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- Bibliographie
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LES FINANCES OU JAPON EN TEMPS DE GUERRE
Dans la guerre moderne, il est essentiel que toutes les ressources de la nation
en hommes et en matériel soient amenées à leur rendement maximum ce qui en
rend le prix proportionnellement élevé. Cela devint évident au cours de la
première guerre mondiale (1914-1918). Le professeur Ernest L. BOGART, dans
son livre : « Le prix de la guerre et son financement», établit que les dépenses faites
par toutes les puissances belligérantes s'élèvent à la somme colossale de 208,3
milliards de U. S. dollars. Même en faisant abstraction des avances mutuelles et
des prêts qui s'élèvent à 23 milliards de dollars (22.072.241.125 pour être plus
exact), le coût net atteint 186 milliards de dollars d'après l'estimation du
professeur BOGART. Le docteur Hermann PANTLEN dans : « Guerre et finances »,
donne l'estimation suivante du prix de la guerre pour les différentes
nations belligérantes dans leur monnaie respective :
Pays En milliards - Pays En milliards
Allemagne i j I 144,70 francs
Allemagne.14730 marks' France.,.1144 70 francs
- 1
'Ces chiffres englobent les dépenses de guerre jusqu'au 31 décembre 1918,
l'armistice ayant été signé le 11 novembre. Les dépenses pour des buts purement
militaires ne peuvent pas être évaluées exactement, n'ayant pas été séparées de
l'ensemble. Néanmoins, il y a un contraste saisissant entre ces chiffres et ceux
des guerres de Napoléon (1793-1815) qui se déroulèrent sur une échelle
géographiquement presque parallèle à celle de la première guerre mondiale. Les
guerres napoléoniennes ne coûtèrent à l'Angleterre que £ 830.000.000 y compris
les 60.000.000 de livres avancés à ses alliés : Autrichiens, Prussiens, Russes.
Trouver le moyen de faire face aux énormes dépenses exigées par la guerre
moderne est un problème qui met à l'épreuve l'habileté des financiers dans toutes
les nations belligérantes. Conformément aux principes financiers établis, quelques
pays et, parmi eux, la Grande-Bretagne, cherchèrent, au cours de la première
guerre mondiale à se procurer l'ensemble du budget de la guerre par un
accroissement des impôts. D'autres, la France, par exemple, eurent recours dès le
début à une politique d'emprunts. Quand il devint évident que les hostilités
seraient beaucoup plus prolongées qu'on ne l'avait d'abord envisagé, les
puissances belligérantes réalisèrent qu'il y avait une limite à l'accroissement des
impôts: elles ne disposaient plus d'autres moyens que celui de l'émission de bons
d'emprunt. Le professeur BOGART a établi que sur les 43,8 milliards de dollars
que dépensa l'Angleterre pour la guerre, 8,7 milliards seulement furent fournis
par l'accroissement des impôts; le reste, c'est-à-dire 35 milliards provint
d'emprunts. L'Angleterre qui s'était glorifiée de ses finances saines fut elle-même
contrainte de recourir à ce procédé de l'émission d'emprunt;; il n'est pas
< étonnant que les autres belligérants y aient eu recours aussi pour couvrir leurs
dépenses de guerre. Ci-dessous les pourcentages respectifs du revenu des impôts
et des bons d'emprunt dans leur participation aux dépenses de guerre en
Grande-Bretagne durant la première guerre mondiale.
Dans la guerre moderne, il est essentiel que toutes les ressources de la nation
en hommes et en matériel soient amenées à leur rendement maximum ce qui en
rend le prix proportionnellement élevé. Cela devint évident au cours de la
première guerre mondiale (1914-1918). Le professeur Ernest L. BOGART, dans
son livre : « Le prix de la guerre et son financement», établit que les dépenses faites
par toutes les puissances belligérantes s'élèvent à la somme colossale de 208,3
milliards de U. S. dollars. Même en faisant abstraction des avances mutuelles et
des prêts qui s'élèvent à 23 milliards de dollars (22.072.241.125 pour être plus
exact), le coût net atteint 186 milliards de dollars d'après l'estimation du
professeur BOGART. Le docteur Hermann PANTLEN dans : « Guerre et finances »,
donne l'estimation suivante du prix de la guerre pour les différentes
nations belligérantes dans leur monnaie respective :
Pays En milliards - Pays En milliards
Allemagne i j I 144,70 francs
Allemagne.14730 marks' France.,.1144 70 francs
- 1
'Ces chiffres englobent les dépenses de guerre jusqu'au 31 décembre 1918,
l'armistice ayant été signé le 11 novembre. Les dépenses pour des buts purement
militaires ne peuvent pas être évaluées exactement, n'ayant pas été séparées de
l'ensemble. Néanmoins, il y a un contraste saisissant entre ces chiffres et ceux
des guerres de Napoléon (1793-1815) qui se déroulèrent sur une échelle
géographiquement presque parallèle à celle de la première guerre mondiale. Les
guerres napoléoniennes ne coûtèrent à l'Angleterre que £ 830.000.000 y compris
les 60.000.000 de livres avancés à ses alliés : Autrichiens, Prussiens, Russes.
Trouver le moyen de faire face aux énormes dépenses exigées par la guerre
moderne est un problème qui met à l'épreuve l'habileté des financiers dans toutes
les nations belligérantes. Conformément aux principes financiers établis, quelques
pays et, parmi eux, la Grande-Bretagne, cherchèrent, au cours de la première
guerre mondiale à se procurer l'ensemble du budget de la guerre par un
accroissement des impôts. D'autres, la France, par exemple, eurent recours dès le
début à une politique d'emprunts. Quand il devint évident que les hostilités
seraient beaucoup plus prolongées qu'on ne l'avait d'abord envisagé, les
puissances belligérantes réalisèrent qu'il y avait une limite à l'accroissement des
impôts: elles ne disposaient plus d'autres moyens que celui de l'émission de bons
d'emprunt. Le professeur BOGART a établi que sur les 43,8 milliards de dollars
que dépensa l'Angleterre pour la guerre, 8,7 milliards seulement furent fournis
par l'accroissement des impôts; le reste, c'est-à-dire 35 milliards provint
d'emprunts. L'Angleterre qui s'était glorifiée de ses finances saines fut elle-même
contrainte de recourir à ce procédé de l'émission d'emprunt;; il n'est pas
< étonnant que les autres belligérants y aient eu recours aussi pour couvrir leurs
dépenses de guerre. Ci-dessous les pourcentages respectifs du revenu des impôts
et des bons d'emprunt dans leur participation aux dépenses de guerre en
Grande-Bretagne durant la première guerre mondiale.
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