Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1933 01 mai 1933
Description : 1933/05/01 (A26,N290)-1933/05/31. 1933/05/01 (A26,N290)-1933/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6475049w
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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82â ÈULtETllT DB L'AGÈNCE GÉNÉBALB DES COL0KÎE§
la tabletterie et la décoration une quarantaine de milliers de tonnes
de bois dits exotiques, dont 10.000 à peine provenaient de nos
Colonies. Nous en recevons aujourd'hui plus de 80.000 tonnes
dont 70.000 sont fournies par nos forêts coloniales. La consom-
mation totale a donc doublé, tandis que les importations étrangères
tombaient deplus de 3 à 1, c'est-à-dire de 32-35.000 à 10.000 tonnes
seulement. Le résultat est donc là aussi plus qu'encourageant et je
suis convaincu que la progression, momentanément enrayée, re-
prendra bientôt, car nos bois coloniaux sont encore à peine connus
en province et de nouvelles et vastes utilisations, dans la décoration
notamment, peuvent s'offrir à eux. C'est qu'à leur bel aspect, leurs
tons chauds et variés, leurs veinures et moirures, s'ajoute un facteur
déterminant : leur relativement faible prix de revient, prix plus
faible en nombre de cas que celui de nos beaux bois de pays et deux
ou trois fois moins élevé que celui des bois concurrents d'importation
étrangère, acajous, pitchpins, chênes, noyers, palissandres, etc.
Cela, on ne lé sait pas encore assez et il est bon de le souligner
lorsqu'on en a l'occasion. (1)
L'industrie étrangère est loin de faire fi. de ces mêmes bois.
Elle les recherche au contraire de plus en plus, elle aussi. Les États-
Unis, l'Angleterre, l'Allemagne, la Hollande, la Belgique, l'Italie,
entr'autres, sont des clients précieux pour nos acajous, et autres
essences de choix, et leurs importations reprendront certainement
avec activité, dès que les difficultés financières au milieu desquelles
se débattent ces nations, seront définitivement surmontées. Avant
tout, cependant, nous devons songer à alimenter notre industrie
nationale. Nos fabrications, en matière de meubles, sont appréciées
dans le monde entier. Nous pourrons probablement les faire apprécier
plus encore lorsque nous saurons tirer parti de toutes les ressources
en bois mises par nos Colonies à notre portée,
(1) Tout récemment encore une Administration importante exigeait dans le
cahier des charges d'une adjudication pour la fourniture de mobilier d'usage très
courant, des chênes de Hongrie et autres bois étrangers dont nous avons des simi-
laires en France. Cette Administration, ou du moins l'agent préposé à la rédaction
du cahier des charges, ignorait probablement tout de nos bois indigènes et de
nos - bois coloniaux et s'était borné à reproduire des dispositions qui doivent
probablement dater du second Empire.
Des protestations se sont élevées contre une telle méconnaissance de nos
richesses nationales, et je suppose que les rectifications nécessaires ont été ap-
portées. Mais cet exemple est significatif. Dans l'esprit do trop de gens le terme
acajou, par exemple, signifie bois de luxe, bois cher. Or, il n'en est rien. Ces
acajous ou autres bois coloniaux bien colorés et chatoyants ne coûtent pas plus
cher, je le répète, que nos bons chênes de pays et moitié moins que les chênes et
la plupart des bois de provenance étrangère.
la tabletterie et la décoration une quarantaine de milliers de tonnes
de bois dits exotiques, dont 10.000 à peine provenaient de nos
Colonies. Nous en recevons aujourd'hui plus de 80.000 tonnes
dont 70.000 sont fournies par nos forêts coloniales. La consom-
mation totale a donc doublé, tandis que les importations étrangères
tombaient deplus de 3 à 1, c'est-à-dire de 32-35.000 à 10.000 tonnes
seulement. Le résultat est donc là aussi plus qu'encourageant et je
suis convaincu que la progression, momentanément enrayée, re-
prendra bientôt, car nos bois coloniaux sont encore à peine connus
en province et de nouvelles et vastes utilisations, dans la décoration
notamment, peuvent s'offrir à eux. C'est qu'à leur bel aspect, leurs
tons chauds et variés, leurs veinures et moirures, s'ajoute un facteur
déterminant : leur relativement faible prix de revient, prix plus
faible en nombre de cas que celui de nos beaux bois de pays et deux
ou trois fois moins élevé que celui des bois concurrents d'importation
étrangère, acajous, pitchpins, chênes, noyers, palissandres, etc.
Cela, on ne lé sait pas encore assez et il est bon de le souligner
lorsqu'on en a l'occasion. (1)
L'industrie étrangère est loin de faire fi. de ces mêmes bois.
Elle les recherche au contraire de plus en plus, elle aussi. Les États-
Unis, l'Angleterre, l'Allemagne, la Hollande, la Belgique, l'Italie,
entr'autres, sont des clients précieux pour nos acajous, et autres
essences de choix, et leurs importations reprendront certainement
avec activité, dès que les difficultés financières au milieu desquelles
se débattent ces nations, seront définitivement surmontées. Avant
tout, cependant, nous devons songer à alimenter notre industrie
nationale. Nos fabrications, en matière de meubles, sont appréciées
dans le monde entier. Nous pourrons probablement les faire apprécier
plus encore lorsque nous saurons tirer parti de toutes les ressources
en bois mises par nos Colonies à notre portée,
(1) Tout récemment encore une Administration importante exigeait dans le
cahier des charges d'une adjudication pour la fourniture de mobilier d'usage très
courant, des chênes de Hongrie et autres bois étrangers dont nous avons des simi-
laires en France. Cette Administration, ou du moins l'agent préposé à la rédaction
du cahier des charges, ignorait probablement tout de nos bois indigènes et de
nos - bois coloniaux et s'était borné à reproduire des dispositions qui doivent
probablement dater du second Empire.
Des protestations se sont élevées contre une telle méconnaissance de nos
richesses nationales, et je suppose que les rectifications nécessaires ont été ap-
portées. Mais cet exemple est significatif. Dans l'esprit do trop de gens le terme
acajou, par exemple, signifie bois de luxe, bois cher. Or, il n'en est rien. Ces
acajous ou autres bois coloniaux bien colorés et chatoyants ne coûtent pas plus
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la plupart des bois de provenance étrangère.
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