Presse et revues
40 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1935-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 avril 1935 01 avril 1935
Description : 1935/04/01 (A24,N208)-1935/04/30. 1935/04/01 (A24,N208)-1935/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474893r
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
DANS LA CULTURE DU CAFÉIER AUX INDES NÉERLANDAISES. 107
Nous avons pensé à appliquer le greffage dans le but de com-
poser nos plantations seulement de plants de valeur, qui mûri-
raient leur récolte à la même époque, circonstance qui rendrait
la récolte plus facile et qui aiderait à combattre le borer des
fruits (Stephanoderes Hampei) en facilitant une méthode de combat
consistant en l'enlèvement, pendant une certaine période, de
tous les fruits d'une grosseur qui en permettait l'infection. A
Bangelan, on avait depuis 1909 noté à chaque tour de cueillette
la production individuelle de nos meilleurs producteurs. En nous
servant de ces chiffres et après inspection de l'arbre-mère, nous
en avons choisi plusieurs centaines pour le greffage; un terrain
était alors divisé en petits carrés, chacun pour quatre rangées de
4 arbres ou 16 arbres au total; on peut généralement obtenir
ce nombre de greffes d'un seul arbre en moins d'un an. Chaque
année nous avons étendu ce musée vivant de et clones" de café.
Puis quand nous y avons pu choisir les meilleurs, nous les avons
pris comme point de départ pour des lots un peu plus grands
(à9 arbres) et de ceux-là les meilleurs cc clones" ont été greffés
en nombre suffisant pour en planter un hectare. Ces grands
blocs monoclonaux étaient destinés à la production des semences
sélectionnées, pour la vente aux plantations, une ressource qui
nous permettait de tenir l'exploitation du jardin en équilibre;
plus tard, même, d'importants profits pouvaient être versés à
la caisse coloniale. Ces blocs greffés d'un hectare ont servi à
déterminer leur rendement et à étudier les sujets sur lesquels
on doit greffer. Au commencement nous avions préféré l'excelsa
pour sa vigueur et sa résistance à la sécheresse; après des décep-
tions, non seulement concernant les rendements, mais aussi la
croissance des greffes, nous avons trouvé un excellent sujet dans
des plants de semis d'un hybride de robusta avec le Kouilou,
espèce très proche du robusta.
Depuis quelques années, M. Ferwerda, le distingué sélection-
neur maintenant attaché au jardin de Bangelan, a étudié la
question de la productivité des plantations monoclonales. Il
est arrivé à la conclusion que, pour obtenir une bonne fécon-
dation, il faut plutôt mélanger plusieurs cc clones", beaucoup
de cc clones" ne donnant que peu de fruits, s'il n'y a que leur
propre pollen disponible pour la fécondation.
Nous avons pensé à appliquer le greffage dans le but de com-
poser nos plantations seulement de plants de valeur, qui mûri-
raient leur récolte à la même époque, circonstance qui rendrait
la récolte plus facile et qui aiderait à combattre le borer des
fruits (Stephanoderes Hampei) en facilitant une méthode de combat
consistant en l'enlèvement, pendant une certaine période, de
tous les fruits d'une grosseur qui en permettait l'infection. A
Bangelan, on avait depuis 1909 noté à chaque tour de cueillette
la production individuelle de nos meilleurs producteurs. En nous
servant de ces chiffres et après inspection de l'arbre-mère, nous
en avons choisi plusieurs centaines pour le greffage; un terrain
était alors divisé en petits carrés, chacun pour quatre rangées de
4 arbres ou 16 arbres au total; on peut généralement obtenir
ce nombre de greffes d'un seul arbre en moins d'un an. Chaque
année nous avons étendu ce musée vivant de et clones" de café.
Puis quand nous y avons pu choisir les meilleurs, nous les avons
pris comme point de départ pour des lots un peu plus grands
(à9 arbres) et de ceux-là les meilleurs cc clones" ont été greffés
en nombre suffisant pour en planter un hectare. Ces grands
blocs monoclonaux étaient destinés à la production des semences
sélectionnées, pour la vente aux plantations, une ressource qui
nous permettait de tenir l'exploitation du jardin en équilibre;
plus tard, même, d'importants profits pouvaient être versés à
la caisse coloniale. Ces blocs greffés d'un hectare ont servi à
déterminer leur rendement et à étudier les sujets sur lesquels
on doit greffer. Au commencement nous avions préféré l'excelsa
pour sa vigueur et sa résistance à la sécheresse; après des décep-
tions, non seulement concernant les rendements, mais aussi la
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des plants de semis d'un hybride de robusta avec le Kouilou,
espèce très proche du robusta.
Depuis quelques années, M. Ferwerda, le distingué sélection-
neur maintenant attaché au jardin de Bangelan, a étudié la
question de la productivité des plantations monoclonales. Il
est arrivé à la conclusion que, pour obtenir une bonne fécon-
dation, il faut plutôt mélanger plusieurs cc clones", beaucoup
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propre pollen disponible pour la fécondation.
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