Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1907 30 avril 1907
Description : 1907/04/30 (A7,N70). 1907/04/30 (A7,N70).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
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Identifiant : ark:/12148/bpt6k65235560
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
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- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 117
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- .......... Page(s) .......... 118
- .......... Page(s) .......... 120
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- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 123
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1336-1349. - Principaux sujets traités: L'Agriculture en Transcaucasie, la culture du riz, du coton, du tabac, de la vigne; L'élevage; La sériciculture; Culture des plantes à fibres aux Philippines; Extraction de la fibre, machines; Annuaire général de l'Indo-Chine. Nombreux renseignements agricoles; Travaux d'hydraulique agricole en Indo-Chine; Etude sur la constitution de l'outillage économique dans l'Afrique Occidentale; Elevage; Laiterie; Viticulture; Riz; Annuaire colonial allemand; L'horticulture dans le Nord de l'Afrique; Orchidées
H2 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 70 — AVRIL 1907
y ont été envoyées en mission pour étudier
principalement le coton, le caoutchouc,
l'agave et la sansevière.
Si cette première partie, accessoire d'ail-
leurs, de l'Atlas a forcément l'aridité de
toute énumération de mots ou de chiffres,
les cartes donnent, au contraire, une im-
pression de vie qui rend le contraste sai-
sissant.
I. La Carte des ENTREPRISES DU K. W. K.
1896/1906 indique sur une projection de
Mercator les points du globe sur lesquels
se sont portés les efforts du Comité dans
ces dix dernières années; nous y avons
retrouvé les noms bien connus de PREUSS,
ZIMMERMANN, WoHLTMAKN, etc. ; nos lecteurs
ont été tenus au courant de leurs travaux,
dont quelques-uns sont devenus classi-
ques.
II. La Carte des CHEMINS DE FER D'AFRIQUE
ne présente, à notre point de vue agricole,
rien de saillant; mais sa présence s'impo-
sait dans un Atlas colonial.
III. Avec la CARTE DU TOGO, nous abor-
dons la série des cartes agricoles. La forêt
d'Elseis y figure avec une étendue en
profondeur beaucou p moins considérable
qu'elle ne l'est au Dahomey ; elle s'arrête
aux premières ondulations de terrain, et,
- entre ces hauteurs et la côte, est nettement
coupée en deux parties, assez éloignées
l'une de l'autre.
IV. A cette carte générale succède une
CARTE COTONNTÈRE DU TOGO, signalant seu-
lement deux entreprises européennes, l'une
à la côte, l'autre 100 kilomètres plus haut.
On sait que la culture directe du coton
par les Européens a souvent donné lieu à
des échanges de vues très importants, dont
il semble résulter en définitive que cette
culture directe ne sera réellement possible
et rémunératrice que lorsqu'on pourra em-
- ployer la charrue, c'est-à-dire disposer
d'animaux de traction venus du Nord
qu'on aura pu acclimater et surtout nour-
rir. La carte révèle l'existence de 10 sta-
tions d'égrenage, dont 8 dans des centres
de production exclusivement indigène..
V. Ce qui nous a particulièrement frappé
à l'inspection de la CARTE DU CAMEROUN,
c'est la prolongation des peu plements de
Cocotiers jusqu'à 100 kilomètres environ
de la côte, dans les hauteurs confinant à
la Nigérie anglaise d'une part, et d'autre
part sur les bords de la Sanaga. Sauf dans
l'Extrême Sud de la colonie, il ne paraît
pas y avoir de peuplements très près de la
mer. Quelques cacaoyères ont été établies
dans cette région; nos lecteurs se rappel-
leront que la question du séchage des fèves,
dans cette contrée humide, a été plusieurs
fois étudiée dans nos colonnes. — Nous
n'avons pas besoin d'ajouter que le caout-
chouc est largement représenté au Came-
roun, ainsi que l'Elæis, celui-ci surtout
dans le Sud-Ouest de la colonie; le coton
est surtout concentré dans les parages du
lac Tchad, où l'humidité atmosphérique
commence à diminuer.
VI. La CARTE DU SUD-OUEST AFRICAIN
ALLEMAND présente moins d'intérêt pour
nous. La latitude s'élevant, nous voyons le
bétail augmenter d'importance, en même
temps que disparaissent les productions
végétales des climats plus chauds, coco-
tier, caoutchouc, etc. La présence normale
du cheval est indiquée à partir du 22° de
latitude. Les Acacias à gomme sont signa-
lés dans toute la partie nord de la colonie.
VII. La CARTE DE L'EST AFRICAIN ALLE-
MAND est celle qui présente le plus de va-
riétés de cultures : le cocotier abonde à la
côte, l'arachide occupe une place impor-
tante dans le Centre et dans l'Ouest. Assez
disséminé, le riz semble pourtant devoir
s'étendre un peu partout. Le café domine
dans l'Usambara, et la canne à sucre se
cultive dans tout l'est de la colonie. Le
tabac, le sésame et la vanille complètent
cet ensemble.
