436 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Cette situation se modifie depuis quelque temps. De nombreu-
ses compagnies allemandes et étrangères reprennent le trafic
entre Hambourg et l'Afrique occidentale. Par l'accroissement
remarquable du trafic à la fin de 1920, il semble que le marché
de Hambourg reprend son ancienne prospérité.
C'est également l'activité de ce marché qui incite les autres
ports européens à renouer des relations avec Hambourg.
( Courrier colonial.)
Les baleiniers norvégiens sur les côtes
du Congo français.
Dans le but de se livrer à la chasse et à la pêche de la baleine
sur les côtes de l'Afrique équatoriale française, des armateurs
norvégiens sont actuellement en train de constituer, à Sandef jord,
deux sociétés importantes au capital de 600.000 et 3.500.000 Kr.
qui s'appelleront respectivement AIS Cabon et AIS Congo.
Ces deux Sociétés ont obtenu l'autorisation du Gouvernement
français de pratiquer la chasse et, la pêche de la baleine durant
une période de cinq ans à l'aide pour chacune d'elles d'une flo-
tille de quatre baleinières et d'une raffinerie flottante. 11 leur est
également permis d'installer sur la côte une usine où seront trai-
tés les huiles et les déchets. Cette station de terre sera commune
aux deux Sociétés dont les statuts prévoient, du reste, la colla-
boration étroite pendant la durée de la concession.
Comme on lésait, les cétacés sont particulièrement nombreux
dans les parages du Golfe de Guinée et dès 1913 six sociétés se
livraient déjà à la chasse dans cette région. La guerre vint inter-
rompre leur activité et aucune nouvelle concession de chasse
n'a été délivrée depuis 1914 par les autorités françaises qui en ont,
du reste, beaucoup réduit le nombre. Outre les baleines, il y a
sur les côtes du Congo d'énormes quantités de poisson dont la
pêche n'a pas encore été entreprise rationnellement jusqu'ici.
D'après les renseignements recueillis, ce poisson serait suscep-
tible d'être fumé, salé et séché ; on pourrait également en
extraire de l'huile et transformer les résidus en engrais. Les
deux Sociétés norvégiennes en question ont l'intention d'entre-
prendre également une campagne de pêche avec le secours de
pêcheurs connaissant bien ces régions. Si les résultats sont satis-
Cette situation se modifie depuis quelque temps. De nombreu-
ses compagnies allemandes et étrangères reprennent le trafic
entre Hambourg et l'Afrique occidentale. Par l'accroissement
remarquable du trafic à la fin de 1920, il semble que le marché
de Hambourg reprend son ancienne prospérité.
C'est également l'activité de ce marché qui incite les autres
ports européens à renouer des relations avec Hambourg.
( Courrier colonial.)
Les baleiniers norvégiens sur les côtes
du Congo français.
Dans le but de se livrer à la chasse et à la pêche de la baleine
sur les côtes de l'Afrique équatoriale française, des armateurs
norvégiens sont actuellement en train de constituer, à Sandef jord,
deux sociétés importantes au capital de 600.000 et 3.500.000 Kr.
qui s'appelleront respectivement AIS Cabon et AIS Congo.
Ces deux Sociétés ont obtenu l'autorisation du Gouvernement
français de pratiquer la chasse et, la pêche de la baleine durant
une période de cinq ans à l'aide pour chacune d'elles d'une flo-
tille de quatre baleinières et d'une raffinerie flottante. 11 leur est
également permis d'installer sur la côte une usine où seront trai-
tés les huiles et les déchets. Cette station de terre sera commune
aux deux Sociétés dont les statuts prévoient, du reste, la colla-
boration étroite pendant la durée de la concession.
Comme on lésait, les cétacés sont particulièrement nombreux
dans les parages du Golfe de Guinée et dès 1913 six sociétés se
livraient déjà à la chasse dans cette région. La guerre vint inter-
rompre leur activité et aucune nouvelle concession de chasse
n'a été délivrée depuis 1914 par les autorités françaises qui en ont,
du reste, beaucoup réduit le nombre. Outre les baleines, il y a
sur les côtes du Congo d'énormes quantités de poisson dont la
pêche n'a pas encore été entreprise rationnellement jusqu'ici.
D'après les renseignements recueillis, ce poisson serait suscep-
tible d'être fumé, salé et séché ; on pourrait également en
extraire de l'huile et transformer les résidus en engrais. Les
deux Sociétés norvégiennes en question ont l'intention d'entre-
prendre également une campagne de pêche avec le secours de
pêcheurs connaissant bien ces régions. Si les résultats sont satis-
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