Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1907 31 octobre 1907
Description : 1907/10/31 (A8,N76). 1907/10/31 (A8,N76).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6523562q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 304
- .......... Page(s) .......... 305
- .......... Page(s) .......... 306
- .......... Page(s) .......... 307
- .......... Page(s) .......... 308
- .......... Page(s) .......... 309
- .......... Page(s) .......... 310
- .......... Page(s) .......... 310
- .......... Page(s) .......... 311
- .......... Page(s) .......... 312
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1414-1422. - Culture du cacaoyer. (Botanique, Histoire, Chimie, maladies du cacaoyer, multiplication, greffage et écussonnage, taille des arbres, récolte et fermentation du Cacao. Sols et engrais; Ressources de la Guyane anglaise: canne à sucre, riz, cacao, café, bananes, fibres, citrons, bétail, ressources forestières et minérales; Culture du Maïs à Ceylan, croisement et. sélection; Expériences de plantes en pots faites à l'Institut de Pusa; Cultures fruitières à Pusa; Culture de la canne à sucre; Catalogue d'instruments et d'appareils destinés au caoutchouc
- FIGURES
306 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 76 — OCTOBBE 1907
graine et des coques écrasées qu'elle renferme
en grand nombre et qui la déprécient sensi-
blement.
Ci-après quelques chiffres indiquant « l'en-
vue » de la récolte américaine au 18 octobre
(depuis le 1er septembre 1907), en balles de
220 kg. en moyenne; en regard, les statis-
tiques des années précédentes à la même date :
1907/1908 1906/1907 1905/1906 1904/1905
1 812.000 2.203.000 2.477.000 2.838.000
L'approvisionnement visible du monde en-
tier était, au 18 octobre, en balles de 50 à
300 kg. selon provenance :
1907 1906 1905 1904
2.391.000 2.192.000 3.075.000 2.454.000
Cours du coton disponible, par sortes, en
francs, au 19 octobre, les 50 kg. entrepôt :
Upland (Middling). 78 50
Sea Island (Extra Fine) 325 »
Sea Island (Fine). 275 »
Haïti (Fair) 73 »
Savanilla (Fair). 64 »
Céara (Fair) 85 »
Pérou dur (Good Fair). 119 »
Broach (Fine). 73
Bengale (Fine). 55
Chine (Good) 62
Egypte brun (Good Fair). 117
Egypte blanc (Good Fair). 155
Afrique Occident. (Fair). 83
Saïgon (Fgrené) - - - - - 70
Autres sortes. — Cotations et renseignements
sur demande.
A. et E. FOSSAT.
Le Havre, 19 octobre 1907.
'Ñ,.
Sucre de Canne et sous-produits.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. ».
Par M. GEORGE DE PRÉAUDET.
Situation du marché. — Toujours faible
parce qu'il y a abondance de sucre, quoi qu'en
disent les maisons parisiennes de spéculation
intéressées à la hausse. La betterave a gagné
en poids et en richesse pendant les derniers
jours de sa maturité, et les déficits annoncés à
grand bruit pour entraîner les « outsiders » sont
comblés maintenant. En France notre consom-
mation et notre exportation, d'après les statis-
tiques, ont été, ces mois derniers, inférieures
aux mois correspondants de l'année dernière.
Rien ne peut motiver une élévation des cours
sur la campagne qui s'ouvre.
Antilles. — Les arrivages sont virtuellement
terminés, on n'attend plus que deux voiliers
isolés le « Galion » et le « Fort-de-France »
ainsi que le steamer « Dora ».
Le traité franco-canadien n'a pas encore été
publié; il ne le sera probablement qu'après sa
ratification par les Chambres. Mais si nos ren-
seignements sont exacts, il sera simplement
appliqué aux sucres français le tarif intermé-
diaire au lieu du tarif général auquel ils étaient
soumis jusqu'ici.
Ce tarif intermédiaire est fait pour les pays
ayant un traité de commerce avec le Canada.
C'est précisément le cas de l'accord franco-cana-
dien. Le tarif préférentiel est celui dont jouit
l'Angleterre.
Voici en ce qui concerne les sucres, les droits
d'entrée au Canada d'après les trois tarifs.
Ces prix sont faits pour 100 kg. polarisant
96°, calculant le dollar au change 5 fr. 18:
Tarif préférentiel, au-dessus du n° 16 de Hollande 9 12
— — au-dessous — — 6 »
Tarif intermédiaire au-dessus — — 12 38
— — au-dessous — — 8 34
Tarif général, au-dessus - — 13 76
— — au-dessous — — 9 53
En supposant le traité franco-canadien
accepté et sauf le cas improbable où les sucres
seraient tarifés autrement que les autres pro-
duits, la différence de droits d'entrée entre les
sucres des colonies anglaises et ceux des
colonies françaises tomberait de 4 fr. 61 à
3 fr. 26 pour sucres supérieurs au n° 16 D. S.
et de 3 fr. 53 à 2 fr. 34 pour les sucres infé-
rieurs.
Dans tous les cas, cette différence suffit
pour empêcher le Canada de venir acheter
notre sucre aux Antilles. La France continue
donc à être le véritable débouché naturel et
régulier des sucres des colonies françaises et,
dans l'état actuel des choses, tout essai d'un
autre côté courrait grand risque de réserver
de graves conséquences.
Réunion. — Dans certains centres on annonce
de très bons rendements. Les arrivages com-
mencent d'une façon régulière, mais trouvent
des prix d'application faibles. Nous cotons
aujourd'hui en Bourse de Paris 26 fr. 75
à 26 fr. 875.
