INFORMATIONS 123
fonds dans nos entreprises coloniales. Les capitalistes français
ont investi vingt fois plus de capitaux dans les plantations
d'hévéas de Malaisie que dans celles d'Indochine; si la proportion
-avait été renversée la seule Cochinchine fournirait à la France
tout le caoutchouc nécessaire à l'industrie nationale.
Celle-ci par l'accroissement du « pouvoir d'achat » des
indigènes, verra devenir de jour en jour plus fructueux le
marché indochinois pour l'écoulement de nos objets manufac-
turés et de nos produits de luxe.
Les Français peu avertis qui parlent de vendre l'Indochine,
qui affirment qu'elle constitue une charge pour la Métropole,
ont-ils réfléchi à tout cela? La riche Indochine ne coûte rien
à la France ; elle paie ses dépenses, peut gager ses .propres
emprunts, dispose de réserves financières imposantes. Si la
France « lâchait l'Asie, » l'Indochine ferait la fortune de l'iné-
vitable successeur; elle peut et elle veut, dans son loyalisme
aider à restaurer celle de la France. Que la France daigne
« vouloir » à son tour.
La conservation des bois.
Un procédé de la métallisation, dû à M. Inéo DE VECCHIS
à fait l'objet d'un brevet, dont les « Fiches industrielles » don-
nent l'analyse.
Cenouveau procédé a pour but de rendre le bois inattaquable
aux parasites et aux agents atmosphériques et d'en augmenter
la résistance à tel point que ses propriétés mécaniques et
physique égalent presque celles du métal. Placé dans un réci-
pient résistant à une pression inférieure à 15 atmosphères
environ, clos hermétiquement chauffé ou non, le bois est d'abord
traité par le vide, à l'aide d'une pompe munie d'un condensateur,
avec ou sans chauffage, puis soumis à l'action d'une solution
concentrée de sulfate cupro-ammoniacal, de sulfate double
d'ammonium et magnésium, avec adjonction d'antiseptiques
en proportions convenables (les sulfates doubles pouvant être.
remplacés, en certains cas, par des chlorures doubles). Le réci-
pient étant rempli, avec évacuation de l'air par un robinet
ouvert à sa partie supérieure, on ferme ce robinet, et la pompe
continue à fonctionner jusqu'à ce qu'on obtienne une pression
hydraulique de 8 à 14- atmosphères, que l'on maintient d'autant
plus énergique est d'autant plus prolongée selon la nature du
fonds dans nos entreprises coloniales. Les capitalistes français
ont investi vingt fois plus de capitaux dans les plantations
d'hévéas de Malaisie que dans celles d'Indochine; si la proportion
-avait été renversée la seule Cochinchine fournirait à la France
tout le caoutchouc nécessaire à l'industrie nationale.
Celle-ci par l'accroissement du « pouvoir d'achat » des
indigènes, verra devenir de jour en jour plus fructueux le
marché indochinois pour l'écoulement de nos objets manufac-
turés et de nos produits de luxe.
Les Français peu avertis qui parlent de vendre l'Indochine,
qui affirment qu'elle constitue une charge pour la Métropole,
ont-ils réfléchi à tout cela? La riche Indochine ne coûte rien
à la France ; elle paie ses dépenses, peut gager ses .propres
emprunts, dispose de réserves financières imposantes. Si la
France « lâchait l'Asie, » l'Indochine ferait la fortune de l'iné-
vitable successeur; elle peut et elle veut, dans son loyalisme
aider à restaurer celle de la France. Que la France daigne
« vouloir » à son tour.
La conservation des bois.
Un procédé de la métallisation, dû à M. Inéo DE VECCHIS
à fait l'objet d'un brevet, dont les « Fiches industrielles » don-
nent l'analyse.
Cenouveau procédé a pour but de rendre le bois inattaquable
aux parasites et aux agents atmosphériques et d'en augmenter
la résistance à tel point que ses propriétés mécaniques et
physique égalent presque celles du métal. Placé dans un réci-
pient résistant à une pression inférieure à 15 atmosphères
environ, clos hermétiquement chauffé ou non, le bois est d'abord
traité par le vide, à l'aide d'une pompe munie d'un condensateur,
avec ou sans chauffage, puis soumis à l'action d'une solution
concentrée de sulfate cupro-ammoniacal, de sulfate double
d'ammonium et magnésium, avec adjonction d'antiseptiques
en proportions convenables (les sulfates doubles pouvant être.
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