelle.
Le fait que la C. I. C organise des coopératives de transport, des boutiques coo-
pératives et des écoles indique qu'elle n'a pas la tendance de se limiter aux coopé-
ratives de production mais qu'elle cherche une application du système coopératif
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C'est pourquoi beaucoup considèrent que ce fut une idée très juste et une po-
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