Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 1921 1921
Description : 1921 (A14,N158,VOL14). 1921 (A14,N158,VOL14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474903p
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
INFORMATIONS 144
On voit dès lors les conclusions que, à priori, on pourrait à
l'occasion, sembler autorisé à tirer. Peut-être n'y aurait-il
pas lieu de se préoccuper beaucoup du cotonnier « indigène »
de notre colonie Gossypium purpurascens; mais, sous les réserves
faites plus haut au point de vue industriel, le jour où des essais
de culture du cotonnier seraient repris à Madagascar, il serait
peut-être indiqué, dans le programme de ces essais, non pas de
chercher à améliorer le cotonnier mahafaly, mais plutôt de voir
ce que donneraient des plants provenant des graines de cotonnier
du Gujurat. Ces expériences seraient justifiées par la parenté
étro-ite que le cotonnier indien semble présenter avec le
cotonnier mahafaly, c'est-à-dire avec le cotonnier qui, tout en
étant vraisemblablement plus ou moins dégénéré à la suite de
culures trop primitives, n'en est pas moins le type qui paraît
s'être le mieux et le plus facilement adapté, dans le passé, à
certaines régions de l'ouest de Madagascar.
(Oomptes rendus de3 séances de l'Académie d'Agriculture de
France, année 1920. Séance.du 3 novembre 1920.)
Gisements aurifères à exploiter.
J'ai signalé la richesse aurifère de la Guyane, que les moins
optimistes évaluent à un minimum de quarante milliards ; et
celles des autres colonies où l'or pourrait être exploité.
L'importance des gisements est très variable et tous ne
sont pas également connus. Ceux de la Guyane, de l'In-
dochine et de Madagascar méritent en ce moment toute notre
attention.
La Guyane est la plus importante de nos colonies aurifères.
On évalue à plusieurs milliers de tonnes le métal alluvionnaire
qui s'y trouve, sans parler des filons quartzeux qui n'ont pas
encore été exploités, mais dont l'existence est connue par la
nature de l'or recueilli dans les criques.
L'or alluvionnaire n'a été extrait jusqu'ici que par des
procédés essentiellement primitifs. L'absence dt moyens de
transport et l'impossibilité qui en résulte d'amener sur place le
matériel debroyage n'a pas permis de s'attaquer aux filons et
aux quartz.
Les résultats obtenus depuis l'origine de l'exploitation, indi-
On voit dès lors les conclusions que, à priori, on pourrait à
l'occasion, sembler autorisé à tirer. Peut-être n'y aurait-il
pas lieu de se préoccuper beaucoup du cotonnier « indigène »
de notre colonie Gossypium purpurascens; mais, sous les réserves
faites plus haut au point de vue industriel, le jour où des essais
de culture du cotonnier seraient repris à Madagascar, il serait
peut-être indiqué, dans le programme de ces essais, non pas de
chercher à améliorer le cotonnier mahafaly, mais plutôt de voir
ce que donneraient des plants provenant des graines de cotonnier
du Gujurat. Ces expériences seraient justifiées par la parenté
étro-ite que le cotonnier indien semble présenter avec le
cotonnier mahafaly, c'est-à-dire avec le cotonnier qui, tout en
étant vraisemblablement plus ou moins dégénéré à la suite de
culures trop primitives, n'en est pas moins le type qui paraît
s'être le mieux et le plus facilement adapté, dans le passé, à
certaines régions de l'ouest de Madagascar.
(Oomptes rendus de3 séances de l'Académie d'Agriculture de
France, année 1920. Séance.du 3 novembre 1920.)
Gisements aurifères à exploiter.
J'ai signalé la richesse aurifère de la Guyane, que les moins
optimistes évaluent à un minimum de quarante milliards ; et
celles des autres colonies où l'or pourrait être exploité.
L'importance des gisements est très variable et tous ne
sont pas également connus. Ceux de la Guyane, de l'In-
dochine et de Madagascar méritent en ce moment toute notre
attention.
La Guyane est la plus importante de nos colonies aurifères.
On évalue à plusieurs milliers de tonnes le métal alluvionnaire
qui s'y trouve, sans parler des filons quartzeux qui n'ont pas
encore été exploités, mais dont l'existence est connue par la
nature de l'or recueilli dans les criques.
L'or alluvionnaire n'a été extrait jusqu'ici que par des
procédés essentiellement primitifs. L'absence dt moyens de
transport et l'impossibilité qui en résulte d'amener sur place le
matériel debroyage n'a pas permis de s'attaquer aux filons et
aux quartz.
Les résultats obtenus depuis l'origine de l'exploitation, indi-
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