Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1907 31 août 1907
Description : 1907/08/31 (A8,N74). 1907/08/31 (A8,N74).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6523560w
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 242
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- ACTUALITÉS
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- .......... Page(s) .......... 249
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1388-1400. - Lutte contre les ennemis du coton, leur destruction. - Destruction des moustiques dans la Californie du Sud. - Culture du cacao à Samoa. - Culture du coton au Soudan, au Texas. - Procédés de conservation des bois destinés aux collections. - Méthodes de destruction de la mouche des olives. - Rapport des jardins botaniques de Singapore et de Penang (Hevea, sansevières, chanvre). - Culture du soja. - Une maladie du mil (Pennisetum typhoïdeum). - Destruction de l'andropogon des champs de coton du Texas.
252 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI 74 — AOUT 1907
ment pratiques, et leur prix élevé est une
cause retardatrice de leur adoption. Mais
les solutions adoptées sont tellement diffé-
rentes, et témoignent si nettement que le
problème a été attaqué de plusieurs côtés
à la fois, qu'on peut espérer la solution
somme prochaine.
Les deux travaux dans lesquels on s'est
fe plus rapproché d'une solution pratique
satisfaisante sont les deux extrêmes : d'une
part les tondeuzes de gazon, mues par un
petit moteur de quatre à six chevaux, fonc-
tionnent très bien. Nous avons vu travailler
le modèle décrit par M. SOUVESTRE, et nous
pouvons dire qu'il ne laisse rien à désirer;
aiais les agriculteurs trouveront peut-être
qu'il s'agit d'un joujou : nous les renver-
rons alors aux gros tracteurs à vapeur, sus-
eeptibles de faire les débardages de bois en
forêt, les transports de betteraves, etc., tous
travaux que ces machines, parfaitement au
point, sont susceptibles de faire sans le
moindre aléa. Nous renvoyons d'ailleurs
pour plus de détails à l'article précité, fort
bien documenté et copieusement illustré.
F. M.
Les choux fourragers à Cuba.
par M A. PEuROSO. -
Grâce à la Station Centrale A gronomique
de Santiago de las Yogas, et aux soins des
agronomes distingués qui la dirigent, l'agri-
culture cubaine s'enrichit chaque jour de
nouveaux produits; ainsi M. FRAXCISO B.
V CHez vient de publier dans le « Boletin de
la Secretaria de Agricultura » une étude sur
les Choux fourragers et leur acclimatation
à Cuba.
Cette plante fut importée d'Angleterre
aux Etats-Unis en 1811, mais on ne com-
mença à la cultiver qu'en 1880. Il existe
deux variétés principales : le Dwarf Essex
et le Dwarf Victoria. C'est la variétéDwarf
Essex qui a été acclimatée à Cuba; elle
donne une grande quantité de fourrage que
les bestiaux, bœufs, chevaux, moutons,
porcs mangent avec avidité ainsi que les
canards, oies, etc. Cette nourriture est très
succulente et contient une grande quantité
de protéine et d'hydrates de carbone solu-
bles.
On la sème à Cuba, à l'automne, durant
l'hiver, et même au printemps, s'il n'est pas
trop sec. Elle prospère bien dans tous les
terrains à Cuba, excepté dans les terrains
très humides à cause de la grande teneur
en argile. On peut semér de toutes les ma-
nières; mais celle quia donné les meilleurs
résultats c'est le semis en lignes, à 80 ou
90 centimètres entre chaque sillon, de ma-
nière à pouvoir enlever facilement l'herbe,
en passant avec un cultivateur, une houe ou
tout autre instrument analogue. La quan-
tité de graines employées pour semer en
lignes par heclare est de 5 à 6 livres et de
12 à 14 en semant à la volée. Le prix des
graines est de 50 centimes la livre aux
Etats-Unis.
On coupe les Choux à environ quatre
ponces (ou 10 centimètres) au-dessus du sol,
avec une faucille, afin que de nouvelles
plantes naissent, qui peuvent produire une
deuxième récolte. On ne doit récolter que
la quantité journellement nécessaire, car
on n'en coupe pas pour les jours suivants,
les feuilles séchant et ne plaisant pas au-
tant aux animaux.
Nous avons obtenu à Cuba, dans un hec-
tare n'ayant eu comme engrais qu'un peu
de tankage et de chlorure de potassium, un
rendement de 38.000 kg., et nous estimons
qu'avec plus d'engrais ou dans de bons
terrains, on peut arriver à une production
de 50.000 kg.
