Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1907 30 avril 1907
Description : 1907/04/30 (A7,N70). 1907/04/30 (A7,N70).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65235560
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
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- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 117
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- .......... Page(s) .......... 118
- .......... Page(s) .......... 120
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- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 124
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- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 126
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1336-1349. - Principaux sujets traités: L'Agriculture en Transcaucasie, la culture du riz, du coton, du tabac, de la vigne; L'élevage; La sériciculture; Culture des plantes à fibres aux Philippines; Extraction de la fibre, machines; Annuaire général de l'Indo-Chine. Nombreux renseignements agricoles; Travaux d'hydraulique agricole en Indo-Chine; Etude sur la constitution de l'outillage économique dans l'Afrique Occidentale; Elevage; Laiterie; Viticulture; Riz; Annuaire colonial allemand; L'horticulture dans le Nord de l'Afrique; Orchidées
102 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE V 70 — AVRIL 1907
d'épaisseur variable, dépassant rarement
30 centimètres.
Cet humus est particulier, et ressemble
beaucoup à celui des « terres de bruyères »
caractéristiques des bandes granitiques
d'Europe.
Au-dessous de lui on observe une couche
de sable rougeâtre présentant sur plusieurs
mètres de profondeur une uniformité remar-
quable. Ce sable ne renferme aucune trace
de débris organiques, non plus que de
coquillages ou de coraux.
Il nous semble bien qu'il soit totalement
dépourvu de calcaire.
E. GAUTHIER, dans son bel ouvrage : Essai
de géographie physique de Madagascar,
s'exprime ainsi au sujet des sols sableux
du littoral de la côte Est : « Ce sol n'a pas
seulement l'originalité d'être sablonneux; la
proximité des bancs de coraux, éternelle-
ment triturés par l'océan, laisse à supposer
qu'il contient une assez forte proportion de
calcaire. »
Les observations pratiques que nous
avons exposées plus haut paraissent être
en contradiction avec cette opinion d'un
auteur si autorisé. En réalité, elles ne le sont
pas. Il existe sur la côte est de Madagascar
deux zones de sable; l'une; très étroite, qui
s'étend le long du littoral entre la lagune
et la mer; l'autre, beaucoup plus importante,
qui s'étend entre la lagune et les marais
la séparant de la première ligne des col-
lines.
Les observations de M. E. GAUTHIER sont
parfaitement justes pour la première bande
de sable; et il semble que les nôtres s'ap-
pliquent à la seconde.
Ajoutons que la différence entre ces deux
zones est très marquée par. la végétation
qui s'y développe spontanément après
qu'elles ont été déboisées.
- Sur la bande qui s'étend entre la mer et
la lagune on rencontre très rarement une
grande fougère, sorte de Pteris, très ana-
logue au Pteris aquilina, des châtaigniers de
France, qui poussent au contraire en abon-
dance, souvent en compagnie d'une bruyère
sur tous les sables de la deuxième zone.
Les terres volcaniques, avons-nous dit,
peuvent porter de belles plantations de coco-
tiers; les résultats obtenus à Anjouan et
aux Comores autorisent à émettre cette
opinion.
Les terres granitiques elles-mêmes peu-
vent dans certaines situations être cultivées
avantageusement; les excellents résultats
obtenus par les agriculteurs des Seychelles
en sont une preuve.
Mais il est une opinion erronée très répan-
due, à savoir que le cocotier préfère les sols
très sableux à tous les autres. En réalité,
les sables qui se rencontrent souvent le
long du littoral ne lui peuvent convenir
que s'ils contiennent des matières orga-
niques et du calcaire. On juge sans diffi-
culté la fertilité de ces sortes de sol s à la
végétation spontanée qui les recouvre;
s'ils ne portent qu'une maigre végétation
arbustive à laquelle se mêlent les fougères
calcifuges et les bruyères, on peut être cer-
tain qu'ils ne peuvent se prêter à la culture
du cocotier.
Enfin, dans tous les cas, on doit se rap-
peler que le cocotier est un arbre qui ne
supporte pas du tout les sols marécageux,
il lui faut des terrains sains.
En somme, si nous cherchons à résumer
ce qui précède, nous nous trouvons fort
embarrassé pour indiquer en quelques
lignes les conditions de sol à rechercher
quand on désire installer une cocoterie.
Si on arrive dans un pays neuf, où le
cocotier n'existe pas, il semble bien que
seuls .des essais préalables seront de nature
à fournir des indications précises sur les-
quelles s'appuyer pour se former un juge-
ment sain.
