LES CHAMPIGNONS A SCLÉROTES PARASITES
DU RIZ
DEUXIÈME PARTIE (Suite)
3° CORTICIUM SOLANI (Pril. et Delacr.) Bourd. et Galz.
= RHIZOCTONIA SOLANI Kuhn.
= CORTICIUM VAGUM B. et C.
= CORTICIUM VAGUM var. SOLANI Burt.
= HYPOCHNUS SOLANI Pril. et Delacr.
Extrêmement répandu, ubiquiste et très polyphyte, Corticium solani
possède une large répartition géographique ; il est susceptible d'attaquer
de façon certaine plus de 160 espèces différentes. La forme stérile,
Rhizoctonia solani, la plus répandue, produit des sclérotes ou des pseudo-
sclérotes extrêmement polymorphes, de taille et d'aspect variables ; ils
sont généralement bruns à brun-pourpre, souvent agrégés en masses
coriaces d'un brun foncé ; leurs caractères sont très différents suivant les
souches : certaines n'en produisent pas ou bien ils sont laineux, incons-
tants, irréguliers, non définis; c'est le cas de quelques unes isolées de la
pomme de terre et en particulier de celle étudiée comme souche type en
Cochinchine. Malgré son polymorphisme, il est difficile de scinder l'espèce
en souches anatomiquement différenciées, les caractères morphologiques
étant souvent précaires et fluctuants ; toutefois, il nous paraît possible, dans
certaines conditions précises, d'en stabiliser quelques uns sur les pseudos-
clérotes, leur conférant ainsi une valeur taxonomique. Au point de vue
physiologique et biologique, l'existence de plusieurs races est un fait
certain. Les types observés sur les riz en Cochinchine, groupés ici sous
le nom de souches affines, se montrent à cet égard assez différents de
certains autres existant dans les pays tempérés. Les souches locales pro-
duisent de nombreux petits sclérotes, assez nettement individualisés, mais
surtout montrent une adaptation très nette aux températures élevées ;
celles des pays tempérés ont un optimum de croissance situé entre 23 et
26° et supportent au maximum 320, de ce fait leur végétation en Cochin-
chine s'est montrée très ralentie ; par contre, elles peuvent croître à basse
température (à partir de 40).
Nos observations à ce sujet corroborent pleinement celles de THOMAS
qui admet dans l'espèce deux groupes physiologiques distincts : l'un grou-
pant des souches à température optimale élevée et formant de petits
sclérotes (de 2 mm ou moins), l'autre à température optimale basse,
DU RIZ
DEUXIÈME PARTIE (Suite)
3° CORTICIUM SOLANI (Pril. et Delacr.) Bourd. et Galz.
= RHIZOCTONIA SOLANI Kuhn.
= CORTICIUM VAGUM B. et C.
= CORTICIUM VAGUM var. SOLANI Burt.
= HYPOCHNUS SOLANI Pril. et Delacr.
Extrêmement répandu, ubiquiste et très polyphyte, Corticium solani
possède une large répartition géographique ; il est susceptible d'attaquer
de façon certaine plus de 160 espèces différentes. La forme stérile,
Rhizoctonia solani, la plus répandue, produit des sclérotes ou des pseudo-
sclérotes extrêmement polymorphes, de taille et d'aspect variables ; ils
sont généralement bruns à brun-pourpre, souvent agrégés en masses
coriaces d'un brun foncé ; leurs caractères sont très différents suivant les
souches : certaines n'en produisent pas ou bien ils sont laineux, incons-
tants, irréguliers, non définis; c'est le cas de quelques unes isolées de la
pomme de terre et en particulier de celle étudiée comme souche type en
Cochinchine. Malgré son polymorphisme, il est difficile de scinder l'espèce
en souches anatomiquement différenciées, les caractères morphologiques
étant souvent précaires et fluctuants ; toutefois, il nous paraît possible, dans
certaines conditions précises, d'en stabiliser quelques uns sur les pseudos-
clérotes, leur conférant ainsi une valeur taxonomique. Au point de vue
physiologique et biologique, l'existence de plusieurs races est un fait
certain. Les types observés sur les riz en Cochinchine, groupés ici sous
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certains autres existant dans les pays tempérés. Les souches locales pro-
duisent de nombreux petits sclérotes, assez nettement individualisés, mais
surtout montrent une adaptation très nette aux températures élevées ;
celles des pays tempérés ont un optimum de croissance situé entre 23 et
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chine s'est montrée très ralentie ; par contre, elles peuvent croître à basse
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qui admet dans l'espèce deux groupes physiologiques distincts : l'un grou-
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