Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1907 31 octobre 1907
Description : 1907/10/31 (A8,N76). 1907/10/31 (A8,N76).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6523562q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
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- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 310
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- ACTUALITÉS
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- .......... Page(s) .......... 317
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- .......... Page(s) .......... 320
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1414-1422. - Culture du cacaoyer. (Botanique, Histoire, Chimie, maladies du cacaoyer, multiplication, greffage et écussonnage, taille des arbres, récolte et fermentation du Cacao. Sols et engrais; Ressources de la Guyane anglaise: canne à sucre, riz, cacao, café, bananes, fibres, citrons, bétail, ressources forestières et minérales; Culture du Maïs à Ceylan, croisement et. sélection; Expériences de plantes en pots faites à l'Institut de Pusa; Cultures fruitières à Pusa; Culture de la canne à sucre; Catalogue d'instruments et d'appareils destinés au caoutchouc
- FIGURES
298 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 76 — OCTOBRE 1907
duction du froid, le travail qui absorbe le
plus de force parmi ceux qu'on rencontre
en pratique. Une conséquence nàturelle en
découle, c'est qu'il ne faudra jamais recou-
rir à un broyeur mû à bras d'hommes dès
qu'on désirera faire un travail un peu
important; ce fait est encore accentué par
celui que certains types de broyeurs sont
basés sur la vitesse de rotation de leurs
organes, que par conséquent une diminu-
tion de cette vitesse influe sur la qualité
du travail ; or, pour maintenir cette vitesse,
il faut une force telle que, si on ne dispose
que de la force d'un ou deux hommes, les
Fig. 9. — Meule de moulin « Excelsior H.
résistances passives l'absorbent tout en-
tière pendant la marche à vide. Les
broyeurs à moteur sont donc la règle, et
malgré l'absence fréquente de force motrice
aux colonies et dans les pays chauds, on
devra s'efforcer de diminuer dans la mesure
du possible l'emploi des broyeurs à bras,
qui ne seront jamais d'un rendement éco-
nomique, en admettant qu'on puisse en
obtenir un travail satisfaisant.
Les substances pour lesquelles les plan-
teurs ont le plus souvent besoin de broyeurs
sont, en dehors des grains, les écorces
tannantes, les épices et produits phar-
maceutiques, qui sont souvent aussi des
écorces, et quelquefois des racines, des
fruits ou graines à enveloppe liquéfiée, ou
des feuilles. Pour ces produits, les moulins
à meules de pierre ont depuis longtemps
fait place aux moulins agricoles à meules
métalliques, mais il n'y a pas très long-
temps que l'apparition des fontes durcies
a rendu l'emploi de ces moulins pratiques,
en écartant la nécessité du changement
fréquent des meules ou d'un rhabillage
toujours défectueux. Les fontes durcies ou
moulées en coquille obtenues en coulant la
fonte non dans des moules en sable, mais
dans des moules métalliques, subissent de
ce fait une sorte de trempe superficielle
qui les rend presque complètement inatta-
quables à la lime : le burin lui-même a
peine à les entamer, et si, une
fois usées, les pièces ne peuvent
plus être remises à neuf, elles ont
du moins l'avantage d'une durée
extrêmement longue. De plus, la
forme des aspérités est quelque-
fois combinée de façon à provo-
quer par le travail une espèce de
rhabillage automatique qui pro-
longe leur durée.
Ces fontes sont coulées prin-
cipalement en Angleterre et en
Allemagne ; dans ce dernier pays
surtout, on en fait de nombreuses
applications au broyage. L'Amé-
rique utilise des fontes analogues
pour la fabrication des pièces
travaillantes des charrues. Nous avons
reçu de la maison FR. KRUPP, à Magde-
burg (1), quelques indications précises sur
l'emploi de ses broyeurs à des, produits
coloniaux. La maison KRUPP a éliminé
complètement les cylindres de la cons-
truction de ces moulins, pour adopter
exclusivement la meule, qui offre deux
avantages principaux, concernant l'alimen-
tation et la réversibilité. Aux difficultés du
broyage dont. nous avons parlé ci-dessus,
nous aurions pu en effet ajouter celle de
l'alimentation.
