Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1933 01 juin 1933
Description : 1933/06/01 (A26,N291)-1933/06/30. 1933/06/01 (A26,N291)-1933/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6475050j
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 890
- Statistiques - Rapports:
- Guadeloupe:
- .......... Page(s) .......... 909
- Nouvelle-Calédonie et dépendances:
- .......... Page(s) .......... 910
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 941
- .......... Page(s) .......... 946
- .......... Page(s) .......... 972
ÉTUDES GÉNÉRALES 885 -
En ce qui concerne l'agriculture, l'épuisement des terres par
un travail plusieurs fois séculaire et l'appauvrissement des espèces
qui finissent par dégénérer ont été l'objet, il y a quelques années,
des cris d'alarme des intéressés. La création d'une station agro-
nomique, qui s'efforce actuellement de perfectionner les méthodes
de culture du pays et de sélectionner des espèces de plantes
plus résistantes aux maladies, rétablira sans nul doute la situ-
ation
Les industriels de la colonie se tiennent toujours au courant
des derniers progrès de la chimie et de la mécanique, de façon à
faire rendre à leurs établissements ce qu'ils doivent, normalement
donner.
Au point de vue de la qualité des produits, il est difficile,
sous le régime d'une complète liberté écononique, de contrôler le
travail des particuliers. Seule une standardisation officielle, qui
éliminerait du commerce extérieur tout produit douteux, serait
réellement efficace et contribuerait certain ement à relever la cote
des denrées de la colonie. Cette standardisation serait surtout
nécessaire pour les vanilles et les huiles essentielles.
D'autre part, il y a lieu de remarquer que les conditions de
vente des produits locaux sont surtout atteintes, à l'heure actuelle,
par les effets de la surproduction, conséquence, elle-même, d'une
certaine anarchie économique, à laquelle ont donné naissance les
bouleversements de la période d'après-guerre.
Les échanges entre la France et la colonie ne paraissent pas
susceptibles de se développer beaucoup, puisque l'exportation du
pays va presque intégralement à la Métropole et que la colonie
reçoit de la Métropole tout ce que cette dernière peut lui fournir.
Comme les conditions des affaires échappent à l'action des pou-
voirs publics, il apparaît que c'est surtout dans le sens de l'amé-
lioration des transports qu'une intervention de ceux-ci serait
efficace.
Il n'est pas douteux, en effet, que des communications plus
rapides et moins chères apporteraient aux producteurs et aux
consommateurs de grandes facilités et resserreraient encore les
rapports déjà très étroits qui existent entre le marché colonial et
le marché métropolitain.
En ce qui concerne l'agriculture, l'épuisement des terres par
un travail plusieurs fois séculaire et l'appauvrissement des espèces
qui finissent par dégénérer ont été l'objet, il y a quelques années,
des cris d'alarme des intéressés. La création d'une station agro-
nomique, qui s'efforce actuellement de perfectionner les méthodes
de culture du pays et de sélectionner des espèces de plantes
plus résistantes aux maladies, rétablira sans nul doute la situ-
ation
Les industriels de la colonie se tiennent toujours au courant
des derniers progrès de la chimie et de la mécanique, de façon à
faire rendre à leurs établissements ce qu'ils doivent, normalement
donner.
Au point de vue de la qualité des produits, il est difficile,
sous le régime d'une complète liberté écononique, de contrôler le
travail des particuliers. Seule une standardisation officielle, qui
éliminerait du commerce extérieur tout produit douteux, serait
réellement efficace et contribuerait certain ement à relever la cote
des denrées de la colonie. Cette standardisation serait surtout
nécessaire pour les vanilles et les huiles essentielles.
D'autre part, il y a lieu de remarquer que les conditions de
vente des produits locaux sont surtout atteintes, à l'heure actuelle,
par les effets de la surproduction, conséquence, elle-même, d'une
certaine anarchie économique, à laquelle ont donné naissance les
bouleversements de la période d'après-guerre.
Les échanges entre la France et la colonie ne paraissent pas
susceptibles de se développer beaucoup, puisque l'exportation du
pays va presque intégralement à la Métropole et que la colonie
reçoit de la Métropole tout ce que cette dernière peut lui fournir.
Comme les conditions des affaires échappent à l'action des pou-
voirs publics, il apparaît que c'est surtout dans le sens de l'amé-
lioration des transports qu'une intervention de ceux-ci serait
efficace.
Il n'est pas douteux, en effet, que des communications plus
rapides et moins chères apporteraient aux producteurs et aux
consommateurs de grandes facilités et resserreraient encore les
rapports déjà très étroits qui existent entre le marché colonial et
le marché métropolitain.
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