138 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
La houille blanche à Madagascar.
L'ile de Madagascar est arrosée d'un grand nombre de cours
d'eau au courant rapide qui pourraient au besoin être faci-
lement utilisés pour la production de très importantes forces
électriques. Un assez grand nombre de ces cours d'eau
prennent naissance à 1.000 mètres et plus d'altitude et se jettent
dans la mer après des parcours variant de 40 à 100 kilomètres
seulement; leurs cours est presque toujours fractionné en de
nombreux biefs sépaiés par des dénivellations de 20 30, 50, et
même 100 mètres ; parfois plusieurs chutes se succèdent sur un
parcours de quelques centaines de mètres.
D'après le Journal de Madagascar on peut, sans exagération
estimer à cinq millions de chevaux la force motrice latente de
ces cours d'eau; pour obtenir le même résultat avec les houilles
une production annuelle de 45 millions de tonnes serait néces-
saire
Ces données méritent de fixer l'attention de nos ingénieurs
électriciens.
(Bulletin des Renseignements coloniaux, novembre 1920.)
Le cotonnier du sud ouest de Madagascar.
M. TIenri JUMELLE, correspondant. — Après avoir donné
quelques espoirs, il y a une quinzaine d'années, dans le Nord-
Ouest de Madagascar, la culture du cotonnier dans notre [colonie
semble aujourd'hui bien délaissée. On peut le regretter sans
trop s'en étonner
Ainsi que nous l'exposions en 1911 dans un rapport que nous
présentions à cette époque au Congrès de l'Afrique orientale,
c'est à la fin de 1903 que M. BILLAUD établissait les premiers
champs de cotonniers à Marohogo, près de Majunga; puis, en
mai 1904, lorsque fut créée la station d'essais de Marovoay, ce
fut sur le cotonnier et sur ses conditions de végétation que le
directeur d'alors, le regretté DUCHÊNE fut appelé à porter son
attention; et dès 1905, dans un premier rapport, DUCHÊNE laissait
entrevoir la possibilité de la réussite.
D'ailleurs, il y a longtemps que le cotonnier croit à l'état
subspontané en beaucoup de points de l'île, dans le centre, le
nord-ouest et le sud. Les indigènes l'ont exploité de longue
La houille blanche à Madagascar.
L'ile de Madagascar est arrosée d'un grand nombre de cours
d'eau au courant rapide qui pourraient au besoin être faci-
lement utilisés pour la production de très importantes forces
électriques. Un assez grand nombre de ces cours d'eau
prennent naissance à 1.000 mètres et plus d'altitude et se jettent
dans la mer après des parcours variant de 40 à 100 kilomètres
seulement; leurs cours est presque toujours fractionné en de
nombreux biefs sépaiés par des dénivellations de 20 30, 50, et
même 100 mètres ; parfois plusieurs chutes se succèdent sur un
parcours de quelques centaines de mètres.
D'après le Journal de Madagascar on peut, sans exagération
estimer à cinq millions de chevaux la force motrice latente de
ces cours d'eau; pour obtenir le même résultat avec les houilles
une production annuelle de 45 millions de tonnes serait néces-
saire
Ces données méritent de fixer l'attention de nos ingénieurs
électriciens.
(Bulletin des Renseignements coloniaux, novembre 1920.)
Le cotonnier du sud ouest de Madagascar.
M. TIenri JUMELLE, correspondant. — Après avoir donné
quelques espoirs, il y a une quinzaine d'années, dans le Nord-
Ouest de Madagascar, la culture du cotonnier dans notre [colonie
semble aujourd'hui bien délaissée. On peut le regretter sans
trop s'en étonner
Ainsi que nous l'exposions en 1911 dans un rapport que nous
présentions à cette époque au Congrès de l'Afrique orientale,
c'est à la fin de 1903 que M. BILLAUD établissait les premiers
champs de cotonniers à Marohogo, près de Majunga; puis, en
mai 1904, lorsque fut créée la station d'essais de Marovoay, ce
fut sur le cotonnier et sur ses conditions de végétation que le
directeur d'alors, le regretté DUCHÊNE fut appelé à porter son
attention; et dès 1905, dans un premier rapport, DUCHÊNE laissait
entrevoir la possibilité de la réussite.
D'ailleurs, il y a longtemps que le cotonnier croit à l'état
subspontané en beaucoup de points de l'île, dans le centre, le
nord-ouest et le sud. Les indigènes l'ont exploité de longue
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