Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1933 01 février 1933
Description : 1933/02/01 (A26,N287)-1933/02/28. 1933/02/01 (A26,N287)-1933/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6475046n
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières213
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 292
- .......... Page(s) .......... 296
- Statistiques. - Rapports:
- Afrique Occidentale française:
- .......... Page(s) .......... 322
- Madagascar et dépendances:
- .......... Page(s) .......... 338
- Côte française des Somalis:
- .......... Page(s) .......... 339
- Ile de la Réunion:
- .......... Page(s) .......... 344
- Etablissements français dans l'Inde:
- .......... Page(s) .......... 347
- Martinique:
- .......... Page(s) .......... 348
- .......... Page(s) .......... 368
- Guadeloupe et dépendances:
- .......... Page(s) .......... 379
- .......... Page(s) .......... 383
- Guyane française:
- .......... Page(s) .......... 384
- .......... Page(s) .......... 400
274 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIÉS
- que pendant la saison correspondant à son dépôt, l'atmosphère
est très sèche et il ne pleut pas. Vient ensuite la saison des
pluies violentes.
On imagine ce qui va se passer dans les régions accidentées :
la pluie « battante » lave tout et détermine des cascades dans
chaque vallée et chaque ravin. Il n'y a - donc aucune chance
pour qu'un dépôt de loess puisse persister dans de telles
conditions.
Examinons maintenant cequi se passe dans la plaine pendant
la saison des pluies. L'eau ne forme plus de cascades mais
vient s'accumuler dans d'immenses mares, très peu profondes,
mais s'étalant partout. Certaines d'entre elles, plus profondes,
persistent pendant plus ou moins longtemps. Alors, notre loess
se transforme, devient plus ou moins stratiforme, alterne avec
des lentilles de sables et constitue ce que j'appelle les
« formations pluvio-éoliennes ».
Celles-ci couvrent d'immenses surfaces dans les plaines
soudanaises ; elles empêchent souvent de voir les formations
sous-jacentes, sablo-argileuses, qui leur sont assez comparables
au point de vue lithologique.
Ces considérations sont propres à justifier la proposition
que je formule ici : la différenciation du loess etdes « formations
pluvio-éoliennes ».
- que pendant la saison correspondant à son dépôt, l'atmosphère
est très sèche et il ne pleut pas. Vient ensuite la saison des
pluies violentes.
On imagine ce qui va se passer dans les régions accidentées :
la pluie « battante » lave tout et détermine des cascades dans
chaque vallée et chaque ravin. Il n'y a - donc aucune chance
pour qu'un dépôt de loess puisse persister dans de telles
conditions.
Examinons maintenant cequi se passe dans la plaine pendant
la saison des pluies. L'eau ne forme plus de cascades mais
vient s'accumuler dans d'immenses mares, très peu profondes,
mais s'étalant partout. Certaines d'entre elles, plus profondes,
persistent pendant plus ou moins longtemps. Alors, notre loess
se transforme, devient plus ou moins stratiforme, alterne avec
des lentilles de sables et constitue ce que j'appelle les
« formations pluvio-éoliennes ».
Celles-ci couvrent d'immenses surfaces dans les plaines
soudanaises ; elles empêchent souvent de voir les formations
sous-jacentes, sablo-argileuses, qui leur sont assez comparables
au point de vue lithologique.
Ces considérations sont propres à justifier la proposition
que je formule ici : la différenciation du loess etdes « formations
pluvio-éoliennes ».
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