Les observations tirées de la végétation
spontanée peuvent également guider dans
une certaine mesure. Il est bien évident, à
moins de se trouver en présence de sols
spéciaux comme ceux des atolls qui ne
portent pas de végétation, qu'une abon-
dante végétation forestière est un indice
sûr de fertilité. Les planteurs de Trinidad
attachent une très grande importance à
la présence de la forêt, même lorsqu'il
d'épaisseur variable, dépassant rarement
30 centimètres.
Cet humus est particulier, et ressemble
beaucoup à celui des « terres de bruyères »
caractéristiques des bandes granitiques
d'Europe.
Au-dessous de lui on observe une couche
de sable rougeâtre présentant sur plusieurs
mètres de profondeur une uniformité remar-
quable. Ce sable ne renferme aucune trace
de débris organiques, non plus que de
coquillages ou de coraux.
Il nous semble bien qu'il soit totalement
dépourvu de calcaire.
E. GAUTHIER, dans son bel ouvrage : Essai
de géographie physique de Madagascar,
s'exprime ainsi au sujet des sols sableux
du littoral de la côte Est : « Ce sol n'a pas
seulement l'originalité d'être sablonneux; la
proximité des bancs de coraux, éternelle-
ment triturés par l'océan, laisse à supposer
qu'il contient une assez forte proportion de
calcaire. »
Les observations pratiques que nous
avons exposées plus haut paraissent être
en contradiction avec cette opinion d'un
auteur si autorisé. En réalité, elles ne le sont
pas. Il existe sur la côte est de Madagascar
deux zones de sable; l'une; très étroite, qui
s'étend le long du littoral entre la lagune
et la mer; l'autre, beaucoup plus importante,
qui s'étend entre la lagune et les marais
la séparant de la première ligne des col-
lines.
Les observations de M. E. GAUTHIER sont
parfaitement justes pour la première bande
de sable; et il semble que les nôtres s'ap-
pliquent à la seconde.
Ajoutons que la différence entre ces deux
zones est très marquée par. la végétation
qui s'y développe spontanément après
qu'elles ont été déboisées.
- Sur la bande qui s'étend entre la mer et
la lagune on rencontre très rarement une
grande fougère, sorte de Pteris, très ana-
logue au Pteris aquilina, des châtaigniers de
France, qui poussent au contraire en abon-
dance, souvent en compagnie d'une bruyère
sur tous les sables de la deuxième zone.
Les terres volcaniques, avons-nous dit,
peuvent porter de belles plantations de coco-
tiers; les résultats obtenus à Anjouan et
aux Comores autorisent à émettre cette
opinion.
Les terres granitiques elles-mêmes peu-
vent dans certaines situations être cultivées
avantageusement; les excellents résultats
obtenus par les agriculteurs des Seychelles
en sont une preuve.
Mais il est une opinion erronée très répan-
due, à savoir que le cocotier préfère les sols
très sableux à tous les autres. En réalité,
les sables qui se rencontrent souvent le
long du littoral ne lui peuvent convenir
que s'ils contiennent des matières orga-
niques et du calcaire. On juge sans diffi-
culté la fertilité de ces sortes de sol s à la
végétation spontanée qui les recouvre;
s'ils ne portent qu'une maigre végétation
arbustive à laquelle se mêlent les fougères
calcifuges et les bruyères, on peut être cer-
tain qu'ils ne peuvent se prêter à la culture
du cocotier.
Enfin, dans tous les cas, on doit se rap-
peler que le cocotier est un arbre qui ne
supporte pas du tout les sols marécageux,
il lui faut des terrains sains.
En somme, si nous cherchons à résumer
ce qui précède, nous nous trouvons fort
embarrassé pour indiquer en quelques
lignes les conditions de sol à rechercher
quand on désire installer une cocoterie.
Si on arrive dans un pays neuf, où le
cocotier n'existe pas, il semble bien que
seuls .des essais préalables seront de nature
à fournir des indications précises sur les-
quelles s'appuyer pour se former un juge-
ment sain.
Les observations tirées de la végétation
spontanée peuvent également guider dans
une certaine mesure. Il est bien évident, à
moins de se trouver en présence de sols
spéciaux comme ceux des atolls qui ne
portent pas de végétation, qu'une abon-
dante végétation forestière est un indice
sûr de fertilité. Les planteurs de Trinidad
attachent une très grande importance à
la présence de la forêt, même lorsqu'il
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