Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1907 31 décembre 1907
Description : 1907/12/31 (A8,N78). 1907/12/31 (A8,N78).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6523564j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
- Aller à la page de la table des matières353
- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 355
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- .......... Page(s) .......... 370
- .......... Page(s) .......... 370
- .......... Page(s) .......... 371
- .......... Page(s) .......... 373
- .......... Page(s) .......... 373
- .......... Page(s) .......... 374
- .......... Page(s) .......... 375
- .......... Page(s) .......... 376
- .......... Page(s) .......... 377
- .......... Page(s) .......... 378
- ACTUALITÉS (Correspondance, Informations, Extraits, etc.)
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier bleu)
- Livres nouveaux, §§ 1432-1444: Traité de culture de l'Hevea brasiliensisen Amazonie; Sur la sélection du maïs; Sélection du cactus inerme pour fourrage; Culture de Cacaoyer à la Trinidad (Climat, sol, engrais, émoussage, enlèvement des parasites juvéniles. Récolte et préparation du cacao. Arbres d'ombrage.); Agendas agricoles; Compte rendu des travaux de l'institut d'Amani; Composition de l'eau et diastases du fruit de Cocos Nucifera; Résultats de l'examen micros des fibres des cotons Upland à longue soie; Catalogue des graines des plantes de serre et d'orangerie et des pays chauds, de la Maison Vilmorin, Andrieux et Cie; Cocotiers fumés et non fumés; La Badiane au Tonkin; Culture de l'Agave; A propos d'une maladie des cocotiers causée par le Pestalozzia Palmarum Cooke
N° 78 — DÉCEMBRE 1907 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE - 359
d'autres régions? » se pose en particulier
pour le caféier. -
Déjà une question de ce genre a été posée
en 1900 devant une association de plan-
teurs à Malang (Java); la question était :
« Est-il. utile d'employer dans des terrains
bas et secs des graines de caféiers prove-
nant de terrains élevés et humides? » La
réponse que donne M. le professeur ZIMMER-
UANN fut surtout basée sur des considéra-
tions de pathologie végétale; il concluait
que dans le cas de choix entre graines
d'arbres malades des régions basses, et de
graines d'arbres sains des régions élevées,
il y a lieu de prendre les dernières; dans
le cas contraire ou dans le cas d'égalité,
on peut sans crainte continuer l'emploi de
-graines obtenues sur place.
Les expériences dans ce domaine sont
relativement réduites, surtout pour les
régions tropicales. Pour nos climats tem-
pérés, des recherches de CIÈSLAR et A. EN-
GLER semblent avoir démontré que les con-
ditions climatériques des montagnes et
vallées influant sur la croissance des végé-
taux, il y a avantage à prendre les graines
dans la région où elles doivent être em-
ployées. Mais cet exposé pour les régions
tempérées ne peut être transporté tel quel et
sans vérification dans le domaine colonial?
On semblerait donc devoir tirer de cet
exposé la conclusion, qu'il n'y a aucun
avantage dans l'introduction de graines
d'origine étrangère, même pour le caféier.
Des expériences entreprises à Java sem-
blent prouver le contraire; ces expériences
vont d'ailleurs être reprises en grand, car
une firme hollandaise établie à Java n'a
pas reculé devant les frais d'une mission
en Libéria, pour essayer d'y obtenir une
ample moisson de graines destinées à être
réintroduites à Java. Les résultats que
cette firme a obtenus il y a des années, lui
font espérer que les nouveaux semis seront
comme leurs aînés, résistants à la maladie
des feuilles (Hemileia), et que cette résis-
tance pourra durer pendant une période
assez longue pour donner de beaux béné-
fices.
Il conviendrait donc de rechercher les
raisons qui font de la plante de Libéria,
une essence résistant à Y Hemileia.
Il y a chez le C. liberica, une particula-
riié sur laquelle nous avons déjà insisté
ailleurs, mais à laquelle on n'a pas, ce
nous semble, attaché assez d'attention.
Tous les caféiers de culture, ou presque
tous, sont des acarophytes, c'est-à-dire des -
plantes qui possèdent à l'aisselle des ner-
vures latérales principales de leurs feuilles
des pochettes creusées dans le tissu foliaire,
s'ouvrant sur la face inférieure et mar-
quées souvent sur la face supérieure par
un boursoufftement.
De toutes les espèces du genre Colfea
l'espèce qui paraît posséder des pochettes
les plus développées est le C. liberica:
N'y a-Ml pas une concordance entre ce
fait et la résistance de la plante à 1 ''Hemi-
leia?
On admet en général que les plantes
acarophytes sont moins attaquées par les
champignons, parce que les organismes
auxquels la plante donne asile dans les
domaties, se nourrissent des spores qu'elles
trouvent sur les feuilles, parce qu'elles
opèrent, comme toutes, un nettoyage cons-
tant de la plante. Ne nous trouvons-nous
pas "la en présence de l'explication de la
raison de la résistance de ce C. liberica!
