RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 159
seraient las de mise ici, on peut estimer, tout en étant d'une
largesse raisonnable, que le séjour de vingt à vingt-cinq jours
dans la colonie représenterait, pour le voyageur, une dépense de
2.500 à 3.000 francs, tous frais compris : hôtels, nourriture,
déplacements et menus frais. En y ajoutant le prix d'un passage
aller et retour en 2e classe qui est de 2.500 à 3.000 francs
suivant les compagnies, on peut établir le montant total des frais
de la tournée aux environs de 5 à 6.000 francs.
Serait-ce un chiffre si exorbitant qu'il ne puisse trouver place
dans le chapitre des frais généraux, parmi les sommes affectées
au développement incessant des affaires? Que sont 5 à 6.000 francs
pour un gros négociant qui, chaque année, consacre fort judi-
cieusement, des centaines de mille francs à sa publicité'?..,.
(Alpes industrielles, octobre 1920.)
Tissus.
Le Sénégal offre un important débouché pour les tissus de
coton. 12.000.000 de mètres de guinées et similaires et 2.700 t.
pour les autres tissus de coton sont importés annuellement. Ces
articles tiennent le premier rang parmi les importations : jusqu'ici,
l'Angleterre en a été le principal fournisseur.
La hausse constante du prix et les difficultés d'éxecution des
commandes ont ralenti les importations en quantité des tissus
imprimés ou fabriqués avec des fils teints.
(L'Essor colonial, novembre 1920.)
La laine du Soudan
M.VUILLET chef du service de l'agriculture du Soudan,
expose dans une note publiée par la Dépêche coloniale que le pro-
blème de l'amérioration de la production lainière du Soudan,
comme celui de l'amélioration du coton et de la plupart des
produits agricoles trouvera une solution définitive dans l'aména-
gement de la vallée du Niger en vue de son irrigation rationnelle
qui permettra l'introiuction de méthodes modernes d'agriculture
et d'élevage.
Il signale que les longues transhumances qui, dans les condi-
tions présentes permettent seules aux troupeaux de trouver
leur pâture en tout temps, éloignent les colons de l'industrie
pastorale.
seraient las de mise ici, on peut estimer, tout en étant d'une
largesse raisonnable, que le séjour de vingt à vingt-cinq jours
dans la colonie représenterait, pour le voyageur, une dépense de
2.500 à 3.000 francs, tous frais compris : hôtels, nourriture,
déplacements et menus frais. En y ajoutant le prix d'un passage
aller et retour en 2e classe qui est de 2.500 à 3.000 francs
suivant les compagnies, on peut établir le montant total des frais
de la tournée aux environs de 5 à 6.000 francs.
Serait-ce un chiffre si exorbitant qu'il ne puisse trouver place
dans le chapitre des frais généraux, parmi les sommes affectées
au développement incessant des affaires? Que sont 5 à 6.000 francs
pour un gros négociant qui, chaque année, consacre fort judi-
cieusement, des centaines de mille francs à sa publicité'?..,.
(Alpes industrielles, octobre 1920.)
Tissus.
Le Sénégal offre un important débouché pour les tissus de
coton. 12.000.000 de mètres de guinées et similaires et 2.700 t.
pour les autres tissus de coton sont importés annuellement. Ces
articles tiennent le premier rang parmi les importations : jusqu'ici,
l'Angleterre en a été le principal fournisseur.
La hausse constante du prix et les difficultés d'éxecution des
commandes ont ralenti les importations en quantité des tissus
imprimés ou fabriqués avec des fils teints.
(L'Essor colonial, novembre 1920.)
La laine du Soudan
M.VUILLET chef du service de l'agriculture du Soudan,
expose dans une note publiée par la Dépêche coloniale que le pro-
blème de l'amérioration de la production lainière du Soudan,
comme celui de l'amélioration du coton et de la plupart des
produits agricoles trouvera une solution définitive dans l'aména-
gement de la vallée du Niger en vue de son irrigation rationnelle
qui permettra l'introiuction de méthodes modernes d'agriculture
et d'élevage.
Il signale que les longues transhumances qui, dans les condi-
tions présentes permettent seules aux troupeaux de trouver
leur pâture en tout temps, éloignent les colons de l'industrie
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