Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1907 31 octobre 1907
Description : 1907/10/31 (A8,N76). 1907/10/31 (A8,N76).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
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Identifiant : ark:/12148/bpt6k6523562q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
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- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 310
- .......... Page(s) .......... 310
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- ACTUALITÉS
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- .......... Page(s) .......... 320
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1414-1422. - Culture du cacaoyer. (Botanique, Histoire, Chimie, maladies du cacaoyer, multiplication, greffage et écussonnage, taille des arbres, récolte et fermentation du Cacao. Sols et engrais; Ressources de la Guyane anglaise: canne à sucre, riz, cacao, café, bananes, fibres, citrons, bétail, ressources forestières et minérales; Culture du Maïs à Ceylan, croisement et. sélection; Expériences de plantes en pots faites à l'Institut de Pusa; Cultures fruitières à Pusa; Culture de la canne à sucre; Catalogue d'instruments et d'appareils destinés au caoutchouc
- FIGURES
316 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 76 - OCTOBRE 1907
l'Uganda, qui donne des renseignements
intéressants sur la manière dont le latex
du funtumia est traité dans ce pays. Cette
méthode fort simple qui diffère de celle
suivie à Lagos, mériterait d'être essayée
en Afrique Occidentale.
Les arbres sont saignés à l'aide d'inci-
sions en forme d'arête de hareng pratiquées
d'un côté seulement du tronc à l'aide d'un
ciseau en forme de V. Les incisions partent
de la base du tronc jusqu'à une hauteur de
12 à 15 mètres, les funtumia des forêts de
l'Uganda ayant un port très droit, très
élevé avec des branches seulement au
sommet. Ils sont saignés chaque trois mois
par les compagnies concessionnaires de
l'exploitation du caoutchouc dans les diffé-
rents districts. La quantité de latex obtenue
à chaque opération est d'environ un litre,
un pied donnant en moyenne une livre de
caoutchouc pur par an.
Le latex obtenu est apporté immédiate-
ment à la factorerie, où on le laisse séjourner
pendant deux jours dans de grands pots en
terre. Il est alors passé au travers de pièces
de tissus de traite en coton rouge vendues
sous le nom de « turkey red ». Une quan-
tité analogue d'eau est ajoutée au latex, et ce
mélange est réparti par quantité d'un demi-
litre environ dans de petits vases en terre
placés eux-mêmes au bain-marie dans des
récipients plus grands contenant de l'eau
maintenue juste au-dessous du point d'ébul-
lition. Du carbonate de potasse est ajouté
dans la proportion de 1 °/o au latex et à
l'eau, et le tout est malaxé avec une cuiller
en bois jusqu'à coagulation, ce qui a lieu
en général au bout de trois à quatre mi-
nutes. Le carbonate de potasse a pour ré-
sultat d'empêcher le caoutchouc de prendre
une couleur noire qui le déprécierait.
Dans une factorerie visitée par M. H.
HESKETH BELL une rangée de six four-
neaux rudimentaires était ainsi établie de
façon qu'une demi-douzaine de gâteaux
puissent être préparés simultanément.
Chaque pot cependant demandait l'atten-
tion d'un homme. Aussitôt que le latex est
coagulé, le gâteau de caoutchouc est sorti
du pot et placé sous une presse pour en
extraire toute l'eau; cette presse est tout
à fait du même genre que celles qui ser-
vent à copier les lettres et à l'aide de i ou
5 planches intermédiaires peut servir en
même temps pour plusieurs gâteaux; elle
est manœuvrée par deux hommes et la
pression est assez forte pour produire une
feuille de caoutchouc sur laquelle est im-
primée la marque de la Compagnie. Presque
toute la résine qui est dans le caoutchouc
est ainsi extraite en même temps que l'eau,
les gâteaux sont ensuite lavés et séchés sur
des claire-voies placées sous des abris.
Le caoutchouc prend peu à peu une cou-
leur d'ambre sombre. Il est presque abso-
lument propre et transparent. Au bout de
peu de jours il est prêt pour l'expédition.
Le prix obtenu à Londres est actuellement
de 5 s. 6 d. par livre.
Ce procédé est à la portée des indigènes
de l'Afrique Occidentale, de petites presses
à vis n'étant pas très coûteuses et des presses
plus fortes, mais toujours maniées à la
main telles que celles qui sont nécessaires
pour faire les blocs pouvant être placés
dans les principaux villages ou dans les fac-
toreries des négociants.
E. B.
Ennemis du Théier à Ceylan.
GREEN (E.) : Entomological notes (« Tropical
Agriculturist », march 1907, p. 181).
(Notice bibliographique.)
