Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1907 28 février 1907
Description : 1907/02/28 (A6,N68). 1907/02/28 (A6,N68).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65235545
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
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- Sommaire
- EMILE BAILLAUD: Jean Vilbouchevitch.
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 50
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 52
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 54
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 56
- .......... Page(s) .......... 56
- .......... Page(s) .......... 58
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 58
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 60
- .......... Page(s) .......... 60
- .......... Page(s) .......... 61
- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 64
- .......... Page(s) .......... 64
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 1309-1318. - Principaux sujets traités: Oléagineux de l'Indo-Chine Ficus elastica. Sols alcalins. Ramie. Coir Riz. Féculerie de Manioc. Sansevières. Sisal Coton. Glucose. Dextrine. Amidon. Cultures et produits des Indes Néerlandaises Thé
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 35
42 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 68 — FÉv. 1907
eier, mû par le poids de l'ouvrier. — Enfin
la décortication par piétinement, le mode
le plus primitif peut-être, était représenté
par une photographie du Pavillon de l'Indo-
Chine.
Le travail du coton a donné lieu à l'expo-
sition de deux sortes de machines : des
égreneuses, comportant un rouleau en fer
et un en bois, et un instrument assez curieux,
dénommé machine à tisser (?) le coton. Il
s'agissait d'un cylindre vertical en bois,
ouvert à sa partie supérieure, dans lequel
jouait à frottement doux un piston de bois
muni d'un manche. A défaut d'explications,
nous sommes portés à croire qu'il s'agit
d'une sorte de feutrage, bien que le résultat
ne doive pas valoir un tissage, même gros-
sier. — Quelques métiers à tisser figuraient
également dans l'annexe de l'exposition du
Tonkin.
Dans ce même pavillon, d'intéressantes
photc g aphies du séchage du café sur patio,
et dans de grands paniers plats, de 1 mètre
environ de diamètre, paraissant servir éga-
lement au transport et au séchage.
Nous avons regretté que la collection de
vermicelles de riz exposée dans l'hémicycle
de l'Indo-Chine n'ait pas été accompagnée
d'un exposé photographique des procédés
de fabrication ; nous y aurions trouvé d'inté-
ressants renseignements.
Parmi les outils et instruments divers,
signalons, dans le Pavillon des forêts de
l'Indo-Chine, une collection d'instruments
pour la conservation et le séchage du pois-
son; au Dahomey, une collection d'outils
pour la cueillette des fruits du palmier à
huile et l'extraction de l'huile de palme ;
un ensemble analogie figurait à l'exposition
de la maison ROCCA. TASSY_& DE Roux,
qui avait réuni les instruments indigènes
employés pour l'extraction du coprah.
La SOCIÉTÉ FRANÇAISE DES DISTILLERIES
nE L'INDO-CHINE, à Nam-Dinh, exposait
un alambic, de grandeur naturelle, com-
portant, au-dessus d'un fourneau en briques,
un chapitcau en bois surmonté d'une calotte
de terre cuite ; un tube de bambou se rendait
au réfrigérant, en étain, avec lequel il était
relié par un curieux assemblage d'écorce et
de brins d'osier, admirablement travaillés ;
dans un autre modèle, la carcasse d'écorce
était remplacée par des fragments d'enve-
loppe de noix de coco
Les machines de construction européenne
n'étaient représentées que par des photo-
graphies dans lesquelles, en général, la vue
de la machine était sacrifiée à la vue de
l'usine, ce dont nous ne pouvons, d'ailleurs,
faire un reproche aux exposants; mais nous
n'avons pu, d'après ces photographies, dis-
cerner la provenance des moulins à huile,
égreneuses de coton, défibreuses, rouleurs
à thé, etc., fonctionnant dans les diverses
usines qui exposaient
Parmi les appareils hydrauliques, nous
citerons, en première ligne, à la porte du
Pavillon de l'Annam, une roue élévatoire
mue par le courant ; cette roue, entièrement
en bambou refendu, qui lui donnait l'appa-
rence d'un travail de vannerie, avait 0m90
de diamètre sur 0m15 de largeur : les aubes
un peu courbes, étaient doublées par des
tubes de bambous posés en diagonale et ser-
vant à l'élévation de l'eau. La roue propre-
ment dite, qui ne comportait aucune pièce
métallique, était disposée dans un couloir
également en bambou, servant à l'arrivée
de l'eau
Dans les divers pavillons de l'Inrio-Chine,
nous signalerons des norias fonctionnant au
pied, et formées d'une chaîne sans fin por-
tant des palettes carrées passant à frotte-
ment doux dans une auge inclinée, sorte de
couloir en bois à trois côtés, de 0m15 x 0m15
de section. C'est l'axe supérieur de la chaîne
qui porte les marchepieds radiaux sur les-
çuels agit l'ouvrier. Comme la roue précé-
dente, ces norias sont destinées à de très
faibles élévations, fait qui a son intérêt pour
l'étude des pompes pouvant être envoyées
avec succès dans nos rizières d'Extrême-
Orient. — Nous regrettons de n'avoir pu
examiner un modèle ou une bonne photo-
graphie des immenses roues mentionnées
dans le volume publié par la Chambre d'agri-
culture de UAnnam (V. « J. d'A. T. M, n° 65,
eier, mû par le poids de l'ouvrier. — Enfin
la décortication par piétinement, le mode
le plus primitif peut-être, était représenté
par une photographie du Pavillon de l'Indo-
Chine.