Nous avons pourtant été surpris de voir
que deux textiles importants sont à peine
représentés : les sansevières ne sont indi-
quées que comme petits peuplements dans
le nord de l'Usambara, et l'agave ne figure
qu'aux environs d'Amani ; il en existe
cependant ailleurs, et nous avons encore
présente à l'esprit la relation de M. L. KINDT
y ont été envoyées en mission pour étudier
principalement le coton, le caoutchouc,
l'agave et la sansevière.
Si cette première partie, accessoire d'ail-
leurs, de l'Atlas a forcément l'aridité de
toute énumération de mots ou de chiffres,
les cartes donnent, au contraire, une im-
pression de vie qui rend le contraste sai-
sissant.
I. La Carte des ENTREPRISES DU K. W. K.
1896/1906 indique sur une projection de
Mercator les points du globe sur lesquels
se sont portés les efforts du Comité dans
ces dix dernières années; nous y avons
retrouvé les noms bien connus de PREUSS,
ZIMMERMANN, WoHLTMAKN, etc. ; nos lecteurs
ont été tenus au courant de leurs travaux,
dont quelques-uns sont devenus classi-
ques.
II. La Carte des CHEMINS DE FER D'AFRIQUE
ne présente, à notre point de vue agricole,
rien de saillant; mais sa présence s'impo-
sait dans un Atlas colonial.
III. Avec la CARTE DU TOGO, nous abor-
dons la série des cartes agricoles. La forêt
d'Elseis y figure avec une étendue en
profondeur beaucou p moins considérable
qu'elle ne l'est au Dahomey ; elle s'arrête
aux premières ondulations de terrain, et,
- entre ces hauteurs et la côte, est nettement
coupée en deux parties, assez éloignées
l'une de l'autre.
IV. A cette carte générale succède une
CARTE COTONNTÈRE DU TOGO, signalant seu-
lement deux entreprises européennes, l'une
à la côte, l'autre 100 kilomètres plus haut.
On sait que la culture directe du coton
par les Européens a souvent donné lieu à
des échanges de vues très importants, dont
il semble résulter en définitive que cette
culture directe ne sera réellement possible
et rémunératrice que lorsqu'on pourra em-
- ployer la charrue, c'est-à-dire disposer
d'animaux de traction venus du Nord
qu'on aura pu acclimater et surtout nour-
rir. La carte révèle l'existence de 10 sta-
tions d'égrenage, dont 8 dans des centres
de production exclusivement indigène..
V. Ce qui nous a particulièrement frappé
à l'inspection de la CARTE DU CAMEROUN,
c'est la prolongation des peu plements de
Cocotiers jusqu'à 100 kilomètres environ
de la côte, dans les hauteurs confinant à
la Nigérie anglaise d'une part, et d'autre
part sur les bords de la Sanaga. Sauf dans
l'Extrême Sud de la colonie, il ne paraît
pas y avoir de peuplements très près de la
mer. Quelques cacaoyères ont été établies
dans cette région; nos lecteurs se rappel-
leront que la question du séchage des fèves,
dans cette contrée humide, a été plusieurs
fois étudiée dans nos colonnes. — Nous
n'avons pas besoin d'ajouter que le caout-
chouc est largement représenté au Came-
roun, ainsi que l'Elæis, celui-ci surtout
dans le Sud-Ouest de la colonie; le coton
est surtout concentré dans les parages du
lac Tchad, où l'humidité atmosphérique
commence à diminuer.
VI. La CARTE DU SUD-OUEST AFRICAIN
ALLEMAND présente moins d'intérêt pour
nous. La latitude s'élevant, nous voyons le
bétail augmenter d'importance, en même
temps que disparaissent les productions
végétales des climats plus chauds, coco-
tier, caoutchouc, etc. La présence normale
du cheval est indiquée à partir du 22° de
latitude. Les Acacias à gomme sont signa-
lés dans toute la partie nord de la colonie.
VII. La CARTE DE L'EST AFRICAIN ALLE-
MAND est celle qui présente le plus de va-
riétés de cultures : le cocotier abonde à la
côte, l'arachide occupe une place impor-
tante dans le Centre et dans l'Ouest. Assez
disséminé, le riz semble pourtant devoir
s'étendre un peu partout. Le café domine
dans l'Usambara, et la canne à sucre se
cultive dans tout l'est de la colonie. Le
tabac, le sésame et la vanille complètent
cet ensemble.
Nous avons pourtant été surpris de voir
que deux textiles importants sont à peine
représentés : les sansevières ne sont indi-
quées que comme petits peuplements dans
le nord de l'Usambara, et l'agave ne figure
qu'aux environs d'Amani ; il en existe
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