On peut pour les moutons et les porcs,
au lieu de couper les Choux, les mettre
dans les champs, pour qu'ils en mangent
à leur satisfaction : mais ce système n'est
pas bon pour les bestiaux, qui doivent
manger les Choux associés à d'autres four-
rages ou à des grai nes. Il donne un mau-
vais goût au lait des vaches.
Le seul ennemi des Choux a été la Che-
nille d'un lépidoptère qui d'ailleurs a été
facilement détruite par le vert de Paris.
Nous sommes certains que la culture
ment pratiques, et leur prix élevé est une
cause retardatrice de leur adoption. Mais
les solutions adoptées sont tellement diffé-
rentes, et témoignent si nettement que le
problème a été attaqué de plusieurs côtés
à la fois, qu'on peut espérer la solution
somme prochaine.
Les deux travaux dans lesquels on s'est
fe plus rapproché d'une solution pratique
satisfaisante sont les deux extrêmes : d'une
part les tondeuzes de gazon, mues par un
petit moteur de quatre à six chevaux, fonc-
tionnent très bien. Nous avons vu travailler
le modèle décrit par M. SOUVESTRE, et nous
pouvons dire qu'il ne laisse rien à désirer;
aiais les agriculteurs trouveront peut-être
qu'il s'agit d'un joujou : nous les renver-
rons alors aux gros tracteurs à vapeur, sus-
eeptibles de faire les débardages de bois en
forêt, les transports de betteraves, etc., tous
travaux que ces machines, parfaitement au
point, sont susceptibles de faire sans le
moindre aléa. Nous renvoyons d'ailleurs
pour plus de détails à l'article précité, fort
bien documenté et copieusement illustré.
F. M.
Les choux fourragers à Cuba.
par M A. PEuROSO. -
Grâce à la Station Centrale A gronomique
de Santiago de las Yogas, et aux soins des
agronomes distingués qui la dirigent, l'agri-
culture cubaine s'enrichit chaque jour de
nouveaux produits; ainsi M. FRAXCISO B.
V CHez vient de publier dans le « Boletin de
la Secretaria de Agricultura » une étude sur
les Choux fourragers et leur acclimatation
à Cuba.
Cette plante fut importée d'Angleterre
aux Etats-Unis en 1811, mais on ne com-
mença à la cultiver qu'en 1880. Il existe
deux variétés principales : le Dwarf Essex
et le Dwarf Victoria. C'est la variétéDwarf
Essex qui a été acclimatée à Cuba; elle
donne une grande quantité de fourrage que
les bestiaux, bœufs, chevaux, moutons,
porcs mangent avec avidité ainsi que les
canards, oies, etc. Cette nourriture est très
succulente et contient une grande quantité
de protéine et d'hydrates de carbone solu-
bles.
On la sème à Cuba, à l'automne, durant
l'hiver, et même au printemps, s'il n'est pas
trop sec. Elle prospère bien dans tous les
terrains à Cuba, excepté dans les terrains
très humides à cause de la grande teneur
en argile. On peut semér de toutes les ma-
nières; mais celle quia donné les meilleurs
résultats c'est le semis en lignes, à 80 ou
90 centimètres entre chaque sillon, de ma-
nière à pouvoir enlever facilement l'herbe,
en passant avec un cultivateur, une houe ou
tout autre instrument analogue. La quan-
tité de graines employées pour semer en
lignes par heclare est de 5 à 6 livres et de
12 à 14 en semant à la volée. Le prix des
graines est de 50 centimes la livre aux
Etats-Unis.
On coupe les Choux à environ quatre
ponces (ou 10 centimètres) au-dessus du sol,
avec une faucille, afin que de nouvelles
plantes naissent, qui peuvent produire une
deuxième récolte. On ne doit récolter que
la quantité journellement nécessaire, car
on n'en coupe pas pour les jours suivants,
les feuilles séchant et ne plaisant pas au-
tant aux animaux.
Nous avons obtenu à Cuba, dans un hec-
tare n'ayant eu comme engrais qu'un peu
de tankage et de chlorure de potassium, un
rendement de 38.000 kg., et nous estimons
qu'avec plus d'engrais ou dans de bons
terrains, on peut arriver à une production
de 50.000 kg.
On peut pour les moutons et les porcs,
au lieu de couper les Choux, les mettre
dans les champs, pour qu'ils en mangent
à leur satisfaction : mais ce système n'est
pas bon pour les bestiaux, qui doivent
manger les Choux associés à d'autres four-
rages ou à des grai nes. Il donne un mau-
vais goût au lait des vaches.
Le seul ennemi des Choux a été la Che-
nille d'un lépidoptère qui d'ailleurs a été
facilement détruite par le vert de Paris.
Nous sommes certains que la culture
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