Le travail du coton a donné lieu à l'expo-
sition de deux sortes de machines : des
égreneuses, comportant un rouleau en fer
et un en bois, et un instrument assez curieux,
dénommé machine à tisser (?) le coton. Il
s'agissait d'un cylindre vertical en bois,
ouvert à sa partie supérieure, dans lequel
jouait à frottement doux un piston de bois
muni d'un manche. A défaut d'explications,
nous sommes portés à croire qu'il s'agit
d'une sorte de feutrage, bien que le résultat
ne doive pas valoir un tissage, même gros-
sier. — Quelques métiers à tisser figuraient
également dans l'annexe de l'exposition du
Tonkin.
Dans ce même pavillon, d'intéressantes
photc g aphies du séchage du café sur patio,
et dans de grands paniers plats, de 1 mètre
environ de diamètre, paraissant servir éga-
lement au transport et au séchage.
Nous avons regretté que la collection de
vermicelles de riz exposée dans l'hémicycle
de l'Indo-Chine n'ait pas été accompagnée
d'un exposé photographique des procédés
de fabrication ; nous y aurions trouvé d'inté-
ressants renseignements.
Parmi les outils et instruments divers,
signalons, dans le Pavillon des forêts de
l'Indo-Chine, une collection d'instruments
pour la conservation et le séchage du pois-
son; au Dahomey, une collection d'outils
pour la cueillette des fruits du palmier à
huile et l'extraction de l'huile de palme ;
un ensemble analogie figurait à l'exposition
de la maison ROCCA. TASSY_& DE Roux,
qui avait réuni les instruments indigènes
employés pour l'extraction du coprah.
La SOCIÉTÉ FRANÇAISE DES DISTILLERIES
nE L'INDO-CHINE, à Nam-Dinh, exposait
un alambic, de grandeur naturelle, com-
portant, au-dessus d'un fourneau en briques,
un chapitcau en bois surmonté d'une calotte
de terre cuite ; un tube de bambou se rendait
au réfrigérant, en étain, avec lequel il était
relié par un curieux assemblage d'écorce et
de brins d'osier, admirablement travaillés ;
dans un autre modèle, la carcasse d'écorce
était remplacée par des fragments d'enve-
loppe de noix de coco
Les machines de construction européenne
n'étaient représentées que par des photo-
graphies dans lesquelles, en général, la vue
de la machine était sacrifiée à la vue de
l'usine, ce dont nous ne pouvons, d'ailleurs,
faire un reproche aux exposants; mais nous
n'avons pu, d'après ces photographies, dis-
cerner la provenance des moulins à huile,
égreneuses de coton, défibreuses, rouleurs
à thé, etc., fonctionnant dans les diverses
usines qui exposaient
Parmi les appareils hydrauliques, nous
citerons, en première ligne, à la porte du
Pavillon de l'Annam, une roue élévatoire
mue par le courant ; cette roue, entièrement
en bambou refendu, qui lui donnait l'appa-
rence d'un travail de vannerie, avait 0m90
de diamètre sur 0m15 de largeur : les aubes
un peu courbes, étaient doublées par des
tubes de bambous posés en diagonale et ser-
vant à l'élévation de l'eau. La roue propre-
ment dite, qui ne comportait aucune pièce
métallique, était disposée dans un couloir
également en bambou, servant à l'arrivée
de l'eau
Dans les divers pavillons de l'Inrio-Chine,
nous signalerons des norias fonctionnant au
pied, et formées d'une chaîne sans fin por-
tant des palettes carrées passant à frotte-
ment doux dans une auge inclinée, sorte de
couloir en bois à trois côtés, de 0m15 x 0m15
de section. C'est l'axe supérieur de la chaîne
qui porte les marchepieds radiaux sur les-
çuels agit l'ouvrier. Comme la roue précé-
dente, ces norias sont destinées à de très
faibles élévations, fait qui a son intérêt pour
l'étude des pompes pouvant être envoyées
avec succès dans nos rizières d'Extrême-
Orient. — Nous regrettons de n'avoir pu
examiner un modèle ou une bonne photo-
graphie des immenses roues mentionnées
dans le volume publié par la Chambre d'agri-
culture de UAnnam (V. « J. d'A. T. M, n° 65,
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