Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1907 31 août 1907
Description : 1907/08/31 (A8,N74). 1907/08/31 (A8,N74).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6523560w
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 241
- .......... Page(s) .......... 242
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- .......... Page(s) .......... 247
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- ACTUALITÉS
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- .......... Page(s) .......... 249
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1388-1400. - Lutte contre les ennemis du coton, leur destruction. - Destruction des moustiques dans la Californie du Sud. - Culture du cacao à Samoa. - Culture du coton au Soudan, au Texas. - Procédés de conservation des bois destinés aux collections. - Méthodes de destruction de la mouche des olives. - Rapport des jardins botaniques de Singapore et de Penang (Hevea, sansevières, chanvre). - Culture du soja. - Une maladie du mil (Pennisetum typhoïdeum). - Destruction de l'andropogon des champs de coton du Texas.
230 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 74 — AOIJT 1907
Aussi peut-on dire que la plupart des
rivières de l'Inde sont plus ou moins
bordées de ce Palmier. Dans le district de
Madura, particulièrement, on en trouve le
long de toutes les rivières et à des dis-
tances considérables de la mer.
Du reste, l'Encyclopédie Britannique le
reconnaissait elle-même et nous apprend
que le Cocotier prospère en nombre sur le
bord de la mer et le long des rivières de
cette contrée : « Groves of palmyra and
Coco-nut palms flourish along the sea-
coast and river banks. »
Les villes de Trichinopoly sur le Cavery
et Madura sur le Vaigay sont toutes deux
peuplées de Cocotiers : Madura est cepen-
dant à 100 kilomètres et Trichinopoly à
130 kilomètres à vol d'oiseau de la côte la
plus rapprochée.
Le collège de Trichinopoly, dirigé par
des Jésuites français, possède des bosquets
de Cocotiers dont les fruits sont remar-
quables par leur excellence à tous égards.
A Périaconlum, situé aux pieds des
« Palni-Hills » et à 150 kilomètres au
moins de la côte la plus rapprochée, nous
avons pu savourer plusieurs fois d'excel-
lents cocos cueillis sous nos yeux.
Enfin, dans une excursion sur les bords
de la Karia, aux pieds des monts Carda-
momes, l'auteur de ces lignes se trouvant
dans un lieu d'une insalubrité notoire du
fait du paludisme a pu, pendant huit
jours, se passer d'eau ordinaire pour
boire en faisant exclusivement usage de
l'eau de coco, et, soit dit en passant, en
faveur d'une boisson si hygiénique et
qu'on ne saurait trop recommander, il
attribue à cet usage d'être resté parfai-
tement indemne de la fièvre malgré des
imprudences qui auraient dû normalement
la déterminer chez lui. -
L'endroit est situé à plus de 60 kilo-
mètres en ligne droite de la mer et séparé
de celle ci par l'épaisse et haute muraille
des monts Cardamomes qui cette fois,
isole à tous égards les Cocotiers en ques-
tion de l'influence maritime.
L'altitude de tous ces lieux n'atteint pas
300 mètres au-dessus de la mer et, il faut
le reconnaître aussi, le Cocotier n'y vient
bien que dans la zone d'alluvion formée
par les rivières.
A Trichinopoly, par exem ple, la ligne
de délimitation de la culture du Cocotier
est comme tirée au cordeau par rapport à
l'alluvion qui s'étend sur les deux rives du
Cavery. En deçà de cette ligne et en côté
de la rivière des Cocotiers superbes, au
delà une végétation rabougrie et misé-
rable. Faut-il faire entrer ici en ligne de
compte, pour éclairer la question, les
origines et la constitution géologique de
ces lieux?
Il est constant qu'aux âges préhisto-
riques de la période crétacée, la mer
occupait Trichinopoly et le pays environ-
nant dans un grand rayon, comme en font
foi les dépôts calcaires d'Oriur, les ammo-
nites d'Aryalur et les nombreux gise-
ments de coquillages fossiles d'origine
exclusivement marine, tels que cyprea,
murex, etc, qui font la richesse des musées
de l'Inde.
A Trichinopoly, comme à Madura et
ailleurs, la roche du sous-sol est un gneiss
continu qui affleure parfois la surface du
sol lequel est formé par la latérite.
Partout la nappe d'eau du sous-sol
s'étend à une profondeur qui varie suivant
les lieux, et l'on a remarqué que la végéta-
tion des Cocotiers qui croissent dans ce
milieu est en raison directe de la proxi-
mité de cette nappe d'eau.