Par M. P. MARCHAL.
Une espèce de Termite, le Calotermes
rnilitaris, établit son nid à l'intérieur des
Théiers de Ceylan. Les Insectes qui com-
posent une colonie évident entièrement les
grosses racines, le tronc et les grosses
branches, mais, comme pendant longtemps
ils n'attaquent que le bois de cœur, la
végétation de l'arbre ne paraît pas en souf-
frir, et ce n'est que lorsque les excavations
des Termites sont extrêmement étendues
que le Théier dépérit. Bans certaines cul-
l'Uganda, qui donne des renseignements
intéressants sur la manière dont le latex
du funtumia est traité dans ce pays. Cette
méthode fort simple qui diffère de celle
suivie à Lagos, mériterait d'être essayée
en Afrique Occidentale.
Les arbres sont saignés à l'aide d'inci-
sions en forme d'arête de hareng pratiquées
d'un côté seulement du tronc à l'aide d'un
ciseau en forme de V. Les incisions partent
de la base du tronc jusqu'à une hauteur de
12 à 15 mètres, les funtumia des forêts de
l'Uganda ayant un port très droit, très
élevé avec des branches seulement au
sommet. Ils sont saignés chaque trois mois
par les compagnies concessionnaires de
l'exploitation du caoutchouc dans les diffé-
rents districts. La quantité de latex obtenue
à chaque opération est d'environ un litre,
un pied donnant en moyenne une livre de
caoutchouc pur par an.
Le latex obtenu est apporté immédiate-
ment à la factorerie, où on le laisse séjourner
pendant deux jours dans de grands pots en
terre. Il est alors passé au travers de pièces
de tissus de traite en coton rouge vendues
sous le nom de « turkey red ». Une quan-
tité analogue d'eau est ajoutée au latex, et ce
mélange est réparti par quantité d'un demi-
litre environ dans de petits vases en terre
placés eux-mêmes au bain-marie dans des
récipients plus grands contenant de l'eau
maintenue juste au-dessous du point d'ébul-
lition. Du carbonate de potasse est ajouté
dans la proportion de 1 °/o au latex et à
l'eau, et le tout est malaxé avec une cuiller
en bois jusqu'à coagulation, ce qui a lieu
en général au bout de trois à quatre mi-
nutes. Le carbonate de potasse a pour ré-
sultat d'empêcher le caoutchouc de prendre
une couleur noire qui le déprécierait.
Dans une factorerie visitée par M. H.
HESKETH BELL une rangée de six four-
neaux rudimentaires était ainsi établie de
façon qu'une demi-douzaine de gâteaux
puissent être préparés simultanément.
Chaque pot cependant demandait l'atten-
tion d'un homme. Aussitôt que le latex est
coagulé, le gâteau de caoutchouc est sorti
du pot et placé sous une presse pour en
extraire toute l'eau; cette presse est tout
à fait du même genre que celles qui ser-
vent à copier les lettres et à l'aide de i ou
5 planches intermédiaires peut servir en
même temps pour plusieurs gâteaux; elle
est manœuvrée par deux hommes et la
pression est assez forte pour produire une
feuille de caoutchouc sur laquelle est im-
primée la marque de la Compagnie. Presque
toute la résine qui est dans le caoutchouc
est ainsi extraite en même temps que l'eau,
les gâteaux sont ensuite lavés et séchés sur
des claire-voies placées sous des abris.
Le caoutchouc prend peu à peu une cou-
leur d'ambre sombre. Il est presque abso-
lument propre et transparent. Au bout de
peu de jours il est prêt pour l'expédition.
Le prix obtenu à Londres est actuellement
de 5 s. 6 d. par livre.
Ce procédé est à la portée des indigènes
de l'Afrique Occidentale, de petites presses
à vis n'étant pas très coûteuses et des presses
plus fortes, mais toujours maniées à la
main telles que celles qui sont nécessaires
pour faire les blocs pouvant être placés
dans les principaux villages ou dans les fac-
toreries des négociants.
E. B.
Ennemis du Théier à Ceylan.
GREEN (E.) : Entomological notes (« Tropical
Agriculturist », march 1907, p. 181).
(Notice bibliographique.)
Par M. P. MARCHAL.
Une espèce de Termite, le Calotermes
rnilitaris, établit son nid à l'intérieur des
Théiers de Ceylan. Les Insectes qui com-
posent une colonie évident entièrement les
grosses racines, le tronc et les grosses
branches, mais, comme pendant longtemps
ils n'attaquent que le bois de cœur, la
végétation de l'arbre ne paraît pas en souf-
frir, et ce n'est que lorsque les excavations
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