RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 263
> Les pâtes d'arachides et de soya.
On nous écrit de Marseille :
L'industrie des corps gras de la place de Marseille se sert,
depuis quelques mois, d'une matière première qui, avant la
guerre, n'était pas employée : c'est la pâte d'arachides. D'Angle-
terre, elle nous arrive. Elle a été essayée, avec un grand succès,
par nos savonneries. Elles y ont trouvé, non seulement un béné-
fice, mais une perfectibilité de fabrication. Son emploi économi-
serait 40 p. 100 d'huile d'arachides industrielle et l'incorporation se
ferait mieux. Elle procurerait au savon une siccité plus immédiate.
On pourrait l'étendre aux Colonies françaises où l'oranger
prospère.
Le Ministre de France au Paraguay donne sur ce produit les
renseignements suivants publiés par la «Banco Agricola» du
Paraguay.
A la suite de ces expériences concluantes, les industriels
français, désirant se soustraire à l'influence anglaise, ont décidé
les producteurs d'arachides de Dakar, à créer, sur place, une
fabrique de pâte d'arachides. On ne peut que s'en féliciter.
La pâte d'arachides vaut, à Marseille, 360 francs les 100 kilos.
Mais la pâte d'arachides vient de voir s'élever un concurrent
redoutable, qui mérite toute l'attention et la bienveillance de
l'industrie des matières grasses : la pâte de soya, qui nous arrive
du Japon, grand pays producteur.
Cette pâte renfermerait encore plus de principes gras que la
pâte d'arachides. Non seulement, elle est utilisable pour la sa-
vonnerie, mais elle peut servir à confectionner d'excellentes
graisses alimentaires.
Elle arrive, à Marseille, dans d'excellentes conditions, malgré
le surenchérissement du yen. On l'offre, en disponible, à 340 fr.
les 100 kilos, soit vingt francs meilleur marché que la pâte
d'arachides.
L'avenir de la pâte de soya est évidemment certain. Quand
elle sera suffisament connue et exploitée, les arrivages devien-
dront importants, car ils sont très réduits, actuellement. Il n'y a,
de ce fait, aucun stock.
Ces pâtes ont sur les huiles, non seulement la supériorité
quant aux prix, mais aussi, ce qui n'est pas à dédaigner, sur le
> Les pâtes d'arachides et de soya.
On nous écrit de Marseille :
L'industrie des corps gras de la place de Marseille se sert,
depuis quelques mois, d'une matière première qui, avant la
guerre, n'était pas employée : c'est la pâte d'arachides. D'Angle-
terre, elle nous arrive. Elle a été essayée, avec un grand succès,
par nos savonneries. Elles y ont trouvé, non seulement un béné-
fice, mais une perfectibilité de fabrication. Son emploi économi-
serait 40 p. 100 d'huile d'arachides industrielle et l'incorporation se
ferait mieux. Elle procurerait au savon une siccité plus immédiate.
On pourrait l'étendre aux Colonies françaises où l'oranger
prospère.
Le Ministre de France au Paraguay donne sur ce produit les
renseignements suivants publiés par la «Banco Agricola» du
Paraguay.
A la suite de ces expériences concluantes, les industriels
français, désirant se soustraire à l'influence anglaise, ont décidé
les producteurs d'arachides de Dakar, à créer, sur place, une
fabrique de pâte d'arachides. On ne peut que s'en féliciter.
La pâte d'arachides vaut, à Marseille, 360 francs les 100 kilos.
Mais la pâte d'arachides vient de voir s'élever un concurrent
redoutable, qui mérite toute l'attention et la bienveillance de
l'industrie des matières grasses : la pâte de soya, qui nous arrive
du Japon, grand pays producteur.
Cette pâte renfermerait encore plus de principes gras que la
pâte d'arachides. Non seulement, elle est utilisable pour la sa-
vonnerie, mais elle peut servir à confectionner d'excellentes
graisses alimentaires.
Elle arrive, à Marseille, dans d'excellentes conditions, malgré
le surenchérissement du yen. On l'offre, en disponible, à 340 fr.
les 100 kilos, soit vingt francs meilleur marché que la pâte
d'arachides.
L'avenir de la pâte de soya est évidemment certain. Quand
elle sera suffisament connue et exploitée, les arrivages devien-
dront importants, car ils sont très réduits, actuellement. Il n'y a,
de ce fait, aucun stock.
Ces pâtes ont sur les huiles, non seulement la supériorité
quant aux prix, mais aussi, ce qui n'est pas à dédaigner, sur le
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