Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1933 01 février 1933
Description : 1933/02/01 (A26,N287)-1933/02/28. 1933/02/01 (A26,N287)-1933/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6475046n
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières213
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 292
- .......... Page(s) .......... 296
- Statistiques. - Rapports:
- Afrique Occidentale française:
- .......... Page(s) .......... 322
- Madagascar et dépendances:
- .......... Page(s) .......... 338
- Côte française des Somalis:
- .......... Page(s) .......... 339
- Ile de la Réunion:
- .......... Page(s) .......... 344
- Etablissements français dans l'Inde:
- .......... Page(s) .......... 347
- Martinique:
- .......... Page(s) .......... 348
- .......... Page(s) .......... 368
- Guadeloupe et dépendances:
- .......... Page(s) .......... 379
- .......... Page(s) .......... 383
- Guyane française:
- .......... Page(s) .......... 384
- .......... Page(s) .......... 400
270 BULLETIN DE L'AGEXCE GÉNÉRALE DÉS COLONIÈS
plus humide ; à peu près comparable au climat tropical actuel.
D'autre part nous pouvons distinguer dans le Nord du Soudan
des formations récentes et des formations plus anciennes,
pléistocènes.
2. Les alluvions.
L'étude des alluvions n'est pas toujours aisée en Europe ;
en Afrique elle n'est souvent pas possible. Ayant été obligé de
parcourir assez rapidement les régions étudiées, dans un but
de prospection surtout, je n'ai pu m'attarder à l'étude des
alluvions et je me bornerai à des indications d'ordre général.
Aux environs de Niamey, R. CHUDEAU (1) a signalé des
« valléés suspendues » à une trentaine de mètres au dessus du
Niger. Ces vallées nous indiquent l'existence de deux systèmes
hydrographiques : l'un, ancien représenté par les oueds, l'autre
actuel représenté par le Niger et ses affluents. Il y a donc des
alluvions récentes et des alluvions anciennes, mais on peut
rarement les distinguer parce que les oueds ne possèdent géné-
ralement pas de terrasses et .que les alluvions anciennes sont
remaniées et recouvertes par les alluvions récentes.
L'outillage préhistorique que j'ai recueilli (2) dans les vallées
mortes est presque toujours de type néolithique ; cependant,
la vallée de l'oued Arakat a fourni deux « coups de poing »
dontla technique est franchement celle du Paléolithique ancien.
Dans l'ouest, les allumions de la zone d'inondation du Niger
occupent de grandes surfaces. Elles sont stratiformes, consti-
tuées surtout par de minces couches de sable argileux et
d'argiles sableuses. Ces dernières généralement vertes, prennent.
parfois une teinte gris-foncé due à une grande quantité de
restes organiques : débris de plantes carbonisées et petits
morceaux de charbon de bois qui proviennent certainement des
feux de brousse si fréquents dans les savanes du Soudan.
En dehors de la zone d'inondation du Niger, les alluvions
jouent un rôle très important dans la vie humaine. L'eau étant
rare, on la cherche d'abord dans les alluvions des oueds où
les puits sont plus faciles à creuser.
Les alluvions de faible épaisseur, ne conservent l'eau que
(i) Sahara Soudanais, pp. 79, 229, 275.
(2) loc. cit., 1929.
plus humide ; à peu près comparable au climat tropical actuel.
D'autre part nous pouvons distinguer dans le Nord du Soudan
des formations récentes et des formations plus anciennes,
pléistocènes.
2. Les alluvions.
L'étude des alluvions n'est pas toujours aisée en Europe ;
en Afrique elle n'est souvent pas possible. Ayant été obligé de
parcourir assez rapidement les régions étudiées, dans un but
de prospection surtout, je n'ai pu m'attarder à l'étude des
alluvions et je me bornerai à des indications d'ordre général.
Aux environs de Niamey, R. CHUDEAU (1) a signalé des
« valléés suspendues » à une trentaine de mètres au dessus du
Niger. Ces vallées nous indiquent l'existence de deux systèmes
hydrographiques : l'un, ancien représenté par les oueds, l'autre
actuel représenté par le Niger et ses affluents. Il y a donc des
alluvions récentes et des alluvions anciennes, mais on peut
rarement les distinguer parce que les oueds ne possèdent géné-
ralement pas de terrasses et .que les alluvions anciennes sont
remaniées et recouvertes par les alluvions récentes.
L'outillage préhistorique que j'ai recueilli (2) dans les vallées
mortes est presque toujours de type néolithique ; cependant,
la vallée de l'oued Arakat a fourni deux « coups de poing »
dontla technique est franchement celle du Paléolithique ancien.
Dans l'ouest, les allumions de la zone d'inondation du Niger
occupent de grandes surfaces. Elles sont stratiformes, consti-
tuées surtout par de minces couches de sable argileux et
d'argiles sableuses. Ces dernières généralement vertes, prennent.
parfois une teinte gris-foncé due à une grande quantité de
restes organiques : débris de plantes carbonisées et petits
morceaux de charbon de bois qui proviennent certainement des
feux de brousse si fréquents dans les savanes du Soudan.
En dehors de la zone d'inondation du Niger, les alluvions
jouent un rôle très important dans la vie humaine. L'eau étant
rare, on la cherche d'abord dans les alluvions des oueds où
les puits sont plus faciles à creuser.
Les alluvions de faible épaisseur, ne conservent l'eau que
(i) Sahara Soudanais, pp. 79, 229, 275.
(2) loc. cit., 1929.
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