Au collège de Trichinopoly où la nappe
n'est qu'à 1 mètre de profondeur les Coco-
tiers sont les plus beaux et les plus produc-
tifs de la région.
L'eau du sous-sol est généralement salée,
au salpêtre surtout, avec présence de sel
ordinaire, mais pas en telle quantité ce-
pendant qu'on ne puisse la boire.
Ces indications pourront-elles ouvrir la
voie à de plus avisés que nous pour faire
rentrer la question dans la thèse générale?
Nous le souhaitons.
Quoi qu'il en soit le fait était assez remar-
quable pour mériter d'être mentionné ici.
Aussi peut-on dire que la plupart des
rivières de l'Inde sont plus ou moins
bordées de ce Palmier. Dans le district de
Madura, particulièrement, on en trouve le
long de toutes les rivières et à des dis-
tances considérables de la mer.
Du reste, l'Encyclopédie Britannique le
reconnaissait elle-même et nous apprend
que le Cocotier prospère en nombre sur le
bord de la mer et le long des rivières de
cette contrée : « Groves of palmyra and
Coco-nut palms flourish along the sea-
coast and river banks. »
Les villes de Trichinopoly sur le Cavery
et Madura sur le Vaigay sont toutes deux
peuplées de Cocotiers : Madura est cepen-
dant à 100 kilomètres et Trichinopoly à
130 kilomètres à vol d'oiseau de la côte la
plus rapprochée.
Le collège de Trichinopoly, dirigé par
des Jésuites français, possède des bosquets
de Cocotiers dont les fruits sont remar-
quables par leur excellence à tous égards.
A Périaconlum, situé aux pieds des
« Palni-Hills » et à 150 kilomètres au
moins de la côte la plus rapprochée, nous
avons pu savourer plusieurs fois d'excel-
lents cocos cueillis sous nos yeux.
Enfin, dans une excursion sur les bords
de la Karia, aux pieds des monts Carda-
momes, l'auteur de ces lignes se trouvant
dans un lieu d'une insalubrité notoire du
fait du paludisme a pu, pendant huit
jours, se passer d'eau ordinaire pour
boire en faisant exclusivement usage de
l'eau de coco, et, soit dit en passant, en
faveur d'une boisson si hygiénique et
qu'on ne saurait trop recommander, il
attribue à cet usage d'être resté parfai-
tement indemne de la fièvre malgré des
imprudences qui auraient dû normalement
la déterminer chez lui. -
L'endroit est situé à plus de 60 kilo-
mètres en ligne droite de la mer et séparé
de celle ci par l'épaisse et haute muraille
des monts Cardamomes qui cette fois,
isole à tous égards les Cocotiers en ques-
tion de l'influence maritime.
L'altitude de tous ces lieux n'atteint pas
300 mètres au-dessus de la mer et, il faut
le reconnaître aussi, le Cocotier n'y vient
bien que dans la zone d'alluvion formée
par les rivières.
A Trichinopoly, par exem ple, la ligne
de délimitation de la culture du Cocotier
est comme tirée au cordeau par rapport à
l'alluvion qui s'étend sur les deux rives du
Cavery. En deçà de cette ligne et en côté
de la rivière des Cocotiers superbes, au
delà une végétation rabougrie et misé-
rable. Faut-il faire entrer ici en ligne de
compte, pour éclairer la question, les
origines et la constitution géologique de
ces lieux?
Il est constant qu'aux âges préhisto-
riques de la période crétacée, la mer
occupait Trichinopoly et le pays environ-
nant dans un grand rayon, comme en font
foi les dépôts calcaires d'Oriur, les ammo-
nites d'Aryalur et les nombreux gise-
ments de coquillages fossiles d'origine
exclusivement marine, tels que cyprea,
murex, etc, qui font la richesse des musées
de l'Inde.
A Trichinopoly, comme à Madura et
ailleurs, la roche du sous-sol est un gneiss
continu qui affleure parfois la surface du
sol lequel est formé par la latérite.
Partout la nappe d'eau du sous-sol
s'étend à une profondeur qui varie suivant
les lieux, et l'on a remarqué que la végéta-
tion des Cocotiers qui croissent dans ce
milieu est en raison directe de la proxi-
mité de cette nappe d'eau.
Au collège de Trichinopoly où la nappe
n'est qu'à 1 mètre de profondeur les Coco-
tiers sont les plus beaux et les plus produc-
tifs de la région.
L'eau du sous-sol est généralement salée,
au salpêtre surtout, avec présence de sel
ordinaire, mais pas en telle quantité ce-
pendant qu'on ne puisse la boire.
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Nous le souhaitons.
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