AU CAMEROUN
SOUS LE
MANDAT FRANÇAIS
M. CM. XXVII
L
France assure de tout son pouvoir au Cameroun la protection sanitaire (les populations. Le hud-
get d'assistance est de l'ordre de dix millions. QuaTant médecins exercent, ne se laissut rebutt-r
par aucun des préjugés ni des routines indigènes. Protltiûn de la mère et de reniant jusqu'à la fin
de la première enfance, sauvegarde du travailleur, surveillance sanitaire, soins apportés au plus pro-
fond des brousses, lutte contre les endétno-épidémies, ce programme de ntdecine sociale est suivi.
Le Cameroun, régions du Nyong notamment, paie un lourd tribut à la maladie du sommeil,
fléau redoutable, cancer social. mal sournois que huit fois lIr dix, la lunette du microscope doit
dépister ; qui, des mois, des annét-s, progresse sans bruit et que les indigènes ne reconnaissent qu'au
moment où les malade devenus des fantômes de la mort, donnent. Ils savent que ceux qui pré-
sentent ces symptÓmessônt perdus car ils n'ont jamais vu un dormeur guéri, et même, autrefois, les
croyant contagieux, ils les isolaient dans la brousse où ils devenaient le plus souvent la proie des fauves.
Ce trypanosome, protozoaire flagellé, cause le mal; une mouche l'inocule à l'homme la tsé-
tsé qui vit dans les galeries forestières aux abords des cours d'eau de l'Afrique intertropicale. fa
première période se caractérise par de la fièvre, l'engor^ornement des ganglions cervicaux. Puis, seconde
période, les maux de tête s'accentuent, les forces diminuent, les malades inaigrissent, les troubles ner-
veux apparaissent : hébétude nu, au contraire, surexcitation. Eniin, les grands accidents nerveux
s'installent, impotence fonctionnelle, ^phasie, convulsions, paralysie, torpeur profonde, invincible. mort.
Ii y a vingt cinq ans le médecin était désarmé : Kopké, utilisant les travaux'de Bétliamp, essaya
l'atoxyt, composé organique d'arsenic. Mais l'atoxyl est inopérant dans le cas des malades de la seconde
période. On pensa avoir trouvé le remède total dans le trois cent cinq Fourneau : celui-ci n'agit
encore que sur les malades du début. Enfin, voici huit ans. l'Institut RockfeJler découvrit la try-
parsamide, autre dérivé d'arsenic et qui s'tst montré efficace au-delà de la première rtode,
Mn c e pavs dont nous .ivons fait uni* maison ordonné**, clic des gens .,U! n'en soupçonnaient
pas hier la notion, nous avons ;'umé La eh.ir^e d'anitmater «1rs coim pis des 1, m--, d'uni-
évolution sccidaiie. Notre grande vertu CM la [witriur l>éj;i nous .udnns l'ifidi^» ne mander
sa faim nous réveillons en lui les raisons protondes de >i\re par k" besoins :"l'UI\ que nous
lui créons; nous ita\.niions » lui conserver sinti et force, Rejetant loin de Itn, k t.mlc.m fit:.
,:rail1l(', .k. St"\lllIdc'" 1, !'tI, ,1 h potin/, !:t di;..:!lItt hUf1UIIH, ¡LHUna
,,wÎlIaIlH' si elle ;te ¡hnh' ni un corps ^.*tn 'l' t, .:f"pp;.,,, n.tf m 5»><-nt. i. , n»nci}».
I.KS POPULATIONS
LES ASPECTS DL PAVS
LOUTILLAGE ÉCONOMIQUE
LES ŒUVRES D'ASSISTANCE SANITAIRE
Quelques feuillets sur japon du texte de présentation de l'album de photographies offert à la S. D. N.
Edité par Venot et imprimé par Darantière à Dijon
Les Photographies étaient sur papier Lumière. — Bois gravés originaux de Suzanne Tiuitard (Lauréat du Grand Prix Gustave Doré)
SOUS LE
MANDAT FRANÇAIS
M. CM. XXVII
L
France assure de tout son pouvoir au Cameroun la protection sanitaire (les populations. Le hud-
get d'assistance est de l'ordre de dix millions. QuaTant médecins exercent, ne se laissut rebutt-r
par aucun des préjugés ni des routines indigènes. Protltiûn de la mère et de reniant jusqu'à la fin
de la première enfance, sauvegarde du travailleur, surveillance sanitaire, soins apportés au plus pro-
fond des brousses, lutte contre les endétno-épidémies, ce programme de ntdecine sociale est suivi.
Le Cameroun, régions du Nyong notamment, paie un lourd tribut à la maladie du sommeil,
fléau redoutable, cancer social. mal sournois que huit fois lIr dix, la lunette du microscope doit
dépister ; qui, des mois, des annét-s, progresse sans bruit et que les indigènes ne reconnaissent qu'au
moment où les malade devenus des fantômes de la mort, donnent. Ils savent que ceux qui pré-
sentent ces symptÓmessônt perdus car ils n'ont jamais vu un dormeur guéri, et même, autrefois, les
croyant contagieux, ils les isolaient dans la brousse où ils devenaient le plus souvent la proie des fauves.
Ce trypanosome, protozoaire flagellé, cause le mal; une mouche l'inocule à l'homme la tsé-
tsé qui vit dans les galeries forestières aux abords des cours d'eau de l'Afrique intertropicale. fa
première période se caractérise par de la fièvre, l'engor^ornement des ganglions cervicaux. Puis, seconde
période, les maux de tête s'accentuent, les forces diminuent, les malades inaigrissent, les troubles ner-
veux apparaissent : hébétude nu, au contraire, surexcitation. Eniin, les grands accidents nerveux
s'installent, impotence fonctionnelle, ^phasie, convulsions, paralysie, torpeur profonde, invincible. mort.
Ii y a vingt cinq ans le médecin était désarmé : Kopké, utilisant les travaux'de Bétliamp, essaya
l'atoxyt, composé organique d'arsenic. Mais l'atoxyl est inopérant dans le cas des malades de la seconde
période. On pensa avoir trouvé le remède total dans le trois cent cinq Fourneau : celui-ci n'agit
encore que sur les malades du début. Enfin, voici huit ans. l'Institut RockfeJler découvrit la try-
parsamide, autre dérivé d'arsenic et qui s'tst montré efficace au-delà de la première rtode,
Mn c e pavs dont nous .ivons fait uni* maison ordonné**, clic des gens .,U! n'en soupçonnaient
pas hier la notion, nous avons ;'umé La eh.ir^e d'anitmater «1rs coim pis des 1, m--, d'uni-
évolution sccidaiie. Notre grande vertu CM la [witriur l>éj;i nous .udnns l'ifidi^» ne mander
sa faim nous réveillons en lui les raisons protondes de >i\re par k" besoins :"l'UI\ que nous
lui créons; nous ita\.niions » lui conserver sinti et force, Rejetant loin de Itn, k t.mlc.m fit:.
,:rail1l(', .k. St"\lllIdc'" 1, !'tI, ,1 h potin/, !:t di;..:!lItt hUf1UIIH, ¡LHUna
,,wÎlIaIlH' si elle ;te ¡hnh' ni un corps ^.*tn 'l' t, .:f"pp;.,,, n.tf m 5»><-nt. i. , n»nci}».
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LES ASPECTS DL PAVS
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Quelques feuillets sur japon du texte de présentation de l'album de photographies offert à la S. D. N.
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