RENH1'mME)lTS ÉCONOMIQUES 40t
pourront être déposés dans les principaux bureaux de poste de
France. Il sera perçu une taxe de 2 fr. 25 par mot.
En l'état actuel de la station de Bordeaux les télégrammes ne
peuvent être transmis qu'à certaines heures déterminées de la
journée, la distance à franchir dépassant 8.000 kilomètres.
Un arbre à graines comestibles de Madagascar.
Voisine du Jaquier et de l'arbre à pain, une autocarpée du
genre Treculia produit les graines dites de katoka importées de la
grande île de l'Océan Indien. Il s'agit, assure M. Henri JUMELLE,
d'un arbre dont la hauteur peut atteindre 30 mètres; ses feuilles
sont persistantes ; le limbe est coriace, anguleux ou obtus, la flo-
raison a lieu en octobre et les fruits mûrissent en janvier et
février. De la grosseur d'une petite noisette, les akènes se pré-
sentent sur le syncarpe et chacun contient, sous un mince péri-
carpe, une graine provenant d'un ovule courbe et qui a pour
égument une pellicule semblable à celle de l'arachide. Malgré
les prévisions, il semble que l'on doive plutôt considérer ces
graines de katoka comme des graines plus amylacées qu'oléagi-
neuses. D'ailleurs, les indigènes les consomment, tandis que du
bois de l'arbre, bois blanc et très bon, ils font de menus objets
de ménage, tels que cuillers, plats et assiettes.
(Académie des Sciences.)
Le coton en Guyane.
La motoculture donne, parait-il, les meilleurs résultats dens
les cotonneraies. Or, la Guyane dont le sol se prête merveilleuse-
ment à la oulture du coton manque de main-dceuvre, et c'est là
la seule difficulté qui empêche cette colonie de produire ce
textile.
Il semble qu'un effort pourrait être tenté pour créer le champ
cotonnier de la Guyane par la motoculture.
Les premiers missionnaires qui pénétrèrent en Guyane y trou-
vèrent un coton sauvage, dont la fibre très blanche, très soyeuse
et très longue fit prime sur les marchés d'Europe. En 1840, avec
les moyens primitifs dont on pouvait disposer à cette époque, la
Guyane produisit 200.000 kilos de coton.
Ce passé démontre amplement que les tentatives pour cultiver
je coton en Guye sont assurées d'un brillant succès.
(La Traction moderne.)
pourront être déposés dans les principaux bureaux de poste de
France. Il sera perçu une taxe de 2 fr. 25 par mot.
En l'état actuel de la station de Bordeaux les télégrammes ne
peuvent être transmis qu'à certaines heures déterminées de la
journée, la distance à franchir dépassant 8.000 kilomètres.
Un arbre à graines comestibles de Madagascar.
Voisine du Jaquier et de l'arbre à pain, une autocarpée du
genre Treculia produit les graines dites de katoka importées de la
grande île de l'Océan Indien. Il s'agit, assure M. Henri JUMELLE,
d'un arbre dont la hauteur peut atteindre 30 mètres; ses feuilles
sont persistantes ; le limbe est coriace, anguleux ou obtus, la flo-
raison a lieu en octobre et les fruits mûrissent en janvier et
février. De la grosseur d'une petite noisette, les akènes se pré-
sentent sur le syncarpe et chacun contient, sous un mince péri-
carpe, une graine provenant d'un ovule courbe et qui a pour
égument une pellicule semblable à celle de l'arachide. Malgré
les prévisions, il semble que l'on doive plutôt considérer ces
graines de katoka comme des graines plus amylacées qu'oléagi-
neuses. D'ailleurs, les indigènes les consomment, tandis que du
bois de l'arbre, bois blanc et très bon, ils font de menus objets
de ménage, tels que cuillers, plats et assiettes.
(Académie des Sciences.)
Le coton en Guyane.
La motoculture donne, parait-il, les meilleurs résultats dens
les cotonneraies. Or, la Guyane dont le sol se prête merveilleuse-
ment à la oulture du coton manque de main-dceuvre, et c'est là
la seule difficulté qui empêche cette colonie de produire ce
textile.
Il semble qu'un effort pourrait être tenté pour créer le champ
cotonnier de la Guyane par la motoculture.
Les premiers missionnaires qui pénétrèrent en Guyane y trou-
vèrent un coton sauvage, dont la fibre très blanche, très soyeuse
et très longue fit prime sur les marchés d'Europe. En 1840, avec
les moyens primitifs dont on pouvait disposer à cette époque, la
Guyane produisit 200.000 kilos de coton.
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