2M. BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
transport et l'emballage qui sont plus faciles et moins compliqués.
Ces deux produits sont virtuellement appelés à rendre de très
grands services.
( Bulletin des Halles, Bourses et Marchés. )
L'organisation de la pêche aux colonies.
La côte africaine est en général très poissonneuse : les indi-
gènes, avec des pirogues primitives et des engins de pêche ru-
dimentaires, arrivent cependant à prendre d'importantes quantités
de poissons : l'achat de ces poissons est toujours moins coûteux
que l'armement à l'européenne de navires de pêche. Certes, les
noirs n'amèneront pas uniquement à l'usine des poissons de
premier choix, mais tout est à peu près utilisable dans une sem-
blable entreprise.
Si l'établissement prospère, si son développement nécessite
une extension, alors on pourra recourir à l'utilisation de navires
de pêche européens, susceptibles de dépasser le champ d'action
des pirogues.
Le plateau continental africain est, en général, peu large
et les grandes profondeurs ne sont pas éloignées des côtes. Dans
quelques rayons, cependant, on trouve une assez grande étendue
sous-marine à une profondeur inférieure à 500 mètres : le banc
d'Arguen, la côte du Sénégal, le fond du golfe de Guinée, le nord
de Madagascar. Encore convient-il de rappeler que les récifs
coralliens sont nombreux au nord de la grande île africaine.
Donc ce n'est que dans quelques cas que le chalutage sera pos-
sible au delà de la zone exploitée par les barques des indigènes ;
dans ce cas, le type de chalutier à recommander doit être un
chalutier de fort tonnage, susceptible de permettre rembarque-
ment de nombreux noirs qui commenceront à préparer à bord le
poisson, sitôt la pêche faite, afin de faciliter le travail de l'usine
à terre.
Il faudra, nous l'avons dit, connaître le goût des indigènes
avant de se lancer dans une préparation spéciale du poisson.
D'une façon générale on peut cependant envisager que l'usine à
terre doit comporter en principe :
Une installation de séchage;
Une installation de fumage ;
Une petite usine de conserves ;
Une petite usine de sous-produits.
transport et l'emballage qui sont plus faciles et moins compliqués.
Ces deux produits sont virtuellement appelés à rendre de très
grands services.
( Bulletin des Halles, Bourses et Marchés. )
L'organisation de la pêche aux colonies.
La côte africaine est en général très poissonneuse : les indi-
gènes, avec des pirogues primitives et des engins de pêche ru-
dimentaires, arrivent cependant à prendre d'importantes quantités
de poissons : l'achat de ces poissons est toujours moins coûteux
que l'armement à l'européenne de navires de pêche. Certes, les
noirs n'amèneront pas uniquement à l'usine des poissons de
premier choix, mais tout est à peu près utilisable dans une sem-
blable entreprise.
Si l'établissement prospère, si son développement nécessite
une extension, alors on pourra recourir à l'utilisation de navires
de pêche européens, susceptibles de dépasser le champ d'action
des pirogues.
Le plateau continental africain est, en général, peu large
et les grandes profondeurs ne sont pas éloignées des côtes. Dans
quelques rayons, cependant, on trouve une assez grande étendue
sous-marine à une profondeur inférieure à 500 mètres : le banc
d'Arguen, la côte du Sénégal, le fond du golfe de Guinée, le nord
de Madagascar. Encore convient-il de rappeler que les récifs
coralliens sont nombreux au nord de la grande île africaine.
Donc ce n'est que dans quelques cas que le chalutage sera pos-
sible au delà de la zone exploitée par les barques des indigènes ;
dans ce cas, le type de chalutier à recommander doit être un
chalutier de fort tonnage, susceptible de permettre rembarque-
ment de nombreux noirs qui commenceront à préparer à bord le
poisson, sitôt la pêche faite, afin de faciliter le travail de l'usine
à terre.
Il faudra, nous l'avons dit, connaître le goût des indigènes
avant de se lancer dans une préparation spéciale du poisson.
D'une façon générale on peut cependant envisager que l'usine à
terre doit comporter en principe :
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