Formose. — Les Japonais s'appliquent à
développer l'industrie sucrière dans cette île.
Ils donnent des concessions aux capitalistes
qui veulent élever des usines centrales dans
les régions productrices de cannes et exigent
un matériel pouvant donner de 800 à 1.000 ton-*
nes par jour.
Ces dispositions amèneront la disparition
des vieux moulins rudimentaires employés
depuis fort longtemps par les Chinois.
graine et des coques écrasées qu'elle renferme
en grand nombre et qui la déprécient sensi-
blement.
Ci-après quelques chiffres indiquant « l'en-
vue » de la récolte américaine au 18 octobre
(depuis le 1er septembre 1907), en balles de
220 kg. en moyenne; en regard, les statis-
tiques des années précédentes à la même date :
1907/1908 1906/1907 1905/1906 1904/1905
1 812.000 2.203.000 2.477.000 2.838.000
L'approvisionnement visible du monde en-
tier était, au 18 octobre, en balles de 50 à
300 kg. selon provenance :
1907 1906 1905 1904
2.391.000 2.192.000 3.075.000 2.454.000
Cours du coton disponible, par sortes, en
francs, au 19 octobre, les 50 kg. entrepôt :
Upland (Middling). 78 50
Sea Island (Extra Fine) 325 »
Sea Island (Fine). 275 »
Haïti (Fair) 73 »
Savanilla (Fair). 64 »
Céara (Fair) 85 »
Pérou dur (Good Fair). 119 »
Broach (Fine). 73
Bengale (Fine). 55
Chine (Good) 62
Egypte brun (Good Fair). 117
Egypte blanc (Good Fair). 155
Afrique Occident. (Fair). 83
Saïgon (Fgrené) - - - - - 70
Autres sortes. — Cotations et renseignements
sur demande.
A. et E. FOSSAT.
Le Havre, 19 octobre 1907.
'Ñ,.
Sucre de Canne et sous-produits.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. ».
Par M. GEORGE DE PRÉAUDET.
Situation du marché. — Toujours faible
parce qu'il y a abondance de sucre, quoi qu'en
disent les maisons parisiennes de spéculation
intéressées à la hausse. La betterave a gagné
en poids et en richesse pendant les derniers
jours de sa maturité, et les déficits annoncés à
grand bruit pour entraîner les « outsiders » sont
comblés maintenant. En France notre consom-
mation et notre exportation, d'après les statis-
tiques, ont été, ces mois derniers, inférieures
aux mois correspondants de l'année dernière.
Rien ne peut motiver une élévation des cours
sur la campagne qui s'ouvre.
Antilles. — Les arrivages sont virtuellement
terminés, on n'attend plus que deux voiliers
isolés le « Galion » et le « Fort-de-France »
ainsi que le steamer « Dora ».
Le traité franco-canadien n'a pas encore été
publié; il ne le sera probablement qu'après sa
ratification par les Chambres. Mais si nos ren-
seignements sont exacts, il sera simplement
appliqué aux sucres français le tarif intermé-
diaire au lieu du tarif général auquel ils étaient
soumis jusqu'ici.
Ce tarif intermédiaire est fait pour les pays
ayant un traité de commerce avec le Canada.
C'est précisément le cas de l'accord franco-cana-
dien. Le tarif préférentiel est celui dont jouit
l'Angleterre.
Voici en ce qui concerne les sucres, les droits
d'entrée au Canada d'après les trois tarifs.
Ces prix sont faits pour 100 kg. polarisant
96°, calculant le dollar au change 5 fr. 18:
Tarif préférentiel, au-dessus du n° 16 de Hollande 9 12
— — au-dessous — — 6 »
Tarif intermédiaire au-dessus — — 12 38
— — au-dessous — — 8 34
Tarif général, au-dessus - — 13 76
— — au-dessous — — 9 53
En supposant le traité franco-canadien
accepté et sauf le cas improbable où les sucres
seraient tarifés autrement que les autres pro-
duits, la différence de droits d'entrée entre les
sucres des colonies anglaises et ceux des
colonies françaises tomberait de 4 fr. 61 à
3 fr. 26 pour sucres supérieurs au n° 16 D. S.
et de 3 fr. 53 à 2 fr. 34 pour les sucres infé-
rieurs.
Dans tous les cas, cette différence suffit
pour empêcher le Canada de venir acheter
notre sucre aux Antilles. La France continue
donc à être le véritable débouché naturel et
régulier des sucres des colonies françaises et,
dans l'état actuel des choses, tout essai d'un
autre côté courrait grand risque de réserver
de graves conséquences.
Réunion. — Dans certains centres on annonce
de très bons rendements. Les arrivages com-
mencent d'une façon régulière, mais trouvent
des prix d'application faibles. Nous cotons
aujourd'hui en Bourse de Paris 26 fr. 75
à 26 fr. 875.
Formose. — Les Japonais s'appliquent à
développer l'industrie sucrière dans cette île.
Ils donnent des concessions aux capitalistes
qui veulent élever des usines centrales dans
les régions productrices de cannes et exigent
un matériel pouvant donner de 800 à 1.000 ton-*
nes par jour.
Ces dispositions amèneront la disparition
des vieux moulins rudimentaires employés
depuis fort longtemps par les Chinois.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 20/36
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6523562q/f20.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6523562q/f20.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6523562q/f20.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6523562q
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6523562q