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Cameroun par l'intermédiaire de l'Agence Economique de cette région. Aucune
nouvelle n'a été donnée au sujet de ces graines et il se peut que, dans quelques
coins, il existe des arbres développés et en rapport, ce qui permettrait l'espoir
d'organiser des cultures sur une échelle plus vaste.
A la Réunion, grâce aux soins de M. Kopp, Directeur de la station agrono-
mique, les graines d'A. Fordii chinoises, transmises par M. PERROT, ont été mises
en germination dès leur arrivée et ont levé aussitôt (1930). Je ne possède pas de
détails récents sur le développement des jeunes arbres.
A Madagascar, on cultive l'A. Fordii et l'A. montana à côté du bancoulier et
il existe une petite exportation de graines vers la France. Les huiles extraites de
ces graines que j'ai pu examiner à diverses reprises se sont toujours trouvées de
qualité conforme aux exigences internationales (A. Fordii) ou présentent les
caractères habituels des huiles d'A. montana.
Un effort méthodique permettrait sans doute d'augmenter rapidement la
production en étendant la superficie des plantations et de la régulariser; il
mérite d'être tenté.
Utilisation des huiles de bois de Chine
Considérées d'abord comme des succédanés des huiles de lin, les huiles
d'aleurites, dites « huiles de bois de Chine M, ont révélé très rapidement leurs
propriétés particulières et on a su aussitôt en tirer le meilleur parti; la demande
s'est accrue et, devant lesdifficultés et l'incertitude de la production chinoise,
les grands pays industriels ont entrepris d'organiser leur propre ravitaillement.
Une série de travaux anglais et américains mettent bien en lumière le rôle des
huiles de bois de Chine dans la fabricaiction des revêtements destinés à protéger
le bois ou le métal. La qualité primordiale exigée d'une couche protectrice est
son imperméabilité, laquelle peut être déterminée par différents modes opératoires
qui se ramènent cependant à une même mesure : celle de la quantité d'eau
absorbée par le suppoi t - en l'espèce le bois - dans des conditions données.
Les peintures destinées à protéger les métaux et l'acier doivent être anticorro-
sives et « antifouling » (ne pas permettre le développement des microorganismes).
On étudie aussi, dans le domaine des alliages légers, le pouvoir protecteur des
vernis gras appliqués t n couche mince, contre le brouillard salin.
Parmi tous les spécialistes qui se sont attachés à ces questions, on doit surtout
citer les travaux de MACKENFUSS MELROSE et VERNON aux Etats-Unis qui indiquent
que, parmi toutes les formules étudiées, les peintures à l'huile de tung se sont
révélées supérieures à toutes les peintures commerciales examinées dans les mêmes
conditions.
De leur côté, S.C. BRITTON et U.R. EVANS, en Angleterre, dans une suite de
rapports sur les problèmes pratiques de corrosion, et après de nombreuses obser-
vations sur des éprouvettes exposées aux intempéries atmosphériques à Cambridge
et au bord de la mer, indiquent qu'en raison des variations de volume subies par
les huiles au cours de la dessiccation (le volume de l'huile de tung tend à
augmenter, celui de l'huile de lin à diminuer) les résultats optima sont dûs à un
mélange de 10 parties de tung et de 8 parties de lin; la protection après 15 mois
a été bien supérieure à celle fournie par des produits similaires à base d'huile de
lin brute ou raffinée, crue ou mélangée de standolie.
Cameroun par l'intermédiaire de l'Agence Economique de cette région. Aucune
nouvelle n'a été donnée au sujet de ces graines et il se peut que, dans quelques
coins, il existe des arbres développés et en rapport, ce qui permettrait l'espoir
d'organiser des cultures sur une échelle plus vaste.
A la Réunion, grâce aux soins de M. Kopp, Directeur de la station agrono-
mique, les graines d'A. Fordii chinoises, transmises par M. PERROT, ont été mises
en germination dès leur arrivée et ont levé aussitôt (1930). Je ne possède pas de
détails récents sur le développement des jeunes arbres.
A Madagascar, on cultive l'A. Fordii et l'A. montana à côté du bancoulier et
il existe une petite exportation de graines vers la France. Les huiles extraites de
ces graines que j'ai pu examiner à diverses reprises se sont toujours trouvées de
qualité conforme aux exigences internationales (A. Fordii) ou présentent les
caractères habituels des huiles d'A. montana.
Un effort méthodique permettrait sans doute d'augmenter rapidement la
production en étendant la superficie des plantations et de la régulariser; il
mérite d'être tenté.
Utilisation des huiles de bois de Chine
Considérées d'abord comme des succédanés des huiles de lin, les huiles
d'aleurites, dites « huiles de bois de Chine M, ont révélé très rapidement leurs
propriétés particulières et on a su aussitôt en tirer le meilleur parti; la demande
s'est accrue et, devant lesdifficultés et l'incertitude de la production chinoise,
les grands pays industriels ont entrepris d'organiser leur propre ravitaillement.
Une série de travaux anglais et américains mettent bien en lumière le rôle des
huiles de bois de Chine dans la fabricaiction des revêtements destinés à protéger
le bois ou le métal. La qualité primordiale exigée d'une couche protectrice est
son imperméabilité, laquelle peut être déterminée par différents modes opératoires
qui se ramènent cependant à une même mesure : celle de la quantité d'eau
absorbée par le suppoi t - en l'espèce le bois - dans des conditions données.
Les peintures destinées à protéger les métaux et l'acier doivent être anticorro-
sives et « antifouling » (ne pas permettre le développement des microorganismes).
On étudie aussi, dans le domaine des alliages légers, le pouvoir protecteur des
vernis gras appliqués t n couche mince, contre le brouillard salin.
Parmi tous les spécialistes qui se sont attachés à ces questions, on doit surtout
citer les travaux de MACKENFUSS MELROSE et VERNON aux Etats-Unis qui indiquent
que, parmi toutes les formules étudiées, les peintures à l'huile de tung se sont
révélées supérieures à toutes les peintures commerciales examinées dans les mêmes
conditions.
De leur côté, S.C. BRITTON et U.R. EVANS, en Angleterre, dans une suite de
rapports sur les problèmes pratiques de corrosion, et après de nombreuses obser-
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et au bord de la mer, indiquent qu'en raison des variations de volume subies par
les huiles au cours de la dessiccation (le volume de l'huile de tung tend à
augmenter, celui de l'huile de lin à diminuer) les résultats optima sont dûs à un
mélange de 10 parties de tung et de 8 parties de lin; la protection après 15 mois
a été bien supérieure à celle fournie par des produits similaires à base d'huile de
lin brute ou raffinée, crue ou mélangée de standolie.
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