Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 novembre 1930 01 novembre 1930
Description : 1930/11/01 (A23,N261)-1930/11/30. 1930/11/01 (A23,N261)-1930/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64748997
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
- Aller à la page de la table des matières885
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 978
- .......... Page(s) .......... 999
- .......... Page(s) .......... 999
- .......... Page(s) .......... 1000
- .......... Page(s) .......... 1001
- .......... Page(s) .......... 1003
- .......... Page(s) .......... 1005
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 1007
ÉTUDES GÉNÉRALES 953
Plusieurs essences africaines répondent à ces desiderata, en
Premier lieu l'Okoumé qui, à lui seul, représente les 3/5 de la
production coloniale de bois et dont nous recevons en France
près de 90.000 tonnes annuellement : ,puis l'Ayous-Samba et, en
Moindres quantités, diverses autres essences dont l'Avodiré, les
bOis faussement dénommés Noyers d'Afrique etc.
Les emplois en menuiserie courante, en moulure, restent
Jusqu ici plus modestes et ceci pour plusieurs raisons. Les bois
endres ou demi-tendres, de nos colonies ne sont pas envoyés en
fortes quantités ; au surplus, ils reviennent à des prix relative-
uan 1 es ; au surplus, ils reviennent à des prix relative-
ment élevés, parce qu'importés en billes donnant lieu, compte
tenu des pertes ou défauts constatés à l'arrivée, à d'assez forts
déchets au débitage. Ensuite, ils ne sont pas encore admis dans
s séries de prix des architectes et les commissions compétentes
Citeront à les admettre tant que ces bois ne seront pas importés
curarnment, n'alimenteront pas un commerce régulier et
Pisteront pas d'une façon permanente, en stocks débités et
sechés (l).
Les bois coloniaux n'ont donc pas encore pris dans la menuiserie
a place à laquelle ils peuvent prétendre. Les faibles quantités
llhPortées, en bois autres que pour l'ébénisterie ou le déroulage,
Sont utilisés en majeure partie pour des travaux de chQix,
Ulserie apparente, parquets, moulures, charpentes spé-
ciales, etc.
En charpente ordinaire, les bois coloniaux ne sont pas utilisés
t pour cause. Ils reviennent à des prix trop élevés pour cet usage;
n'ont pas non plus, à densité égale, la rigidité de nos sapins
d'Europe.
Divers autres débouchés sont peu à peu offerts aux essences
nlales, charpente eh travaux maritimes, charpente navale,
tonnage, cuves à produits chimiques (Angélique, Iroko, Teck,
gUI, etc.), carrosserie automobile ou nautique (Acajous
ntre autres) tonnellerie bourante (Palétuvier, Angélique, Manil),
s ue 1cs de poteaux télégraphiques (Palétuviers), etc.
(1) Le VII
* Le yroblèmo sera examiné plus complètement aux Chapitres VI et VII.
Plusieurs essences africaines répondent à ces desiderata, en
Premier lieu l'Okoumé qui, à lui seul, représente les 3/5 de la
production coloniale de bois et dont nous recevons en France
près de 90.000 tonnes annuellement : ,puis l'Ayous-Samba et, en
Moindres quantités, diverses autres essences dont l'Avodiré, les
bOis faussement dénommés Noyers d'Afrique etc.
Les emplois en menuiserie courante, en moulure, restent
Jusqu ici plus modestes et ceci pour plusieurs raisons. Les bois
endres ou demi-tendres, de nos colonies ne sont pas envoyés en
fortes quantités ; au surplus, ils reviennent à des prix relative-
uan 1 es ; au surplus, ils reviennent à des prix relative-
ment élevés, parce qu'importés en billes donnant lieu, compte
tenu des pertes ou défauts constatés à l'arrivée, à d'assez forts
déchets au débitage. Ensuite, ils ne sont pas encore admis dans
s séries de prix des architectes et les commissions compétentes
Citeront à les admettre tant que ces bois ne seront pas importés
curarnment, n'alimenteront pas un commerce régulier et
Pisteront pas d'une façon permanente, en stocks débités et
sechés (l).
Les bois coloniaux n'ont donc pas encore pris dans la menuiserie
a place à laquelle ils peuvent prétendre. Les faibles quantités
llhPortées, en bois autres que pour l'ébénisterie ou le déroulage,
Sont utilisés en majeure partie pour des travaux de chQix,
Ulserie apparente, parquets, moulures, charpentes spé-
ciales, etc.
En charpente ordinaire, les bois coloniaux ne sont pas utilisés
t pour cause. Ils reviennent à des prix trop élevés pour cet usage;
n'ont pas non plus, à densité égale, la rigidité de nos sapins
d'Europe.
Divers autres débouchés sont peu à peu offerts aux essences
nlales, charpente eh travaux maritimes, charpente navale,
tonnage, cuves à produits chimiques (Angélique, Iroko, Teck,
gUI, etc.), carrosserie automobile ou nautique (Acajous
ntre autres) tonnellerie bourante (Palétuvier, Angélique, Manil),
s ue 1cs de poteaux télégraphiques (Palétuviers), etc.
(1) Le VII
* Le yroblèmo sera examiné plus complètement aux Chapitres VI et VII.
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