Presse et revues
40 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1935-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 avril 1935 01 avril 1935
Description : 1935/04/01 (A24,N208)-1935/04/30. 1935/04/01 (A24,N208)-1935/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474893r
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
VARIÉTÉS. 125
Cette préparation est, comme on le voit, extrêmement simple
et demande un matériel rudimentaire. Encore, faut-il que celui-ci
ne nuise pas à la qualité du produit. Tout récipient ou instrument
de récolte en fer compromettrait immanquablement la conser-
vation de l'essence. Généralement, l'indigène utilise une cuillère
en fer étamé et un petit gobelet en tôle émaillé.
On compte que par ce procédé primitif, le seul donnant un
produit de qualité, un indigène un peu expérimenté fait un litre
d'essence dans sa journée ; ce qui représente, en moyenne, le grat-
tage de 1.2 oo fruits, production moyenne d'un oranger du Foutah.
L'essence ainsi obtenue est, on le conçoit, loin d'être pure.
Elle contient de l'eau, des mucilages, des parcelles de cellulose,
des débris de toutes sortes. Il faut donc que le traitant procède
le plus rapidement possible à une décantation et à un filtrage
afin d'éliminer la plus grande partie de ces impuretés qui altére-
raient rapidement l'essence.
III. MANUTENTION. TRANSPORT.
Mais c'est surtout au moment des manutentions, de l'emmaga-
sinage et du transport, que les risques sont les plus grands.
Le contact de l'air produit une oxydation, celui de la lumière
une résinification, la chaleur et le contact du fer, même galvanisé,
transforment rapidement l'essence en un produit invendable.
Aussi l'indigène, bien éduqué actuellement, apporte-t-il géné-
ralement son essence chez le traitant dans des bouteilles. Mais,
pour l'exportation, on devrait : n'employer que des récipients
d'une propreté rigoureuse en verre, isolés de la lumière, ou
mieux, des fûts de tôle étamés, remplir complètement ces réci-
pients afin de laisser à l'intérieur le moins d'air possible ; mieux,
avant la fermeture en chasser l'air par un jet de gaz inerte.
Sans ces précautions, on risque de voir arriver sur les marchés
un produit dont les qualités ne répondent plus à celles de l'es-
sence d'orange. Répétés, des envois de ce genre déprécieraient
vite le Portugal-Guinée.
IV. CONDITIONNEMENT.
Il faut que des arrêtés sévères réglementent l'exportation de
ce produit, qui, ces dernières années, a été une grande source de
Cette préparation est, comme on le voit, extrêmement simple
et demande un matériel rudimentaire. Encore, faut-il que celui-ci
ne nuise pas à la qualité du produit. Tout récipient ou instrument
de récolte en fer compromettrait immanquablement la conser-
vation de l'essence. Généralement, l'indigène utilise une cuillère
en fer étamé et un petit gobelet en tôle émaillé.
On compte que par ce procédé primitif, le seul donnant un
produit de qualité, un indigène un peu expérimenté fait un litre
d'essence dans sa journée ; ce qui représente, en moyenne, le grat-
tage de 1.2 oo fruits, production moyenne d'un oranger du Foutah.
L'essence ainsi obtenue est, on le conçoit, loin d'être pure.
Elle contient de l'eau, des mucilages, des parcelles de cellulose,
des débris de toutes sortes. Il faut donc que le traitant procède
le plus rapidement possible à une décantation et à un filtrage
afin d'éliminer la plus grande partie de ces impuretés qui altére-
raient rapidement l'essence.
III. MANUTENTION. TRANSPORT.
Mais c'est surtout au moment des manutentions, de l'emmaga-
sinage et du transport, que les risques sont les plus grands.
Le contact de l'air produit une oxydation, celui de la lumière
une résinification, la chaleur et le contact du fer, même galvanisé,
transforment rapidement l'essence en un produit invendable.
Aussi l'indigène, bien éduqué actuellement, apporte-t-il géné-
ralement son essence chez le traitant dans des bouteilles. Mais,
pour l'exportation, on devrait : n'employer que des récipients
d'une propreté rigoureuse en verre, isolés de la lumière, ou
mieux, des fûts de tôle étamés, remplir complètement ces réci-
pients afin de laisser à l'intérieur le moins d'air possible ; mieux,
avant la fermeture en chasser l'air par un jet de gaz inerte.
Sans ces précautions, on risque de voir arriver sur les marchés
un produit dont les qualités ne répondent plus à celles de l'es-
sence d'orange. Répétés, des envois de ce genre déprécieraient
vite le Portugal-Guinée.
IV. CONDITIONNEMENT.
Il faut que des arrêtés sévères réglementent l'exportation de
ce produit, qui, ces dernières années, a été une grande source de
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