Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 décembre 1930 01 décembre 1930
Description : 1930/12/01 (A23,N262)-1930/12/31. 1930/12/01 (A23,N262)-1930/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474900f
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
- Aller à la page de la table des matières1013
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
Pages- Études générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 1195
- Statistiques - Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 1209
- .......... Page(s) .......... 1210
- .......... Page(s) .......... 1213
- .......... Page(s) .......... 1215
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 1220
- .......... Page(s) .......... 1222
- .......... Page(s) .......... 1224
ÉTUDES GÉNÉRALES 1033
L' permettre un judicieux examen des demandes de prêts.
L enseignement agricole aux divers degrés, les expositions
et concours agricoles périodiques, la chambre consultative
Agriculture restent également à l'ordre du jour de mes
prod CU)tlns, comme autant de facteurs utiles d'une meilleure
Pr°ductivité. Il en est de même de l'Inspection du travail, sur
qUoi je n'ignore pas que vous fondez de légitimes espérances, en
VUe de l'amélioration du sort des travailleurs des champs, et
eff serait depuis longtemps une réalité tangible, si mes constants
te orts ne s'étaient jusqu'ici heurtés aux réelles difficultés d'un
recrutement al curs délicat.
l'é Ainsi donc, Messieurs, c'est l'agriculture qui conditionne
économie générale de la Colonie et fait en grande partie sa
Population agricole. Les immenses champs de cannes qui
Sol l ent dans la campagne, les travailleurs qui s'agitent au
S°1eil> Giclant, coupant, semant en chantant, les beaux enfants
pre voit courir insouciants et gais autour des cases sont les
Preuves que la Martinique vit de ses populations laborieuses et
Uces qui font sa richesse présente.
Toutefois, laissez-moi souhaiter qu'à côté de la canne d'autres
Cu tures soient entreprises et développées. La situation de
par pays à monoculture n'est pas enviable. Aux antipodes,
Par exe^ple, l'île Maurice, l'ancienne île de France, qui pré-
ste avec la Martinique beaucoup d'analogies et s'adonne
dément à l'industrie sucrière, traverse une période des plus
criti müus rIe Sllcnere, traverse une perlO e es P us
tiques. on industrie et son commerce sont en pleine stagna-
tion et la misère frappé durement une population qui avait
rnêrn ue- a le bien-être et l'aisance. Il n'en est pas de
meme heureusement ici grâce à la sollicitude de la Métropole
* vous a donné le contingentement des rhums, diminué les
dan de consommation sur les sucres de toute origine et relevé
dans une forte proportion les droits de douane frappant les
perm similaires et leurs dérivés importés de 1 étranger,
lllaiot, ainsi à vos sucres et à vos conserves d'ananas de
maintenir leur position sur le marché.
Nous n'avons donc aucun motif immédiat de crainte pour
re production, mais il me semble que vos agriculteuis, sans
toliger la canne dont le rendement est toujours rémunérateur
ra^Gnt s'adonner parallèlement à d'autres cultures pour
d'aille les effets d'une crise possible. Vous l'avez vous-mêmes
d'ailleurs très bien compris, puisqu'à votre dernière session,en
L' permettre un judicieux examen des demandes de prêts.
L enseignement agricole aux divers degrés, les expositions
et concours agricoles périodiques, la chambre consultative
Agriculture restent également à l'ordre du jour de mes
prod CU)tlns, comme autant de facteurs utiles d'une meilleure
Pr°ductivité. Il en est de même de l'Inspection du travail, sur
qUoi je n'ignore pas que vous fondez de légitimes espérances, en
VUe de l'amélioration du sort des travailleurs des champs, et
eff serait depuis longtemps une réalité tangible, si mes constants
te orts ne s'étaient jusqu'ici heurtés aux réelles difficultés d'un
recrutement al curs délicat.
l'é Ainsi donc, Messieurs, c'est l'agriculture qui conditionne
économie générale de la Colonie et fait en grande partie sa
Population agricole. Les immenses champs de cannes qui
Sol l ent dans la campagne, les travailleurs qui s'agitent au
S°1eil> Giclant, coupant, semant en chantant, les beaux enfants
pre voit courir insouciants et gais autour des cases sont les
Preuves que la Martinique vit de ses populations laborieuses et
Uces qui font sa richesse présente.
Toutefois, laissez-moi souhaiter qu'à côté de la canne d'autres
Cu tures soient entreprises et développées. La situation de
par pays à monoculture n'est pas enviable. Aux antipodes,
Par exe^ple, l'île Maurice, l'ancienne île de France, qui pré-
ste avec la Martinique beaucoup d'analogies et s'adonne
dément à l'industrie sucrière, traverse une période des plus
criti müus rIe Sllcnere, traverse une perlO e es P us
tiques. on industrie et son commerce sont en pleine stagna-
tion et la misère frappé durement une population qui avait
rnêrn ue- a le bien-être et l'aisance. Il n'en est pas de
meme heureusement ici grâce à la sollicitude de la Métropole
* vous a donné le contingentement des rhums, diminué les
dan de consommation sur les sucres de toute origine et relevé
dans une forte proportion les droits de douane frappant les
perm similaires et leurs dérivés importés de 1 étranger,
lllaiot, ainsi à vos sucres et à vos conserves d'ananas de
maintenir leur position sur le marché.
Nous n'avons donc aucun motif immédiat de crainte pour
re production, mais il me semble que vos agriculteuis, sans
toliger la canne dont le rendement est toujours rémunérateur
ra^Gnt s'adonner parallèlement à d'autres cultures pour
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