Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1907 30 avril 1907
Description : 1907/04/30 (A7,N70). 1907/04/30 (A7,N70).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65235560
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
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- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 117
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- .......... Page(s) .......... 120
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- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1336-1349. - Principaux sujets traités: L'Agriculture en Transcaucasie, la culture du riz, du coton, du tabac, de la vigne; L'élevage; La sériciculture; Culture des plantes à fibres aux Philippines; Extraction de la fibre, machines; Annuaire général de l'Indo-Chine. Nombreux renseignements agricoles; Travaux d'hydraulique agricole en Indo-Chine; Etude sur la constitution de l'outillage économique dans l'Afrique Occidentale; Elevage; Laiterie; Viticulture; Riz; Annuaire colonial allemand; L'horticulture dans le Nord de l'Afrique; Orchidées
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riO 70 — AVRIL 1907 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 103
„ if «s ; t! , .., {,¡
riz en masses, sans paddy conservateur,
présenterait des risques capables de com-
promettre l'ensemble de la cargaison. Nous
croyons de plus avoir compris que le travail
du paddy, commencé dans les pays de pro-
duction, puis achevé en Europe, offrait des
avantages au point de vue du prix de
revient.
D'un autre côté, nous ne nous arrêterons
pas à une observation d'un de nos interlo-
cuteurs sur la conformité des cargaisons et
des échantillons « Qui nous garantirait
cette conformité, nous a-t-on dit : un pro- >
ducteur dont l'éloignement ne nous per-
I mettrait aucun recours contre lui en cas de
désaccord ».
Cette objection ne pourra tenir devant
- un examen sérieux de la question. S'il peut
dans certains cas n'y avoir pas de recours
contre un producteur peu scrupuleux, il
faut admettre que ce sera l'exception, et
d'ailleurs toute opération commerciale ne
comporte-t-elle pas de risques? Mais, quatre-
vingt-dix-neuf fois sur cent, le ou les plan-
teurs soucieux d'établir entre eux et un
usinier français un courant d'affaires sé-
rieux Irouveront nécessaire à leurs intérêts
d'envoyer toujours des marchandises rigou -
reusement conformes à leurs dires ou échan-
tillons, et d'assurer leur expédition dans
les meilleures conditions possibles, pour
ne pas s'exposer à voir cesser des transac-
tions avantageuses, et à se voir refuser à
l'arrivée une importante cargaison, qui
nécessairement serait vendue à vil prix au
port de débarquement. Ceci est encore plus
vrai s'il s'agit d'un syndicat de planteurs
opérant sur des quantités beaucoup plus
importantes qu'un particulier. Quoi qu'il en
soit, nous croyons utile de signaler aux
t intéressés cet état d'esprit des acheteurs,
t afin qu'ils en tiennent compte le jour où
ils seront en mesure de placer sur le mar-
ché d'une manière suivie des quantités im-
portantes de paddy d'une qualité soutenue.
Les diverses considérations ci-dessus
nous amènent à une conclusion différente
de celle que nous avions formulée l'an
dernier ; nous avions songé à la livraison
par les planteurs du riz décortiqué à des
usines finisseuses indépendantes installées
dans les ports d'embarquement et travail-
lant pour l'exportation soit à leur propre'
compte soit pour le compte des planteurs.
Nous croyons plus conforme aux conditions
commerciales actuellement existantes de
préconiser la création entre planteurs de
syndicats de production dont le premier
soin serait de sélectionner rigoureusement
leurs variétés. Comme forcément ces syn-
dicats engloberaient les plantations d'une
même région, l'obtention d'un type unique
serait grandement facilité. L'installation
d'une petite usine de décortication, com-
plétée ou non par des magasins, silos ou
élévateurs, suivant l'importance de la pro-
duction des syndiqués et la capacité des
décortiqueurs, s'imposerait ensuite; cela
ne nécessiterait pas une grosse mise de
fonds de la part des adhérents, car il ne
faudrait que des appareils de nettoyage et
de décortication pour enlever environ
80 °/o des balles, le polissage, le brossage
et le glaçage ne devant pas être effectués
sur place. L'usine, établie au port d'em-
barquement, pourrait se charger de toutes
les opérations d'expédition et surveiller le
chargement. Les sous-produits seraient ré-
partis entre les adhérents au prorata de
leurs apports respectifs, ou vendus par la
direction de l'usine : mais celle-ci ne de-
vrait pas constituer un intermédiaire entre
le planteur et l'usinier européen. Il serait
nécessaire que ceux-ci fussent en rapports
directs. Nous ne croyons pas que ces rela-
tions soient impossibles à établir, le jour
où chaque partie sentira en face d'elle un
négociant sérieux et consciencieux. Rien
ne s'opposerait d'ailleurs, si ce système
était répandu, à ce que les usiniers envoient
sur les lieux de production des inspecteurs
à leur solde, chargés de vérifier l'état des
cultures; cela se fait couramment pour des
produits dont l'importance est loin d'at-
teindre celle du riz.
