154 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Les progressions sont très marquées. Elles ne le sont pas
beaucoup plus dans les colonies étrangères limitrophes.
C'est que, malg-ré tout, la culture indigène, se caractérise
par un travail insuffisant du sol et l'absence de tout assolement
améliorant, qu'elle «ne fournit nulle part un rendement qui
permette à la culture du cotonnier de soutenir la concurrence
avec quelque autre culture que ce soit » , selon l'expression
même d'un spécialise, M.Y.HENRY.
Cependant la culture du coton doit être organisée scienti-
fiquement. Le même auteur conseille d'entreprendre les travaux
d'irrigation nécessaires dans les deux vallées alluvionnaires du
Sénégal et du Niger, travaux importants qui exigeront du temps
et de l'argent.
Les terrains bien situés irrigables se comptent, non par cen-
taines de mille, mais par millions d'hectares, dans la vallée du
Niger. La vallée du Sénégal comprend également de larges
espaces. On estime que ces vallées sont susceptibles de donner
des rendements aussi élevés qu'en Egypte.
Mais l'œuvre en vue est de longue haleine. En attendant
qu'elle s'accomplisse, il fallait faire quelque chose. On l'a fait.
Un auteur également spécialiste, M.Georges FRANÇOIS, dont
nous avons tenu aussi à exprimer l'opinion, affirme les possibilités
d'avenir de notro»colonie occidentale française en tant que pro-
ducteur de coton, fait cette déclaration catégorique : « Le résul-
tat viendra d'autant plus vite que sera résolue la question de
l'irrigation du bassin du Niger, à, la solution de laquelle on tra-
vaille en ce moment »
Nous espérons être à même dans un temps prochain, de donner
quelques autres précisions sur la situation de la culture du
cotonnier en Afrique occidentale française.
(Correspondance universelle, 10 décembre 1920.)
Les droits de douane sur les tissus en A. O. F.
UN VŒU ÉMIS PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE DE LLLLE
Notre colonie de l'Afiique occidentale importe annuellement
12 millions de mètres de tissu dit Guinée et 3.000 tonnes de
diverses autres cotonnades, qui sont fournies par l'Angleterre et
surtout par la Hollande.
Lorsqu'éclata la guerre, l'industrie nationale était en voie de
conquérir ce marché, où elle avait introduit avec succès des
Les progressions sont très marquées. Elles ne le sont pas
beaucoup plus dans les colonies étrangères limitrophes.
C'est que, malg-ré tout, la culture indigène, se caractérise
par un travail insuffisant du sol et l'absence de tout assolement
améliorant, qu'elle «ne fournit nulle part un rendement qui
permette à la culture du cotonnier de soutenir la concurrence
avec quelque autre culture que ce soit » , selon l'expression
même d'un spécialise, M.Y.HENRY.
Cependant la culture du coton doit être organisée scienti-
fiquement. Le même auteur conseille d'entreprendre les travaux
d'irrigation nécessaires dans les deux vallées alluvionnaires du
Sénégal et du Niger, travaux importants qui exigeront du temps
et de l'argent.
Les terrains bien situés irrigables se comptent, non par cen-
taines de mille, mais par millions d'hectares, dans la vallée du
Niger. La vallée du Sénégal comprend également de larges
espaces. On estime que ces vallées sont susceptibles de donner
des rendements aussi élevés qu'en Egypte.
Mais l'œuvre en vue est de longue haleine. En attendant
qu'elle s'accomplisse, il fallait faire quelque chose. On l'a fait.
Un auteur également spécialiste, M.Georges FRANÇOIS, dont
nous avons tenu aussi à exprimer l'opinion, affirme les possibilités
d'avenir de notro»colonie occidentale française en tant que pro-
ducteur de coton, fait cette déclaration catégorique : « Le résul-
tat viendra d'autant plus vite que sera résolue la question de
l'irrigation du bassin du Niger, à, la solution de laquelle on tra-
vaille en ce moment »
Nous espérons être à même dans un temps prochain, de donner
quelques autres précisions sur la situation de la culture du
cotonnier en Afrique occidentale française.
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Les droits de douane sur les tissus en A. O. F.
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Notre colonie de l'Afiique occidentale importe annuellement
12 millions de mètres de tissu dit Guinée et 3.000 tonnes de
diverses autres cotonnades, qui sont fournies par l'Angleterre et
surtout par la Hollande.
Lorsqu'éclata la guerre, l'industrie nationale était en voie de
conquérir ce marché, où elle avait introduit avec succès des
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