- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 180
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 259
- NOTES ET DOCUMENTS
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 338
- .......... Page(s) .......... 339
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 353
- .......... Page(s) .......... 355
- .......... Page(s) .......... 356
- .......... Page(s) .......... 358
- .......... Page(s) .......... 360
- .......... Page(s) .......... 362
- .......... Page(s) .......... 368
- .......... Page(s) .......... 369
- .......... Page(s) .......... 373
- .......... Page(s) .......... 375
- .......... Page(s) .......... 378
- .......... Page(s) .......... 383
- 236 -
production du troupeau, comme nous l'avons déjà démontré. Mais l'animal
précoce étant adulte plus tôt que l'animal tardif doit trouver dans la nour-
riture qu'il reçoit la quantité d'aliments qui lui permettront de former ses
tissus en moins de temps. Il aura donc des exigences alimentaires plus
grandes et au fur et à mesure que l'on s'adressera comme amélioration à
des races de plus en plus précoces ou de plus en plus sélectionnées, il
faudra augmenter la nourriture des métis et partant accroître la valeur
alimentaire du pâturage. C'est pourquoi nous insistons tout particulièrement
sur ce point, à savoir que toute amélioration du troupeau est impossible
tant que le pâturage ne sera pas lui-même amélioré et plus ce dernier le sera
plus on pourra augmenter la précocité des animaux qui y vivent.
La deuxième méthode de croisement consiste à toujours insufler du sang
améliorateur au métis.
A quelle période de croisement s'arrêtera-t-on avec cette méthode ? Les
anglo-saxons disent qu'à la huitième génération, la race amélioratrice s'est
complètement substituée à la race indigène et le métis a acquis une adap-
tation parfaite aux conditions du milieu. Toutefois, il est raisonnable de ne
pas donner un produit final trop poussé. Ce sont ces produits finaux qui
se reproduisant entre eux peuvent faire l'objet d'une sélection qui a donné
d'excellents résultats en Afrique et en Australie surtout avec les ovidés et
les capridés.
Avec les Bovidés, une telle méthode est très longue puisqu'il faut attendre
environ 30 ans (en tenant compte de la précocité des métis au fur et à
mesure que l'on avance dans le croisement), pour obtenir le produit final.
La première méthode est plus rapide.
Si l'on veut produire des animaux de boucherie, il faudra alors pratiquer
le croisement industriel ou de première génération dans lequel tous les
métis sont livrés à la boucherie. Dans ce cas, on s'adressera à des races
amélioratrices très sélectionnées au point de vue production de viande et
très précoces, ce qui impliquera la possibilité d'avoir une production four-
ragère très nutritive.
Nous rappelons ici que dans notre étude d'ensemble nous avons préco-
nisé d'abord l'introduction de SALERS et d'AuBRAC, ensuite de LIMOUSIN
et de CHAROLAIS ainsi que des HEREFORD et des SHORTHORN pour la fabri-
cation de viandes frigorifiées destinées aux Straits settlements. Ces intro-
ductions devront se faire dans cet ordre afin que le métis de première
génération puisse trouver un pâturage de plus en plus riche.
Un tel programme d'amélioration implique la présence dans l'exploitation
de taureaux appartenant aux races amélioratrices et partant, d'un organisme
chargé de fournir aux éleveurs les reproducteurs, c'est pourquoi nous
demandons la création d'une station d'élevage pour l'amélioration du bétail.
production du troupeau, comme nous l'avons déjà démontré. Mais l'animal
précoce étant adulte plus tôt que l'animal tardif doit trouver dans la nour-
riture qu'il reçoit la quantité d'aliments qui lui permettront de former ses
tissus en moins de temps. Il aura donc des exigences alimentaires plus
grandes et au fur et à mesure que l'on s'adressera comme amélioration à
des races de plus en plus précoces ou de plus en plus sélectionnées, il
faudra augmenter la nourriture des métis et partant accroître la valeur
alimentaire du pâturage. C'est pourquoi nous insistons tout particulièrement
sur ce point, à savoir que toute amélioration du troupeau est impossible
tant que le pâturage ne sera pas lui-même amélioré et plus ce dernier le sera
plus on pourra augmenter la précocité des animaux qui y vivent.
La deuxième méthode de croisement consiste à toujours insufler du sang
améliorateur au métis.
A quelle période de croisement s'arrêtera-t-on avec cette méthode ? Les
anglo-saxons disent qu'à la huitième génération, la race amélioratrice s'est
complètement substituée à la race indigène et le métis a acquis une adap-
tation parfaite aux conditions du milieu. Toutefois, il est raisonnable de ne
pas donner un produit final trop poussé. Ce sont ces produits finaux qui
se reproduisant entre eux peuvent faire l'objet d'une sélection qui a donné
d'excellents résultats en Afrique et en Australie surtout avec les ovidés et
les capridés.
Avec les Bovidés, une telle méthode est très longue puisqu'il faut attendre
environ 30 ans (en tenant compte de la précocité des métis au fur et à
mesure que l'on avance dans le croisement), pour obtenir le produit final.
La première méthode est plus rapide.
Si l'on veut produire des animaux de boucherie, il faudra alors pratiquer
le croisement industriel ou de première génération dans lequel tous les
métis sont livrés à la boucherie. Dans ce cas, on s'adressera à des races
amélioratrices très sélectionnées au point de vue production de viande et
très précoces, ce qui impliquera la possibilité d'avoir une production four-
ragère très nutritive.
Nous rappelons ici que dans notre étude d'ensemble nous avons préco-
nisé d'abord l'introduction de SALERS et d'AuBRAC, ensuite de LIMOUSIN
et de CHAROLAIS ainsi que des HEREFORD et des SHORTHORN pour la fabri-
cation de viandes frigorifiées destinées aux Straits settlements. Ces intro-
ductions devront se faire dans cet ordre afin que le métis de première
génération puisse trouver un pâturage de plus en plus riche.
Un tel programme d'amélioration implique la présence dans l'exploitation
de taureaux appartenant aux races amélioratrices et partant, d'un organisme
chargé de fournir aux éleveurs les reproducteurs, c'est pourquoi nous
demandons la création d'une station d'élevage pour l'amélioration du bétail.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Ruedel Marcel Ruedel Marcel /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Ruedel Marcel" or dc.contributor adj "Ruedel Marcel")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 114/263
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6528768f/f114.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6528768f/f114.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6528768f/f114.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6528768f
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6528768f