Dans un appareil de broyage, l'intro-
duction des matières à broyer entre les
(t) Fried Krupp Aktiengesellschaft, Grusonwerk, à
Magdeburg-Buckau (Allemagne).
duction du froid, le travail qui absorbe le
plus de force parmi ceux qu'on rencontre
en pratique. Une conséquence nàturelle en
découle, c'est qu'il ne faudra jamais recou-
rir à un broyeur mû à bras d'hommes dès
qu'on désirera faire un travail un peu
important; ce fait est encore accentué par
celui que certains types de broyeurs sont
basés sur la vitesse de rotation de leurs
organes, que par conséquent une diminu-
tion de cette vitesse influe sur la qualité
du travail ; or, pour maintenir cette vitesse,
il faut une force telle que, si on ne dispose
que de la force d'un ou deux hommes, les
Fig. 9. — Meule de moulin « Excelsior H.
résistances passives l'absorbent tout en-
tière pendant la marche à vide. Les
broyeurs à moteur sont donc la règle, et
malgré l'absence fréquente de force motrice
aux colonies et dans les pays chauds, on
devra s'efforcer de diminuer dans la mesure
du possible l'emploi des broyeurs à bras,
qui ne seront jamais d'un rendement éco-
nomique, en admettant qu'on puisse en
obtenir un travail satisfaisant.
Les substances pour lesquelles les plan-
teurs ont le plus souvent besoin de broyeurs
sont, en dehors des grains, les écorces
tannantes, les épices et produits phar-
maceutiques, qui sont souvent aussi des
écorces, et quelquefois des racines, des
fruits ou graines à enveloppe liquéfiée, ou
des feuilles. Pour ces produits, les moulins
à meules de pierre ont depuis longtemps
fait place aux moulins agricoles à meules
métalliques, mais il n'y a pas très long-
temps que l'apparition des fontes durcies
a rendu l'emploi de ces moulins pratiques,
en écartant la nécessité du changement
fréquent des meules ou d'un rhabillage
toujours défectueux. Les fontes durcies ou
moulées en coquille obtenues en coulant la
fonte non dans des moules en sable, mais
dans des moules métalliques, subissent de
ce fait une sorte de trempe superficielle
qui les rend presque complètement inatta-
quables à la lime : le burin lui-même a
peine à les entamer, et si, une
fois usées, les pièces ne peuvent
plus être remises à neuf, elles ont
du moins l'avantage d'une durée
extrêmement longue. De plus, la
forme des aspérités est quelque-
fois combinée de façon à provo-
quer par le travail une espèce de
rhabillage automatique qui pro-
longe leur durée.
Ces fontes sont coulées prin-
cipalement en Angleterre et en
Allemagne ; dans ce dernier pays
surtout, on en fait de nombreuses
applications au broyage. L'Amé-
rique utilise des fontes analogues
pour la fabrication des pièces
travaillantes des charrues. Nous avons
reçu de la maison FR. KRUPP, à Magde-
burg (1), quelques indications précises sur
l'emploi de ses broyeurs à des, produits
coloniaux. La maison KRUPP a éliminé
complètement les cylindres de la cons-
truction de ces moulins, pour adopter
exclusivement la meule, qui offre deux
avantages principaux, concernant l'alimen-
tation et la réversibilité. Aux difficultés du
broyage dont. nous avons parlé ci-dessus,
nous aurions pu en effet ajouter celle de
l'alimentation.
Dans un appareil de broyage, l'intro-
duction des matières à broyer entre les
(t) Fried Krupp Aktiengesellschaft, Grusonwerk, à
Magdeburg-Buckau (Allemagne).
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