Presse et revues
40 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1935-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 avril 1935 01 avril 1935
Description : 1935/04/01 (A24,N208)-1935/04/30. 1935/04/01 (A24,N208)-1935/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474893r
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
108 L'AMÉLIORATION DU MATÉRIEL A PLANTER
VII. LES HYBRIDES.
Le greffage est particulièrement intéressant pour les hybrides;
on a trouvé plusieurs fois des hybrides spontanés de valeur.
En 1890-1900, plusieurs hybrides de Coffea liberica avec C. ara-
bica (hybride de Kalimas, hybrides de Kawisari) ont été découverts
par des planteurs; en 1900-1910, on en a planté quelques
centaines d'hectares, mais quand le robusta a commencé sa marche
triomphante, on a détourné son attention des hybrides. Toute-
fois ils avaient des mérites : ils étaients résistants, productifs
et ils donnaient un bon café, quoique le marché ne semble
plus s'y intéresser. Depuis ce temps là nous avons trouvé des
hybrides excelsa X liberica, robusta x excelsa, uganda X congensis,
robusta X arabica, pour n'en citer que quelques-uns. Surtout
les hybrides dans lesquels le congensis entre semblent inté-
ressants. Ils donnent un bon café et ils sont assez productifs;
mais, en raison de leur forme étroite, on doit les planter plus
densément; avec la plupart des hybrides, entre espèces assez
distantes, on a l'inconvénient de ne pas pouvoir les multiplier
par semis, puisque tous les plants issus de leurs graines sont
des non-valeurs comme producteurs avec de rares exceptions.
Le greffage est donc la seule méthode pour les multiplier, et,
en général, l'hybride se prête bien à cette opération; il donne
un bon pourcentage de réussite, n'est pas difficile quant au sujet
facteur important quand il s'agit d'améliorer une vieille plan-
tation en greffant sur les vieux pieds et il montre une crois-
sance vigoureuse. Il faut toutefois employer comme bois de
greffage des rejets; si on emploie des branches primaires ou
secondaires comme greffons, on obtient des arbustes plats qui
conservent la croissance dorsiventrale, des cc nids de corbeaux"
comme le planteur les appelle. Les branches adventives qui se
développent sur les branches primaires lorsqu'on les emploie
comme greffons, forment déjà des arbustes plus élevés; mais
pour obtenir un arbre normal, il est nécessaire de prendre comme
greffons du matériel à croissance radiale, des rejets ou des sommets
de jeunes arbres.
VII. LES HYBRIDES.
Le greffage est particulièrement intéressant pour les hybrides;
on a trouvé plusieurs fois des hybrides spontanés de valeur.
En 1890-1900, plusieurs hybrides de Coffea liberica avec C. ara-
bica (hybride de Kalimas, hybrides de Kawisari) ont été découverts
par des planteurs; en 1900-1910, on en a planté quelques
centaines d'hectares, mais quand le robusta a commencé sa marche
triomphante, on a détourné son attention des hybrides. Toute-
fois ils avaient des mérites : ils étaients résistants, productifs
et ils donnaient un bon café, quoique le marché ne semble
plus s'y intéresser. Depuis ce temps là nous avons trouvé des
hybrides excelsa X liberica, robusta x excelsa, uganda X congensis,
robusta X arabica, pour n'en citer que quelques-uns. Surtout
les hybrides dans lesquels le congensis entre semblent inté-
ressants. Ils donnent un bon café et ils sont assez productifs;
mais, en raison de leur forme étroite, on doit les planter plus
densément; avec la plupart des hybrides, entre espèces assez
distantes, on a l'inconvénient de ne pas pouvoir les multiplier
par semis, puisque tous les plants issus de leurs graines sont
des non-valeurs comme producteurs avec de rares exceptions.
Le greffage est donc la seule méthode pour les multiplier, et,
en général, l'hybride se prête bien à cette opération; il donne
un bon pourcentage de réussite, n'est pas difficile quant au sujet
facteur important quand il s'agit d'améliorer une vieille plan-
tation en greffant sur les vieux pieds et il montre une crois-
sance vigoureuse. Il faut toutefois employer comme bois de
greffage des rejets; si on emploie des branches primaires ou
secondaires comme greffons, on obtient des arbustes plats qui
conservent la croissance dorsiventrale, des cc nids de corbeaux"
comme le planteur les appelle. Les branches adventives qui se
développent sur les branches primaires lorsqu'on les emploie
comme greffons, forment déjà des arbustes plus élevés; mais
pour obtenir un arbre normal, il est nécessaire de prendre comme
greffons du matériel à croissance radiale, des rejets ou des sommets
de jeunes arbres.
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