F. MAIN,
Ingénieur-agrouonie.
Paris, 15 janvier 1907. —-\
-«.r MNS
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croyons de plus avoir compris que le travail
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duction, puis achevé en Europe, offrait des
avantages au point de vue du prix de
revient.
D'un autre côté, nous ne nous arrêterons
pas à une observation d'un de nos interlo-
cuteurs sur la conformité des cargaisons et
des échantillons « Qui nous garantirait
cette conformité, nous a-t-on dit : un pro- >
ducteur dont l'éloignement ne nous per-
I mettrait aucun recours contre lui en cas de
désaccord ».
Cette objection ne pourra tenir devant
- un examen sérieux de la question. S'il peut
dans certains cas n'y avoir pas de recours
contre un producteur peu scrupuleux, il
faut admettre que ce sera l'exception, et
d'ailleurs toute opération commerciale ne
comporte-t-elle pas de risques? Mais, quatre-
vingt-dix-neuf fois sur cent, le ou les plan-
teurs soucieux d'établir entre eux et un
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les meilleures conditions possibles, pour
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l'arrivée une importante cargaison, qui
nécessairement serait vendue à vil prix au
port de débarquement. Ceci est encore plus
vrai s'il s'agit d'un syndicat de planteurs
opérant sur des quantités beaucoup plus
importantes qu'un particulier. Quoi qu'il en
soit, nous croyons utile de signaler aux
t intéressés cet état d'esprit des acheteurs,
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ils seront en mesure de placer sur le mar-
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portantes de paddy d'une qualité soutenue.
Les diverses considérations ci-dessus
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de celle que nous avions formulée l'an
dernier ; nous avions songé à la livraison
par les planteurs du riz décortiqué à des
usines finisseuses indépendantes installées
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lant pour l'exportation soit à leur propre'
compte soit pour le compte des planteurs.
Nous croyons plus conforme aux conditions
commerciales actuellement existantes de
préconiser la création entre planteurs de
syndicats de production dont le premier
soin serait de sélectionner rigoureusement
leurs variétés. Comme forcément ces syn-
dicats engloberaient les plantations d'une
même région, l'obtention d'un type unique
serait grandement facilité. L'installation
d'une petite usine de décortication, com-
plétée ou non par des magasins, silos ou
élévateurs, suivant l'importance de la pro-
duction des syndiqués et la capacité des
décortiqueurs, s'imposerait ensuite; cela
ne nécessiterait pas une grosse mise de
fonds de la part des adhérents, car il ne
faudrait que des appareils de nettoyage et
de décortication pour enlever environ
80 °/o des balles, le polissage, le brossage
et le glaçage ne devant pas être effectués
sur place. L'usine, établie au port d'em-
barquement, pourrait se charger de toutes
les opérations d'expédition et surveiller le
chargement. Les sous-produits seraient ré-
partis entre les adhérents au prorata de
leurs apports respectifs, ou vendus par la
direction de l'usine : mais celle-ci ne de-
vrait pas constituer un intermédiaire entre
le planteur et l'usinier européen. Il serait
nécessaire que ceux-ci fussent en rapports
directs. Nous ne croyons pas que ces rela-
tions soient impossibles à établir, le jour
où chaque partie sentira en face d'elle un
négociant sérieux et consciencieux. Rien
ne s'opposerait d'ailleurs, si ce système
était répandu, à ce que les usiniers envoient
sur les lieux de production des inspecteurs
à leur solde, chargés de vérifier l'état des
cultures; cela se fait couramment pour des
produits dont l'importance est loin d'at-
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F. MAIN,
Ingénieur-agrouonie.
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