Mais si cela est vrai, comment expliquer
que, au bout d'un certain temps, la plante
s'est laissée, malgré tout, envahir par le
parasite, à tel point que dans certains cas
on a vu se perdre,les 4/5 de la récolte?
Ne pourrait-on pas admettre que, par
suite du développement donné à la culture,
la multiplication dès organismes plus ou
moins spéciaux se logeant dans les do-
maties, n'a pu être assez forte pour lutter
partout, pour faire le nettoyage conscien-
cieux de toutes les feuilles des caféiers?
L'introduction de graines d'origine libé-
rienne pourrait-elle, dans ces conditions,
à elle seule, enrayer la maladie? La réponse
sera tout naturellement : non! On pourra
peut-être, pendant deux ou trois ans, avoir
en sa possession des plantes plus vigou-
d'autres régions? » se pose en particulier
pour le caféier. -
Déjà une question de ce genre a été posée
en 1900 devant une association de plan-
teurs à Malang (Java); la question était :
« Est-il. utile d'employer dans des terrains
bas et secs des graines de caféiers prove-
nant de terrains élevés et humides? » La
réponse que donne M. le professeur ZIMMER-
UANN fut surtout basée sur des considéra-
tions de pathologie végétale; il concluait
que dans le cas de choix entre graines
d'arbres malades des régions basses, et de
graines d'arbres sains des régions élevées,
il y a lieu de prendre les dernières; dans
le cas contraire ou dans le cas d'égalité,
on peut sans crainte continuer l'emploi de
-graines obtenues sur place.
Les expériences dans ce domaine sont
relativement réduites, surtout pour les
régions tropicales. Pour nos climats tem-
pérés, des recherches de CIÈSLAR et A. EN-
GLER semblent avoir démontré que les con-
ditions climatériques des montagnes et
vallées influant sur la croissance des végé-
taux, il y a avantage à prendre les graines
dans la région où elles doivent être em-
ployées. Mais cet exposé pour les régions
tempérées ne peut être transporté tel quel et
sans vérification dans le domaine colonial?
On semblerait donc devoir tirer de cet
exposé la conclusion, qu'il n'y a aucun
avantage dans l'introduction de graines
d'origine étrangère, même pour le caféier.
Des expériences entreprises à Java sem-
blent prouver le contraire; ces expériences
vont d'ailleurs être reprises en grand, car
une firme hollandaise établie à Java n'a
pas reculé devant les frais d'une mission
en Libéria, pour essayer d'y obtenir une
ample moisson de graines destinées à être
réintroduites à Java. Les résultats que
cette firme a obtenus il y a des années, lui
font espérer que les nouveaux semis seront
comme leurs aînés, résistants à la maladie
des feuilles (Hemileia), et que cette résis-
tance pourra durer pendant une période
assez longue pour donner de beaux béné-
fices.
Il conviendrait donc de rechercher les
raisons qui font de la plante de Libéria,
une essence résistant à Y Hemileia.
Il y a chez le C. liberica, une particula-
riié sur laquelle nous avons déjà insisté
ailleurs, mais à laquelle on n'a pas, ce
nous semble, attaché assez d'attention.
Tous les caféiers de culture, ou presque
tous, sont des acarophytes, c'est-à-dire des -
plantes qui possèdent à l'aisselle des ner-
vures latérales principales de leurs feuilles
des pochettes creusées dans le tissu foliaire,
s'ouvrant sur la face inférieure et mar-
quées souvent sur la face supérieure par
un boursoufftement.
De toutes les espèces du genre Colfea
l'espèce qui paraît posséder des pochettes
les plus développées est le C. liberica:
N'y a-Ml pas une concordance entre ce
fait et la résistance de la plante à 1 ''Hemi-
leia?
On admet en général que les plantes
acarophytes sont moins attaquées par les
champignons, parce que les organismes
auxquels la plante donne asile dans les
domaties, se nourrissent des spores qu'elles
trouvent sur les feuilles, parce qu'elles
opèrent, comme toutes, un nettoyage cons-
tant de la plante. Ne nous trouvons-nous
pas "la en présence de l'explication de la
raison de la résistance de ce C. liberica!
Mais si cela est vrai, comment expliquer
que, au bout d'un certain temps, la plante
s'est laissée, malgré tout, envahir par le
parasite, à tel point que dans certains cas
on a vu se perdre,les 4/5 de la récolte?
Ne pourrait-on pas admettre que, par
suite du développement donné à la culture,
la multiplication dès organismes plus ou
moins spéciaux se logeant dans les do-
maties, n'a pu être assez forte pour lutter
partout, pour faire le nettoyage conscien-
cieux de toutes les feuilles des caféiers?
L'introduction de graines d'origine libé-
rienne pourrait-elle, dans ces conditions,
à elle seule, enrayer la maladie? La réponse
sera tout naturellement : non! On pourra
peut-être, pendant deux ou trois ans, avoir
en sa possession des plantes plus vigou-
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