Bulletin économique de l'Indochine

Presse et revues

294 pages

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SOMMAIRE
- F. LE POULAIN La coopérative des pêcheries d'eau douce du Cambodge
  .......... Page(s) .......... 163
- R. JEANNIN Le jute au Tonkin
  .......... Page(s) .......... 183
- J. BIARD et F. ROULE La culture du poivre et sa production dans le Sud-Indochinois
  .......... Page(s) .......... 224
- F. BUGNICOURT Action rhizogène des hétéro-auxines et de certaines vitamines et zoohormones sur quelques plantes d'intérêt économique
  .......... Page(s) .......... 254
- L. ROGER Les champignons à sclérotes parasites du riz (suite)
  .......... Page(s) .......... 293
- F. BONELLI Contribution à la connaissance des huiles d'abrasin d'Indochine
  .......... Page(s) .......... 339
- NOTES ET DOCUMENTS
  - Le contrôle des prix au Japon
    .......... Page(s) .......... 361
  - Projet de développement de la marine marchande japonaise
    .......... Page(s) .......... 366
  - L'exploitation des industries lourdes au Japon
    .......... Page(s) .......... 370
  - Subventions gouvernementales aux métallurgistes du Japon
    .......... Page(s) .......... 372
  - Nouvelle structure de l'industrie cotonnière du Japon
    .......... Page(s) .......... 373
  - Organismes désignés pour les importations de l'Indochine au Japon
    .......... Page(s) .......... 375
  - Epargne demandée au peuple japonais pour l'année fiscale 1941-1942
    .......... Page(s) .......... 378
  - Pouvoir d'achat "flottant" du peuple urbain et rural au Japon
    .......... Page(s) .......... 379

NOUVELLE STRUCTURE DE L'INDUSTRIE COTONNIÈRE
DU JAPON
Les exportations de coton au Japon ne s'effectuant plus, sauf vers l'Indo-
chine, le Siam et les pays du Bloc-yen, cette limitation a nécessité une réorgani-
sation de l'industrie cotonnière.

Les premières mesures tendent à « rationaliser » la production en tenant
compte des besoins actuels du pays et à fusionner d'importantes filatures de
coton.

En outre, les quelque 200 filatures existant au Japon seront divisées en trois
classes. A, B, C, ne pouvant produire que des quantités aussi bien que des
qualités officiellement déterminées.

Les filatures de la classe A sont autorisées à fabriquer jusqu'à 50 de leur
capacité tandis que celles de la classe B ne sont autorisées qu'à 30 et celles
de la classe C à 20 Toutes recevront la quantité de matières premières qui
correspond à ce pourcentage.

Pour déterminer les classes, on s'est basé sur les conditions particulières à
chacune des filatures : emplacements, situation et valeur des bâtiments, importance
de l'équipement, genre des produits fabriqués, conditions de la main-d'oeuvre.

Dans le nouveau système de classement, on envisage de transformer quelques
filatures en usines qui travailleront pour la défense nationale.

D'après l'Oriental Economist, la situation de l'industrie cotonnière, en présence
du remaniement envisagé par le gouvernement, peut être résumée comme
suit :
L'équipement enregistré à la « Staple Fiber Spinners Association» comprend
12.776.000 broches ainsi réparties :

Classe A. 6.388.000
Classe B. 3.833.000
Classe C. 2.555.000

Par suite de la diminution des importations de coton brut, d'une part et du
manque de réparations dans l'équipement des filatures d'autre part, celles-ci
n'ont produit, en moyenne, que 80 environ de leur capacité depuis le début
de la campagne de Chine.

Pour les matières premières, les filatures n'ont à leur disposition que le coton
importé de Chine et de vieux stocks de coton brut.

Le commerce d'exportation ayant cessé avec l'étranger, elles ne produisent
plus que des articles désignés soit pour l'armée, soit pour les pays du Bloc-yen,
pour l'Indochine et le Siam.

Il s'ensuit que les filatures produisent surtout, maintenant, des filés de coton
pour tissus plus ou moins gros.

La catégorie des gros filés a atteint 55,8 de la production totale. Ce pour-
centage augmentera encore, les filés plus fins étant considérés comme superflus
à une époque où il n'y a presque pas de possibilité de les exporter.

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